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Moyen Orient et Monde

Aux Philippines, Abou Sayyaf veut profiter de l’essor de l’EI...

En menaçant d'exécuter un otage allemand pour manifester une forme de solidarité à l'égard de l'État islamique (EI), le groupe philippin Abou Sayyaf atteste du pouvoir d'attraction exercé en Asie par les combattants islamistes.
Selon des analystes spécialisés dans les questions de sécurité, des milliers d'Asiatiques auraient déjà prêté allégeance à l'EI et des groupes locaux cherchent à capitaliser sur une « marque » qui gagne progressivement en visibilité en recourant massivement aux réseaux sociaux qui relaient des vidéos violentes et des appels au jihad. Les autorités locales craignent désormais l'effet d'un retour au pays de ces combattants radicalisés susceptibles d'importer un savoir-faire acquis en Irak et en Syrie.
Le groupe philippin Abou Sayyaf, qui revendiquait jusqu'à présent son affiliation à el-Qaëda, a menacé de tuer l'un des deux otages allemands qu'il détient d'ici au 10 octobre si l'Allemagne ne verse pas une rançon de 5,6 millions de dollars et ne cesse pas de soutenir les frappes aériennes menées par les États-Unis et leurs alliés contre des positions de l'EI. Depuis une décennie cependant, l'aura du groupe s'est peu à peu estompée à mesure qu'il multipliait les échecs militaires et que diminuait le nombre de ses soutiens. Des sources sécuritaires doutent qu'il existe aujourd'hui un lien entre Abou Sayyaf et l'EI et soupçonnent le groupe philippin de vouloir capitaliser sur les succès que rencontrent les combattants islamistes en Irak et en Syrie.

En menaçant d'exécuter un otage allemand pour manifester une forme de solidarité à l'égard de l'État islamique (EI), le groupe philippin Abou Sayyaf atteste du pouvoir d'attraction exercé en Asie par les combattants islamistes.Selon des analystes spécialisés dans les questions de sécurité, des milliers d'Asiatiques auraient déjà prêté allégeance à l'EI et des groupes locaux...

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