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À La Une - Crash

En retard ou en famille, ils ont échappé au vol MH17

A l'aéroport de Kuala Lumpur, une prière pour les victimes du crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines, en Ukraine. REUTERS/Edgar Su

Alors que 298 personnes, dont au moins 154 Néerlandais, ont trouvé la mort jeudi dans le crash du vol MH17 en Ukraine, ceux qui n'ont pas embarqué, en retard, par soucis d'économie ou pour être en famille, n'en reviennent pas d'avoir échappé à ce vol funeste.

 

Quand Barry Sim s'est rendu compte qu'il n'embarquerait pas dans le même avion que son épouse Nour Azaani et leur bébé de 3 mois, il s'est plaint auprès de son agence de voyage.
"Je voyage de préférence avec Malaysia Airlines et j'ai donc demandé à mon agent qu'il me mette sur le même vol que le reste de ma famille", explique Barry, cité par le quotidien Algemeen Dagblad.
Mais l'avion étant plein, Barry n'a pas pu prendre un ticket sur le vol de midi en partance d'Amsterdam et décide donc de transférer les tickets de sa femme et de sa fille vers le vol du soir: "Nous ne voulions pas voyager séparément".
Si Barry se dit "soulagé" et "béni", ses pensées vont aux familles des nombreuses victimes.


Maarten de Jonge, 29 ans, un cycliste professionnel pour le compte d'une équipe en Malaisie, a également échappé à la catastrophe.
"Au dernier moment, j'ai choisi un vol qui partait dimanche parce qu'il était 300 euros moins cher. Il restait une seule place de libre, que j'ai immédiatement réservée", assure-t-il dans plusieurs médias néerlandais: "C'est donc vouloir faire des économies qui m'a sauvé la vie".


Une autre famille, qui devait se rendre en Australie, via Kuala Lumpur, pour un enterrement est elle arrivée trop tard à l'aéroport pour pouvoir acheter des tickets sur le vol MH17.
"C'est un peu irréel", assure-t-elle à la télévision locale AT5, une petite fille aux boucles blondes dans les bras: "Je n'en reviens pas".

 

Le crash de l'avion malaisien dans une zone ravagée par la guerre civile en Ukraine suscitait vendredi la consternation de la communauté internationale, Washington appelant à une enquête "sans entrave" alors que des experts américains avançaient le tir d'un missile. Les autorités de Kiev et les rebelles se sont immédiatement accusés d'être à l'origine d'un tir supposé avoir causé la catastrophe, sans qu'aucun élément matériel ne permette d'en attribuer solidement le responsabilité.


Des experts des services de renseignement américains estiment que le Boeing 777 de Malaysia Airlines, parti d'Amsterdam pour Kuala Lumpur, a été abattu par un missile sol-air dont l'origine reste cependant encore incertaine. Les experts étudient leurs données pour savoir si l'engin a été tiré par les séparatistes prorusses, selon un responsable sous couvert de l'anonymat.

Plus tôt jeudi, M. Obama avait appelé son homologue ukrainien Petro Porochenko, et les deux hommes avaient souligné que "toutes les preuves sur les lieux du crash" devaient rester en place jusqu'à ce que les enquêteurs internationaux "soient en mesure d'examiner tous les aspects de cette tragédie".

Alors que 298 personnes, dont au moins 154 Néerlandais, ont trouvé la mort jeudi dans le crash du vol MH17 en Ukraine, ceux qui n'ont pas embarqué, en retard, par soucis d'économie ou pour être en famille, n'en reviennent pas d'avoir échappé à ce vol funeste.
 
Quand Barry Sim s'est rendu compte qu'il n'embarquerait pas dans le même avion que son épouse Nour Azaani et leur...

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