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À La Une - polémique

Au Liban, le passeport de la chanteuse syrienne Assala Nasri brièvement confisqué

"Nous refusons d'être des outils aux mains du régime syrien", déclare Rifi.

La chanteuse syrienne Assala Nasri. Photo tirée de sa page Facebook.

La Sûreté générale a confisqué mercredi à l'aéroport international de Beyrouth le passeport de la chanteuse syrienne Assala Nasri, sous le coup d'un mandat d'amener délivré par Interpol, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Selon l'agence, Assala Nasri a été déférée devant le parquet et a été assignée à résidence.

La chanteuse n'a néanmoins pas tardé à retrouver sa liberté. Quelques heures plus tard, l'Ani a rapporté que le passeport de la chanteuse syrienne lui a été rendu et le mandat d'amener à son encontre annulé car il s'est avéré que les poursuites contre Assala Nasri ont été engagées par les autorités syriennes en 2013 et pour des raisons politiques.

"Nous rendrons à Assala son passeport, a confirmé le ministre de la Justice Achraf Rifi. Nous refusons d'être des outils aux mains du régime syrien et de procéder à des arrestations officiellement pour des raisons juridiques, mais qui masquent des arrière-pensées politiques.

Réagissant aux mesures prises à son encontre, Assala Nasri avait auparavant posté sur son compte Twitter : "Je vais bien et ma dignité va bien". Dans un tweet suivant, elle a ajouté : "Le Liban sera toujours mon pays bien-aimé".

 

 

Depuis le début de la révolte syrienne en 2011, Assala Nasri a choisi son camp et ne l'a pas caché. Elle a opté pour celui de la rébellion et fait le tour du monde pour rassembler des fonds en sa faveur.

La Sûreté générale a confisqué mercredi à l'aéroport international de Beyrouth le passeport de la chanteuse syrienne Assala Nasri, sous le coup d'un mandat d'amener délivré par Interpol, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Selon l'agence, Assala Nasri a été déférée devant le parquet et a été assignée à résidence.
La chanteuse n'a...

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