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À La Une - liban

Scandale à l’école des Makassed : un enseignant renvoyé pour avoir battu ses élèves

Capture d’écran de la vidéo postée sur Youtube montrant un enseignant des Makassed en train de battre un de ses élèves.

Une nouvelle affaire de violence enseignante fait scandale au Liban. Une vidéo a circulé mardi sur Internet qui montre un enseignant battant ses élèves à l’école des Makassed, à Zahrani au Liban-Sud.

L'incident filmé n'est heureusement pas passé inaperçu. L'Association des Makassed a décidé de renvoyer l'enseignant et de se constituer partie civile. Condamnant les "images douloureuses", les Makassed ont également décidé de garder leurs portes fermées demain pour dénoncer l'attitude de l'enseignant en question à l’égard des élèves.

Le ministre de l’Éducation Élias Bou Saab a, de son côté, assuré à la chaîne LBC que le professeur pris en flagrant délit de violence sera écarté de l'enseignement.

 

 

La loi, à travers l'article 186 du code pénal, autorise les enseignants à avoir recours aux punitions corporelles. L'article 186 autorise "les corrections infligées aux enfants par leurs parents ou leurs maîtres dans la mesure où elles sont tolérées par l'usage commun".

Conscient du problème, le ministère de l’Éducation envoie régulièrement et depuis plusieurs années des circulaires aux établissements scolaires publics et privés, interdisant formellement le recours à la violence, sous quelque forme que ce soit.

 

Pour mémoire
Frappé sur la nuque par les élèves, sur ordre de la maîtresse

Écoles : halte à l'enseignement par la violence !

Une nouvelle affaire de violence enseignante fait scandale au Liban. Une vidéo a circulé mardi sur Internet qui montre un enseignant battant ses élèves à l’école des Makassed, à Zahrani au Liban-Sud.
L'incident filmé n'est heureusement pas passé inaperçu. L'Association des Makassed a décidé de renvoyer l'enseignant et de se constituer partie civile. Condamnant les "images...

commentaires (5)

"Conscient du problème, le ministère de l’Éducation envoie régulièrement et depuis plusieurs années des circulaires aux établissements scolaires publics et privés, interdisant formellement le recours à la violence, sous quelque forme que ce soit."..... Et si on faisait mieux, on votait une loi annulant le stupide article 186 du code pénal!!!??? Tiers-monde? PIRE!!!!

Abdallah Shirine

11 h 53, le 26 mars 2014

Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • "Conscient du problème, le ministère de l’Éducation envoie régulièrement et depuis plusieurs années des circulaires aux établissements scolaires publics et privés, interdisant formellement le recours à la violence, sous quelque forme que ce soit."..... Et si on faisait mieux, on votait une loi annulant le stupide article 186 du code pénal!!!??? Tiers-monde? PIRE!!!!

    Abdallah Shirine

    11 h 53, le 26 mars 2014

  • L'EXAGÉRATION EST MAUVAISE. QU'ONT-ILS FAIT CES ÉLÈVES POUR QUE LE PROFESSEUR DÉCIDE DE LEUR DONNER UNE PETITE RACLÉE (FALAQA)... DES CARESSES EN COMPARAISON DES FALAQAS DE NOTRE TEMPS. IL NE S'AGIT PAS DE TRANSPORTS FURIEUX OU DÉCHAÎNEMENTS. J'AI VU LA VIDÉO. DANS NOTRE TEMPS NOUS RECEVIONS DES FALAQAS EN BONNE ET DUE FORME.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 35, le 26 mars 2014

  • L'article 186 autorise "les corrections infligées aux enfants par leurs parents ou leurs maîtres dans la mesure où elles sont tolérées par l'usage commun".Quand est-ce que nos lois moyenageuses seront-elles changees?????

    Michele Aoun

    09 h 07, le 26 mars 2014

  • Intéressant ce phénicien lettré du siècle des "lumières" libanais, il essaie de faire mémoriser l'alphabet aux élèves par le bais de leurs pieds, son enthousiasme professionnel est fouettant. "La violence enseignante est admise par la loi, sous la forme de l'article 186 .... dans la mesure où elles sont tolérées par le commun usage" Superbe pays où la loi cite la violence comme "commun usage"

    Bahijeh Akoury

    06 h 50, le 26 mars 2014

  • La vidéo est très choquante. Vous avez dit un "professeur" ? Il s'agit plutôt d'une brute au sadisme flagrant.

    Halim Abou Chacra

    05 h 02, le 26 mars 2014

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