Terrorisme : les dirigeants libanais saluent l'accomplissement de l'armée

Les dirigeants libanais ont salué mercredi les réalisations de l'armée libanaise et de la direction des renseignements après l'arrestation de Naïm Abbas, un responsable au sein des brigades Abdallah Azzam, et l'interception de deux voitures piégées, l'une à Beyrouth et l'autre dans la Bekaa.

Après avoir applaudi les exploits de l'armée en matière de démantèlement de cellules terroristes, le président Michel Sleiman a mis l'accent sur la nécessité de ne faire preuve d'aucun laxisme, exprimant son ferme soutien à l'armée et aux agences de sécurité dans la poursuite des fauteurs de troubles.

Le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, a, lui aussi, salué l'armée libanaise pour ses réalisations "extraordinaires" en matière de sécurité. "Une fois de plus l'armée libanaise, en coopération avec le reste des organes sécuritaires, a prouvé qu'elle incarne la sauvegarde du pays et des Libanais", a déclaré M. Mikati dans un communiqué publié mercredi par son bureau de presse. Il a souligné, à la suite d'un entretien avec le commandant en chef de l'armée, que la troupe est capable de protéger la nation des "complots malveillants" qui se trament à son encontre. Il a également pressé les Libanais de faire preuve de vigilance dans cette période critique que traverse la région.

Le président de la Chambre, Nabih Berri, de son coté, a mis l’accent sur la nécessité d’unir les efforts en vue de faire face aux dangers qui menacent les Libanais, appelant à soutenir l’armée dans la lutte contre le terrorisme.

"Le Liban a pu encore une fois échapper à une catastrophe complotée par une puissance machiavélique", a renchéri le Premier ministre désigné, Tammam Salam, lors d'un entretien téléphonique avec le commandant en chef de l'armée, Jean Kahwaji.

L'ancien chef du gouvernement, Saad Hariri, a, en outre, jugé que cet accomplissement doit être une "opportunité d'accorder aux organes sécuritaires la confiance nécessaire pour leur permettre de s'acquitter de leurs tâches, alors que le Liban et la région traversent une période délicate".