La Sûreté générale a confisqué mercredi à l'aéroport international de Beyrouth le passeport de la chanteuse syrienne Assala Nasri, sous le coup d'un mandat d'amener délivré par Interpol, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Selon l'agence, Assala Nasri a été déférée devant le parquet et a été assignée à résidence.
La chanteuse n'a néanmoins pas tardé à retrouver sa liberté. Quelques heures plus tard, l'Ani a rapporté que le passeport de la chanteuse syrienne lui a été rendu et le mandat d'amener à son encontre annulé car il s'est avéré que les poursuites contre Assala Nasri ont été engagées par les autorités syriennes en 2013 et pour des raisons politiques.
"Nous rendrons à Assala son passeport, a confirmé le ministre de la Justice Achraf Rifi. Nous refusons d'être des outils aux mains du régime syrien et de procéder à des arrestations officiellement pour des raisons juridiques, mais qui masquent des arrière-pensées politiques.
Réagissant aux mesures prises à son encontre, Assala Nasri avait auparavant posté sur son compte Twitter : "Je vais bien et ma dignité va bien". Dans un tweet suivant, elle a ajouté : "Le Liban sera toujours mon pays bien-aimé".
أنا بخير وكرامتي بخير
— Assala (@AssalaOfficial) September 24, 2014
Depuis le début de la révolte syrienne en 2011, Assala Nasri a choisi son camp et ne l'a pas caché. Elle a opté pour celui de la rébellion et fait le tour du monde pour rassembler des fonds en sa faveur.
La chanteuse n'a...
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