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À La Une - Femmes de la semaine

Ces femmes qui s’imposent dans le monde de la finance

Du Japon aux Etats-unis, en passant par Chypre et l'Arabie.

Sarah Raskin, numéro deux du Trésor américain, photo prise le 12 novembre 2010. REUTERS/Brian Snyder

Ces derniers jours, les femmes font l'actualité dans le monde de la finance avec des nominations à des postes clés au Japon, en Arabie Saoudite, à Chypre et aux Etats-Unis. Toutes ces nominations sont des premières dans les pays respectifs.

Chie Shinbo, une Japonaise de 48 ans, a été désignée le 5 mars pour prendre la tête d'une banque de fiducie du groupe financier Nomura Holdings, une première au Japon tous types de banques confondus.

Diplômée de la prestigieuse université Waseda, elle était entrée en 1989 chez Nomura, où elle a gravi peu à peu les échelons après avoir débuté comme courtière au moment de la bulle financière. Nouvelles études aux Etats-Unis, changements de postes récurrents, elle a suivi un parcours atypique pour une femme dans ce secteur, en apprenant beaucoup seule sur la trace de vétérans, racontait-elle dans un entretien accordé en décembre à un magazine économique japonais en ligne. Elle est depuis 2012 membre du comité de direction de Nomura Holdings.

En accédant le 1er avril au poste de PDG de Nomura Trust & Banking, elle va prendre une place généralement réservée aux hommes dans un Japon où les fonctions d'encadrement sont presque une chasse gardée masculine.

 

Le jour de la nomination de Chie Shinbo, une autre femme crevait le plafond de verre à des milliers de kilomètres de là.

Dans une Arabie saoudite régie par une stricte application de la loi islamique et où les femmes ont besoin de l'autorisation d'un tuteur pour voyager, travailler ou même se marier, Sarah al-Souhaïmi, Saoudienne, a été nommée à la tête d'une banque d'investissement. Là encore, une première au royaume ultra-conservateur.

Avant de devenir PDG de la NCB Capital, qui gère des avoirs de quelque 12 milliards de dollars, Sarah al-Souhaïmi avait fait carrière dans les finances et occupé de nombreuses fonctions, notamment la vice-présidence du comité de régulation de la Bourse saoudienne.

 

Une première aussi ces derniers jours à Chypre : Chrystalla Georghadji, Chypriote de 58 ans, a été nommée le 11 mars gouverneur de la Banque centrale de son pays après le départ surprise de Panicos Demetriades. Sa nomination doit prendre effet le 11 avril. Mme Georghadji est auditeur général chargée du suivi des dépenses publiques depuis 1998. Dans ses rapports annuels elle a dénoncé les gaspillages et la corruption au niveau des organismes publics.

 

Ça bouge aussi du coté des Etats Unis, puisque Sarah Bloom Raskin, Américaine de 52 ans et ancien gouverneur de la banque centrale américaine, est officiellement devenue le 12 mars la première femme à accéder au rang de numéro deux du ministère du Trésor.

Economiste et juriste de formation, Mme Raskin a été un des sept gouverneurs de la Réserve Fédérale (Fed) de 2010 à 2013. A ce poste, elle a été l'avocate d'une règlementation plus sévère vis-à-vis de l'activité spéculative des banques, après la crise financière de 2008. Le Sénat a confirmé mercredi la nomination de Mme Raskin, qui avait été choisie l'été dernier par le président Barack Obama.

Jamais une femme n'a accédé à ce niveau de responsabilité au Trésor américain, le poste de numéro un -secrétaire au Trésor- ayant toujours été occupé par un homme.

 

Cette nomination intervient cinq mois après celle de Janet Yellen, première femme à diriger la Fed en cent ans d'histoire.

 

Ces derniers jours, les femmes font l'actualité dans le monde de la finance avec des nominations à des postes clés au Japon, en Arabie Saoudite, à Chypre et aux Etats-Unis. Toutes ces nominations sont des premières dans les pays respectifs.
Chie Shinbo, une Japonaise de 48 ans, a été désignée le 5 mars pour prendre la tête d'une banque de fiducie du groupe financier Nomura...

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