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Moyen Orient et Monde - Anniversaire

L’Iran célèbre 35 ans de révolution islamique

Rohani appelle à des négociations « justes » avec l'Occident sur son programme nucléaire.

À Téhéran et dans les principales villes d’Iran, la foule s’est rassemblée aux cris de « Mort à l’Amérique », toujours considérée comme l’ennemi historique malgré un dialogue renoué lors des négociations nucléaires. Atta Kenare/AFP

Les autorités iraniennes fêtaient hier le 35e anniversaire de la révolution islamique, marqué par des avancées dans les négociations nucléaires avec les grandes puissances, dont l'ennemi historique américain.
En début de matinée, plusieurs dizaines de milliers de personnes affluaient autour de la place Azadi, au centre de Téhéran, selon un journaliste de l'AFP. Pour faire attendre la foule, très familiale, les organisateurs avaient prévu des radiocrochets de chansons à la gloire de la révolution ou des concours « d'effigies de l'Arrogance », en référence aux pays occidentaux. La journée du 11 février, le 22 Bahman dans le calendrier iranien, est l'occasion de défilés hauts en couleur dans tout le pays pour rappeler l'arrivée au pouvoir de l'imam Khomeyni et la chute du régime du chah. Comme dans les principales villes d'Iran, la foule s'était rassemblée en matinée aux cris de « Mort à l'Amérique », toujours considéré comme l'ennemi historique malgré un dialogue renoué lors des négociations nucléaires. Un drapeau américain long de 60 mètres a été brûlé.
À l'occasion des festivités, le président Hassan Rohani a réclamé des négociations « justes » avec les grandes puissances. « L'Iran est déterminé à mener des négociations justes et constructives dans le cadre des règles internationales et nous espérons qu'une telle volonté existe aussi chez les autres », a déclaré M. Rohani dans un discours devant plusieurs dizaines de milliers de personnes à Téhéran. Ces négociations « sont un test historique pour l'Europe et les États-Unis » qui ont décrété « des sanctions brutales, illégales et mauvaises », a ajouté le président iranien, dénonçant les récentes déclarations du secrétaire d'État John Kerry sur des options militaires « prêtes et préparées » si Téhéran ne respectait pas l'accord de Genève. « L'option d'une action militaire contre l'Iran n'existe sur aucune table au monde », a-t-il assuré. Le président iranien a aussi écarté tout abandon du programme nucléaire iranien, soulignant que « le chemin (...) vers le sommet du progrès et de la science, notamment la technologie nucléaire civile, se poursuivra ».
Depuis son élection, le président Rohani, qualifié de modéré, a entamé une politique de rapprochement avec la communauté internationale, essentiellement pour mettre fin aux sanctions occidentales décrétées contre Téhéran en raison de son programme nucléaire controversé. Fin novembre à Genève, l'Iran a conclu avec le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) un premier accord de six mois sur un gel de certaines activités nucléaires en échange d'une levée partielle des sanctions qui étranglent son économie. Ces négociations, qui reprennent le 18 février, doivent permettre de parvenir à un accord global et définitif garantissant à la communauté internationale la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien. Mais elles promettent d'être difficiles, les responsables iraniens soulignant leur « manque de confiance » dans les États-Unis.
Hassan Rohani bénéficie du soutien de l'ayatollah Khamenei pour mener ces négociations à travers son charismatique chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif. Mais ce dialogue est dénoncé par les conservateurs, qui estiment trop importantes les concessions faites aux Occidentaux. « Il faut se demander pourquoi certains sont prêts à vendre à bas prix la grandeur et la puissance de l'Iran pour obtenir la fin de l'animosité des États-Unis », a ainsi déclaré Mohammad Ali Jafari, le chef des gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamiste.
À la veille des festivités, l'Iran a annoncé le lancement réussi de deux missiles de nouvelle génération « avec une très grande capacité de destruction », selon le ministre iranien de la Défense Hossein Dehgan. L'Iran assure toutefois que son arsenal est uniquement dédié à la défense de ses frontières et ne sera utilisé qu'en cas d'attaque.

(Source : AFP)

Les autorités iraniennes fêtaient hier le 35e anniversaire de la révolution islamique, marqué par des avancées dans les négociations nucléaires avec les grandes puissances, dont l'ennemi historique américain.En début de matinée, plusieurs dizaines de milliers de personnes affluaient autour de la place Azadi, au centre de Téhéran, selon un journaliste de l'AFP. Pour faire attendre la...

commentaires (4)

ET NOUS, AU LIBAN, 40 ANS DE GUERRE " ABRUTIQUE " ! PAS FRANçAIS ? MAIS VOUS L'AVEZ COMPRIS QUAND MÊME...

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 53, le 13 février 2014

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Commentaires (4)

  • ET NOUS, AU LIBAN, 40 ANS DE GUERRE " ABRUTIQUE " ! PAS FRANçAIS ? MAIS VOUS L'AVEZ COMPRIS QUAND MÊME...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 53, le 13 février 2014

  • Pathétiques !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 15, le 13 février 2014

  • Une marche inexorable vers l'avant pour plus de progres face a la barbarie salafowahabite alliee au sionisme mondial ...carry on !

    FRIK-A-FRAK

    18 h 50, le 12 février 2014

  • Ils s'auto célèbre leurs 35 ans de règne Théocratique de style Nazi. Pauvres Iraniens!

    Pierre Hadjigeorgiou

    13 h 59, le 12 février 2014

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