Le Liban est arrivé à la 77e place parmi 143 pays et 8e sur 14 pays arabes dans le classement de l'indice de l'innovation calculé par l'Insead pour l'année 2014 et repris par le Lebanon this Week de la Byblos Bank. Ce classement représente un recul pour le Liban, qui était arrivé à la 75e et la 61e place respectivement en 2013 et 2012.
Cet indice mesure l'innovation au sens large incluant les innovations commerciales et sociales, mais aussi scientifiques. Il classe le niveau d'innovation de chaque pays sur une échelle de 0 à 100, où 100 représente l'économie la plus innovante. L'indice combine 81 variables, regroupées en deux sous-divisions. La première réunit les facteurs endogènes de l'innovation avec les institutions économiques, le capital humain et de recherche, l'infrastructure, la sophistication du marché et des affaires. L'autre rassemble les facteurs exogènes comme le savoir-faire, les technologies et le niveau de créativité. Les pays intégrés à ce classement représentent au total 92,9 % de la population mondiale et 98,3 % du PIB mondial.
Dans ce même rapport, le Liban prend la 23e place sur les 38 pays à revenus moyen-supérieur (PRMS) inclus dans l'étude.
Dans le monde, Le Liban s'est placé devant le Kazakhstan et la Guyane tandis qu'il s'est montré moins innovant que la Géorgie, Oman ou l'Inde. D'un point de vue régional, le pays du Cèdre a affiché un niveau d'innovation supérieur au Maroc, à l'Égypte, l'Algérie, le Yémen ou au Soudan. Il s'est en outre classé devant la Tunisie et le Pérou parmi les PRMS.
Le Liban s'est ainsi vu attribuer le score de 33,6 points, inférieur à la moyenne mondiale de 36,9 points et à celle des pays à revenus moyen-supérieur de 34,76 points, mais plus élevé que la moyenne des pays arabes qui est de 32,27 points.
Par ailleurs, le Liban s'est classé devant le Mexique, le Brésil et le Panama, mais après la Colombie, le sultanat d'Oman et le Pérou en termes d'innovation liée à des facteurs endogènes. Cette catégorie couvre les éléments d'une économie locale favorisant l'innovation, tels que les institutions, le capital humain, la recherche, les infrastructures, l'environnement des affaires et du marché.
Enfin, le Liban est arrivé devant le Guatemala et Trinité-et-Tobago, mais après la Bosnie-Herzégovine, la Gambie et le Venezuela en termes d'innovation liée à des facteurs exogènes. Cette sous-catégorie reflète les activités liées à l'innovation dans une économie donnée telles que la technologie, le savoir et la créativité.
La Suisse détient le plus haut taux d'innovation mondial avec un score de 64,8 points, tandis que le Soudan, lui, se classe dernier au classement, avec 12,7 points.
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