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Moyen Orient et Monde - Ukraine

Les experts internationaux accèdent au site du crash du vol MH17

Selon Porochenko, l'armée a repris « 60 localités en une semaine ».

Des Ukrainiens semblant effarés par la situation dans la région de Donetsk. Bulent Kilic/AFP

Les experts internationaux ont accédé hier au site du crash de l'avion malaisien en Ukraine malgré de fortes explosions à proximité des lieux contrôlés par les séparatistes prorusses.
En effet, les inspecteurs ont enfin réussi à rejoindre le site après plusieurs tentatives avortées depuis dimanche à cause des combats, qui rendaient impossible l'enquête sur ce drame à l'origine d'une nouvelle escalade de la crise et de nouvelles sanctions plus sévères contre Moscou. « Leur mission a été un succès » et « ils sont rentrés à 16h02 dans un endroit sûr », a annoncé la présidence ukrainienne après les entretiens téléphonique entre le chef de l'État ukrainien Petro Porochenko et les Premiers ministres néerlandais Mark Rutte et australien Tony Abbot. De leurs côtés, les policiers néerlandais à la tête de l'enquête internationale sur le crash du vol MH17 en Ukraine ont prévenu hier que la situation autour du site restait « très instable ». De plus, une décision de maintenir un cessez-le-feu sur l'itinéraire qu'ils ont emprunté hier a été prise lors d'une réunion à Minsk du groupe de contact censé dialoguer avec les séparatistes, a indiqué le vice-Premier ministre ukrainien Volodymyr Groïsman.
Toutefois, peu après l'arrivée sur place de huit représentants de l'OSCE, deux Australiens et deux Néerlandais, plusieurs explosions puissantes ont retenti à proximité du site où il reste toujours des débris de l'appareil et des fragments de corps des victimes du Boeing 777 abattu par un missile le 17 juillet avec 298 personnes à bord. En vue de sécuriser les lieux, le Parlement ukrainien a entériné hier l'envoi de jusqu'à 950 membres des forces armées néerlandaises et australiennes dont le déploiement devrait commencer dès aujourd'hui.
Des enquêteurs russes, qui vont faire partie de l'équipe internationale sous l'égide des Pays-Bas, sont, eux, arrivés à Kiev avant de tenter de se rendre sur le site pour examiner les débris de l'avion. Aucun enquêteur chargé d'établir les causes de la catastrophe ne s'y est rendu en raison des problèmes de sécurité.

Missiles sol-air russes
Par ailleurs, Kiev continue de dénoncer l'arrivée incessante d'armes en provenance de Russie et a demandé hier des explications à Moscou sur de nouvelles manœuvres militaires impliquant des missiles sol-air S-300 près de la frontière russo-ukrainienne.
De son côté, la Russie, confrontée dans le contexte ukrainien à la pire crise avec l'Occident depuis la fin de la guerre froide, est frappée par des sanctions dans les secteurs vitaux de l'économie, comme ses grandes banques publiques ou l'énergie. L'UE a d'ailleurs publié hier formellement ses sanctions qui visent notamment le plus grand établissement financier du pays, Sberbank, pour l'instant épargné par Washington et dont l'inclusion dans la liste européenne faisait l'objet de toutes les spéculations tant elle participe au financement de l'économie russe.
Sur le plan militaire, le président Porochenko a déclaré que « les forces armées menaient avec succès l'offensive tous azimuts » et avaient repris « 60 localités en une semaine ». Selon le chef d'état-major, l'Ukraine compte achever en moins d'un mois « la phase active » de son opération militaire contre les séparatistes prorusses lancée à la mi-avril et qui a fait, selon l'ONU, plus de 1 100 morts. Cela dit, l'armée ukrainienne a annoncé avoir perdu onze hommes au cours des dernières 24 heures. Trois civils ont été tués dans des tirs à Lougansk, l'une des capitales régionales des rebelles presque entièrement privée d'eau et d'électricité.
(Source : AFP)

Les experts internationaux ont accédé hier au site du crash de l'avion malaisien en Ukraine malgré de fortes explosions à proximité des lieux contrôlés par les séparatistes prorusses.En effet, les inspecteurs ont enfin réussi à rejoindre le site après plusieurs tentatives avortées depuis dimanche à cause des combats, qui rendaient impossible l'enquête sur ce drame à l'origine d'une...

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