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Liban - Diplomatie

L’accord franco-saoudien d’aide militaire en voie de finalisation, réaffirme Paris

Les entretiens Bassil-Fabius ont permis de clarifier certains points expliquant le retard dans l'exécution du projet.

Au milieu d'une journée parisienne conduite au pas de charge, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil a pu trouver une heure pour un entretien à bâtons rompus avec les correspondants libanais accrédités en France.
Dans les salons de l'ambassade du Liban, rue Copernic, le chef de la diplomatie libanaise a répondu aux questions des journalistes relatant son entretien de la matinée avec son homologue français Laurent Fabius, sa visite à New York à l'occasion de l'Assemblée générale de l'Onu, ainsi que ses impressions et commentaires sur la situation au Liban.
La réunion Bassil-Fabius a porté, selon des sources proches du Quai d'Orsay, sur les dangers que représente « Daech » pour le Liban en particulier et la nécessité de prévenir un « débordement » des organisations terroristes opérant en Irak et en Syrie vers l'intérieur du Liban.
Lors de son point de presse bihebdomadaire, le porte-parole du Quai d'Orsay, M. Romain Nadal, a indiqué, en réponse à une question, que l'accord franco-saoudien sur l'aide militaire au Liban (le projet des trois milliards offerts par Riyad) est « en cours de finalisation » et que la France est pleinement engagée à aider le Liban sur les plans sécuritaire et militaire face aux barbares qui exécutent des soldats libanais.
Au sujet de la toute récente proposition iranienne d'aide à l'armée libanaise, M. Nadal a affirmé qu'il s'agit là d'une chose différente et que la proposition de Téhéran pourrait aller de pair avec le projet franco-saoudien.
Pour en revenir au « briefing » de M. Bassil, il a porté justement sur le projet franco-saoudien et, selon le ministre, les entretiens franco-libanais à ce sujet ont permis de clarifier certains points qui expliquent le retard constaté dans l'exécution du projet des trois milliards.
Il a affirmé que le Liban n'est pour rien dans ces délais, réfutant nettement certaines informations de presse accusant le commandement militaire libanais d'avoir modifié à plusieurs reprises son carnet de commandes. Il a précisé que la partie libanaise dans cet accord tripartite a assumé toutes ses responsabilités tout en évitant de rejeter la responsabilité des délais sur les autres parties.
Le ministre a affirmé que le Liban est disposé à « réceptionner immédiatement tout matériel, équipement ou armement qui lui parviendraient, puisque cela peut sauver des vies humaines, notamment celles de nos soldats qui se battent contre le terrorisme, en première ligne ».
Il a évoqué diverses questions d'actualité dont certaines questions discutées dans la matinée au Quai d'Orsay, notamment la nécessité de procéder le plus rapidement possible à l'élection d'un nouveau président de la République, précisant que cette question n'est pas directement liée à la guerre contre le terrorisme puisque cette confrontation avait commencé depuis plusieurs années alors qu'un chef de l'État était en place et que toutes les institutions fonctionnaient.
M. Bassil a proposé, lors de ses échanges de vues avec les journalistes, que l'aide humanitaire au Liban soit organisée de manière à dépasser l'aide directe aux réfugiés pour se traduire par des financements de projets notamment agricoles qui pourraient employer la main-d'œuvre syrienne disponible.
Il a rappelé ses contacts aux Nations unies avec les responsables présents sur place, notamment son homologue syrien, Walid Moallem. Ces rencontres se sont déroulées, a-t-il insisté, dans le cadre des lois et réglementations en vigueur. Il a ajouté qu'une telle rencontre était utile et nécessaire.
Enfin, le ministre a souligné l'importance des contacts internationaux de diverses sortes et à divers niveaux pour venir en aide au Liban, notamment une conférence qui doit avoir lieu prochainement à Berlin, remerciant les pays amis pour leur soutien et se félicitant particulièrement de l'élargissement de la coalition internationale contre le terrorisme.

Au milieu d'une journée parisienne conduite au pas de charge, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil a pu trouver une heure pour un entretien à bâtons rompus avec les correspondants libanais accrédités en France.Dans les salons de l'ambassade du Liban, rue Copernic, le chef de la diplomatie libanaise a répondu aux questions des journalistes relatant son entretien de la matinée...

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EN L'AN... DE QUEL DAESCH ?

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 07, le 02 octobre 2014

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Commentaires (2)

  • EN L'AN... DE QUEL DAESCH ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 07, le 02 octobre 2014

  • L'ACCORD FRANCO/SAOUDIEN D'AIDE MILITAIRE EN VOIE DE FINALISATION " MON OEIL, ON PARLE POUR NE RIEN DIRE. RENCONTRE BASSIL/MOUALLEM...CHACUN FAIT CE QU'IL VEUT DANS CE PAYS. EN RÉALITÉ, ON A PLUSIEURS LIBAN AUJOURD'HUI. LE LIBAN DES PATRIOTES, LE LIBAN DES MERCENAIRES IRANIENNES ET LE LIBAN DU MERCENAIRE JOUMBLATT. ET D'AUTRE AUSSI.

    Gebran Eid

    15 h 12, le 01 octobre 2014

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