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Sport - Rallye

Ogier : « Le scénario idéal, un deuxième sacre en France »

La sortie de route de Sébastien Ogier et son copilote Julien Ingrassia lors du rallye d’Allemagne en août dernier.

Sébastien Ogier (VW), champion du monde 2013 et de nouveau en tête du classement mondial WRC cette saison, considère qu'être titré une deuxième fois lors du rallye de France qui se déroule ce week-end en Alsace serait « le scénario idéal ».
Quel est votre état d'esprit avant cette onzième manche du championnat qui en compte treize alors que vous en avez déjà gagné six ?
L'an passé, il ne me fallait qu'un point (NDLR : il a été sacré en prenant les trois points de la Power Stage lors de la première spéciale), mais cette fois je dois marquer six points de plus que Jari Matti (Latvala, son coéquipier). Je suis dans une position assez confortable, avec cinquante points d'avance, mais l'épisode de l'Allemagne avec deux sorties de route m'a rappelé que c'est très facile de perdre de l'avance. Le scénario idéal serait de concrétiser ce week-end, mais surtout d'éviter aussi tout résultat blanc.
Chez VW vous êtes déjà assurés du titre constructeur. Peut-on parler de consignes de courses entre vous ?
On part tous les deux à armes égales. Je pense que c'est apprécié par le public que l'équipe nous laisse nous battre sans aucune consigne. C'est bien pour le sport, pour les fans et pour nous. Que le meilleur gagne ! C'est la guerre dans les spéciales, mais c'est toujours la même ambiance qui règne en interne. Chacun est au courant des réglages de l'autre. La différence peut se faire dans les choix de pneus comme en Australie.
Que représenterait un deuxième titre par rapport au premier ?
Ce deuxième titre aurait une grande valeur car les batailles ont été plus disputées que l'an passé. Au nombre de victoires, cette saison ressemble à la précédente, mais si on regarde de près chaque rallye, on se rend compte qu'il a fallu se battre beaucoup plus dur. Le changement de règlement est l'une des raisons car il est plus difficile de rester au contact les premiers jours lorsqu'on part en tête et la concurrence, en particulier avec Latvala, est de plus en plus forte.
Vous étiez un pilote plutôt spécialiste de la terre et vos résultats prouvent que vous être devenu un vrai polyvalent.
Je pense qu'aujourd'hui, je suis capable de me battre pour la victoire sur tous les terrains du championnat. C'est une de mes forces. L'asphalte demeure une surface que l'on utilise moins que la terre en championnat du monde, donc j'ai encore beaucoup plus d'expérience sur terre et il est vrai que je me sens encore plus à l'aise sur cette surface. Le rallye de France ne me réussit pas trop mal. Je l'ai déjà remporté deux fois. Je sais que je suis capable d'être performant là-bas. Mais on rencontre toujours des conditions difficiles, assez piégeuses. Des changements d'adhérence beaucoup plus marqués, beaucoup plus difficiles à anticiper que sur la terre. Ce rallye demeure pour moi l'un des plus difficiles sur asphalte.
En Allemagne, justement sur asphalte, vous êtes sortis violemment de la route. Comment l'expliquez-vous avec le recul ?
En début de course, je n'étais pas satisfait de la voiture, mais au moment où j'ai fait les erreurs, elle me convenait mieux. J'assume donc ces erreurs personnelles. J'ai eu un passage à vide mentalement cet été, car je me suis laissé un peu trop influencer par les projets de nouvelles règles concernant le rallye, règlementations qui ne me plaisaient pas car allant clairement à mon encontre. Ma motivation en avait pris un peu un coup. Le vendredi, je n'étais pas à 100 % de ma concentration et le samedi, c'est une erreur d'estimation et une botte de paille qui avait été déplacée.
Comment expliquez-vous la passation de témoin très rapide entre Citroën et VW ?
Je ne suis pas persuadé que l'équipe ait perdu toutes ses capacités d'un jour à l'autre. Leur plus grosse perte s'appelle Sébastien Loeb ! Leur voiture demeure performante. La nôtre est performante et superfiable. On n'a jamais connu le moindre souci technique majeur en deux ans de compétition.
©AFP

Sébastien Ogier (VW), champion du monde 2013 et de nouveau en tête du classement mondial WRC cette saison, considère qu'être titré une deuxième fois lors du rallye de France qui se déroule ce week-end en Alsace serait « le scénario idéal ».Quel est votre état d'esprit avant cette onzième manche du championnat qui en compte treize alors que vous en avez déjà gagné six ?L'an...

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