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À La Une - Crise

L'Onu cherche un successeur à Lakhdar Brahimi

Plusieurs candidatures seraient déjà à l'étude.

Lakhdar Brahimi, l'émissaire spécial pour la Syrie. Photo AFP

Les Nations unies cherchent un successeur à Lakhdar Brahimi, l'émissaire spécial pour la Syrie, qui compte démissionner prochainement en raison notamment de la décision de Bachar el-Assad d'organiser une élection présidentielle le mois prochain.

Plusieurs candidatures sont étudiées, indique-t-on de sources diplomatiques, dont celle de l'ex-ministre tunisien des Affaires étrangères Kamel Morjane.

Depuis plus d'un an, Lakhdar Brahimi, vétéran de la diplomatie algérienne, ne fait pas mystère de son intention de quitter son poste de représentant spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie. Il y a un an à New York, il déclarait déjà songer chaque jour à sa démission. Lakhdar Brahimi sera en fin de semaine au siège new-yorkais des Nations unies. Il doit rencontrer vendredi le secrétaire général Ban Ki-moon, puis le 13 mai informer le Conseil de sécurité de ses efforts jusqu'ici infructueux pour mettre un terme au conflit syrien. Des diplomates déclarent que la décision de l'émissaire est prise et qu'il ne reste qu'à connaître le moment où il l'annoncera.

(Lire aussi : À un mois de la présidentielle, la violence redouble en Syrie)

Depuis le début de l'année, Lakhdar Brahimi a organisé deux séances de négociations à Genève entre le gouvernement d'Assad et des membres de l'opposition qui n'ont produit aucun résultat. L'émissaire aurait toutefois souhaité poursuivre ce processus pour tenter d'esquisser un début de solution politique.
Mais l'annonce par la Syrie, le 21 avril, de l'organisation d'une élection présidentielle le 3 juin a porté un sérieux coup à ses efforts, ce vote étant largement considéré comme une manière pour le président syrien de défier l'opposition et d'étendre sa mainmise sur le pouvoir.

Avant Brahimi, l'ancien secrétaire général de l'Onu Kofi Annan avait déjà démissionné en août 2012 en se plaignant, à l'instar de son successeur, de la division des membres permanents du Conseil de sécurité face à cette crise. Damas bénéficie du soutien de Moscou, qui a bloqué avec l'appui de la Chine toute tentative pour condamner ou sanctionner le gouvernement syrien depuis le début du conflit en mars 2011.

Kamel Morjane, ministre de la Défense et des Affaires étrangères entre 2005 et 2011 sous la présidence de Zine Ben Ali, tiendrait la corde pour prendre la relève, mais d'autres candidatures sont étudiées, selon un haut diplomate occidental.


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