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Fin du suspense : les religieuses de Maaloula libres après trois mois de captivité

Les nonnes de nationalité libanaise et syrienne avaient été enlevées début décembre par des hommes armés en Syrie.

Capture d'écran d'une vidéo montrant les religieuses lorsqu'elles étaient encore captives. Photo al-Jazeera

Les religieuses de la ville syrienne de Maaloula, enlevées depuis décembre dernier par des rebelles syriens, ont été enfin libérées dimanche soir et remises aux forces de la Sûreté générale qui les attendaient dans la localité de Ersal, dans la Békaa libanaise. La remise en liberté des treize nonnes et des trois auxiliaires du monastère grec orthodoxe de Sainte Tecla, à Maaloula, une ville chrétienne proche de Damas, devait avoir lieu plus tôt dans la journée, mais "plusieurs obstacles" avaient retardé leur libération, selon l'Agence nationale d'information (ANI), sans donner plus d'informations.

Les religieuses, de nationalité syrienne et libanaise, doivent se rendre à Damas via le poste-frontière de Masnaa.

Les négociations ont été menées par le chef de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, et le chef des renseignements du Qatar Ghanem al-Kubeissi, arrivé dimanche à Beyrouth. Les deux hommes avaient déjà joué un rôle important dans la libération de pèlerins chiites libanais enlevés par les rebelles dans le nord de la Syrie en octobre 2013.

Les religieuses, de nationalité libanaise et syrienne, avaient disparu en décembre après l'entrée d'insurgés islamistes dans la vieille ville de la localité chrétienne de Maaloula, au nord de Damas. Un moment retenues dans le monastère grec orthodoxe de Sainte Tecla à Maaloula, elles avaient ensuite été conduites à Yabroud, à une vingtaine de kilomètres plus au nord, où l'armée gouvernementale mène actuellement une opération.

S'adressant aux journalistes à la frontière syro-libanaise, l'archevêque Louka al Khouri, patriarche adjoint des Grecs orthodoxes de Syrie, avait salué la libération des religieuses. "Ce que l'armée syrienne a réalisé à Yabroud a facilité cette évolution", a-t-il dit.

Peu après la disparition des religieuses, des rebelles islamistes avaient annoncé qu'elles étaient leurs "invitées" et que leur libération ne tarderait pas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG proche de l'opposition syrienne, les ravisseurs étaient des membres du Front al Nosra, groupe lié à el-Qaëda.

Dans une vidéo diffusée en décembre par la chaîne de télévision qatarie al-Jazeera, les religieuses disaient être en bonne santé.

Le contact était perdu depuis mercredi avec les religieuses du monastère grec-orthodoxe de Sainte Tecla.
Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, compte un grand nombre d'églises. Elle doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ.

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Les religieuses de la ville syrienne de Maaloula, enlevées depuis décembre dernier par des rebelles syriens, ont été enfin libérées dimanche soir et remises aux forces de la Sûreté générale qui les attendaient dans la localité de Ersal, dans la Békaa libanaise. La remise en liberté des treize nonnes et des trois auxiliaires du monastère grec orthodoxe de Sainte Tecla, à Maaloula,...

commentaires (1)

Elles sont a Teheran , la ? c'est des nonnes en tchador ?? ouhhhh les pauvres sorties des griffes des salafowahabites binsaoudiques , oh mon Dieu ...

FRIK-A-FRAK

22 h 50, le 09 mars 2014

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Commentaires (1)

  • Elles sont a Teheran , la ? c'est des nonnes en tchador ?? ouhhhh les pauvres sorties des griffes des salafowahabites binsaoudiques , oh mon Dieu ...

    FRIK-A-FRAK

    22 h 50, le 09 mars 2014

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