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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Abbas appelle les Palestiniens à protéger la mosquée al-Aqsa

Le secrétaire d’État américain John Kerry encore une fois vivement critiqué en Israël. Mladen Antonov/AFP

Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé hier ses compatriotes à empêcher l'accès à la mosquée al-Aqsa à Jérusalem aux colons israéliens et à utiliser « tous les moyens » pour protéger le site. Ces déclarations surviennent quelques jours après des heurts entre policiers israéliens et des Palestiniens protestant contre la venue de fidèles juifs sur le site, vénéré à la fois par les juifs et les musulmans. « Il n'est pas suffisant de dire que des colons sont venus, ils doivent être empêchés d'entrer sur le site par tous les moyens », a affirmé M. Abbas lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie. « C'est notre al-Aqsa et notre lieu saint, ils n'ont pas le droit d'entrer et de le désacraliser », a-t-il ajouté, soulignant que défendre al-Aqsa signifiait défendre Jérusalem, dont les Palestiniens entendent faire la capitale de l'État auquel ils aspirent. « Jérusalem est le bijou de la couronne et la capitale éternelle de l'État de Palestine. Sans elle, il n'y aura pas d'État », a-t-il déclaré, ajoutant : « Il est important que les Palestiniens soient unis afin de protéger Jérusalem ». En outre, plus tôt dans la journée d'hier, des centaines de Palestiniens ont défilé à Gaza à l'appel du mouvement islamiste Hamas contre ce qu'ils dénoncent comme des agressions israéliennes contre al-Aqsa. Les manifestants ont brûlé le drapeau israélien dans la rue lors de ce rassemblement après la prière du vendredi, auquel se sont joints les sympathisants d'autres organisations comme le Jihad islamique.

« Nouveau record »
En attendant, le secrétaire d'État américain John Kerry s'est une nouvelle fois attiré de vives attaques de responsables israéliens pour avoir fait un lien entre la persistance du conflit israélo-palestinien et l'extrémisme islamiste dans la région. Le chef de la diplomatie américaine a estimé que le conflit israélo-palestinien alimentait « la colère de la rue » dans le monde arabe et que tous les dirigeants de la région avec lesquels les Américains avaient discuté sur la coalition contre le groupe État islamique avaient exprimé la nécessité de la paix entre Palestiniens et Israéliens. « Les gens doivent comprendre la connexion. Cela a quelque chose à voir avec de l'humiliation, du déni et une absence de dignité », a-t-il expliqué.
De son côté, le ministre israéliens des Communications, Gilad Erdan, a réagi, assurant qu' « avec tout le respect que j'ai pour John Kerry et ses efforts, il continue de battre de nouveaux records quand il s'agit d'essayer de comprendre notre région et le sens de nos différends, et je crois que, cette fois, on a vraiment droit à un nouveau record. L'absence de dignité, c'est ça qui provoque la montée de l'État islamique ? » a demandé M. Erdan, membre du parti de droite Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu. « 200 000 personnes assassinées en Syrie, des Britanniques et des Américains à qui on coupe la tête, c'est la faute de la colonie de Maaleh Adumim peut-être ? »
(Source : AFP)

Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé hier ses compatriotes à empêcher l'accès à la mosquée al-Aqsa à Jérusalem aux colons israéliens et à utiliser « tous les moyens » pour protéger le site. Ces déclarations surviennent quelques jours après des heurts entre policiers israéliens et des Palestiniens protestant contre la venue de fidèles juifs sur le site, vénéré à...

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