Rechercher
Rechercher

Liban

Céline Rakan est morte étranglée par l’employée de maison

La fillette de 4 ans Céline Rakan.

Hier soir, un trait a été tiré sur les circonstances du décès de Céline Rakan. La petite fille n'est pas morte à cause du vaccin que lui avait inoculé son pédiatre et qui serait périmé, comme l'avait annoncé son père samedi dernier sur sa page Facebook, mais par l'employée de maison de la famille. C'est ce qu'ont annoncé en début de soirée les Forces de sécurité intérieure (FSI) sur leur compte Twitter. « Le bureau de renseignements a arrêté l'employée de maison éthiopienne qui a confessé à la gendarmerie de Mousseitbé avoir étranglé Céline Rakan, de peur qu'elle ne la dénonce après l'avoir vue en train de voler », ont écrit les FSI.
Selon des sources de sécurité, l'employée de maison avait, durant l'interrogatoire, avancé plusieurs versions sur les motifs qui l'ont poussée à commettre son crime. Parmi ces versions, le fait que la famille Rakan voulait émigrer au Canada et la renvoyer. Pour se venger, elle aurait empoisonné la fillette de 4 ans.
Quelques heures plus tôt, le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, avait annoncé que l'employée de maison était suspectée d'être impliquée dans le décès de Céline, précisant qu'elle était interrogée par le bureau de renseignements des FSI en présence d'un représentant de l'ambassade de son pays. « Ce n'est pas le vaccin qui a tué la fillette », a-t-il réitéré dans un communiqué, affirmant que « les vaccins utilisés par le Programme national de vaccination sont efficaces et sûrs ». M. Bou Faour a rappelé que « dans le cadre de sa campagne de vaccination menée l'an dernier, le ministère avait vacciné plus de 600 000 enfants en une semaine » et que « le nombre des enfants ayant reçu des vaccins au cours de la dernière année a dépassé le million ». « Aucun effet secondaire n'a été signalé chez ces enfants », a-t-il encore insisté.
Rappelons que dans une déclaration faite mercredi à L'Orient-Le Jour, le président de l'ordre des médecins, le professeur Antoine Boustany, avait expliqué que « même un vaccin périmé ne provoque pas la mort d'un enfant ». Dénonçant « l'atmosphère générale » qui fait que « les médecins servent de bouc émissaire », le Pr Boustany a appelé hier, dans un communiqué, à « ne pas lancer des jugements hâtifs dans l'affaire de la petite Céline Rakan avant de se référer à l'ordre des médecins qui est la seule instance officielle habilitée à traiter des affaires scientifiques et médicales ».

Hier soir, un trait a été tiré sur les circonstances du décès de Céline Rakan. La petite fille n'est pas morte à cause du vaccin que lui avait inoculé son pédiatre et qui serait périmé, comme l'avait annoncé son père samedi dernier sur sa page Facebook, mais par l'employée de maison de la famille. C'est ce qu'ont annoncé en début de soirée les Forces de sécurité intérieure...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut