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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Vers une réunion régionale sur les réfugiés syriens en octobre à Tripoli

De sources bien informées, l'on apprend qu'une réunion ministérielle des pays voisins de la Syrie – Liban, Jordanie, Turquie, Irak et Égypte – et consacrée aux réfugiés syriens aura lieu à Tripoli en octobre prochain, à l'initiative du ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Le chef de la diplomatique turque avait lancé la proposition en avril dernier, lors de la première réunion de ce groupe qui avait eu lieu dans le camp de Zaatari, en Jordanie. Les contacts devraient commencer sous peu entre Beyrouth et le reste des capitales concernées pour déterminer une date fixe pour la réunion, ainsi qu'un ordre du jour. Ces sources s'attendent à ce que la réunion de Tripoli débouche sur une gamme de décisions importantes qui aideront à réglementer et contrôler la question des réfugiés syriens, notamment après les événements de Ersal.
La commission ministérielle chargée du dossier des réfugiés syriens devrait se réunir une deuxième fois jeudi prochain après la séance du Conseil des ministres. La première réunion a eu lieu hier et s'était focalisée sur l'attaque lancée contre l'armée à Ersal ainsi que sur le rôle des camps de réfugiés dans cette affaire. Les participants – Nouhad Machnouk, Gebran Bassil et Rachid Derbas – auraient admis qu'il y avait eu, jusqu'à présent, un certain laxisme sur ce dossier, et auraient proposé que ce soit désormais aux autorités libanaises concernées, et non plus l'UNHCR, d'enregistrer les réfugiés. Une proposition qui sera soumise jeudi en Conseil des ministres. Désormais, ce sera aux autorités libanaises de classifier les réfugiés, et non plus à l'Onu, estime ainsi une source ministérielle.
Une deuxième proposition de cette commission serait d'ôter le statut de réfugié à ceux qui n'habitent pas près de la frontière libanaise, à trente ou quarante kilomètres, dans la mesure où 46 % des réfugiés viendraient de villages frontaliers avec l'Irak ou la Turquie.
Enfin, la commission proposera que tout réfugié qui retourne en Syrie perde son statut, en fonction des conventions de Genève. Les réfugiés sont, en principe, ceux qui ne peuvent pas retourner chez eux en raison d'une situation à caractère sécuritaire.

De sources bien informées, l'on apprend qu'une réunion ministérielle des pays voisins de la Syrie – Liban, Jordanie, Turquie, Irak et Égypte – et consacrée aux réfugiés syriens aura lieu à Tripoli en octobre prochain, à l'initiative du ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Le chef de la diplomatique turque avait lancé la proposition en avril dernier, lors de la...

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