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Économie - Liban - Conjoncture

BM : le potentiel de croissance du Liban poursuit sa tendance baissière

L'écart entre le potentiel de croissance du pays et le PIB réel ne cesse de poursuivre sa tendance à la baisse amorcée en 2011, selon le dernier rapport de la Banque mondiale.

Dans son dernier rapport, la Banque mondiale (BM) a estimé le potentiel de croissance du PIB au Liban à 3,6 % en 2014, contre des prévisions de 2,7 % dans les pays en développement (PED) de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA), un taux de 5,7 % pour les PED dans le monde et de 3 % pour l'économie mondiale.


Le taux de croissance prévu par la BM pour le Liban ferait du Liban la 72e économie mondiale parmi 108 pays en voie de développement dans le monde et la 3e parmi les PED de la région MENA. Dans le monde, la croissance libanaise serait alors similaire à celle du Paraguay, de l'Égypte ou de la Tunisie, plus élevée que celle du Honduras (3,5 %), du Mali (3,4 %), et de l'Algérie (3,2 %), mais moins performante que celle de la Namibie, du Madagascar et de la Guyane (3,8 % chacun) et du Pakistan (3,7 %). Dans la région, les prévisions de croissance de la BM pour le Liban placent le pays à égalité avec l'Égypte et la Tunisie, mais après la Jordanie (4,4 %) et le Maroc (4,2 %).


En parallèle, la Banque mondiale a estimé l'écart entre la croissance économique actuelle au Liban et celle estimée pour 2014 à -3,2 points contre -5,6 points pour les pays en voie de développement de la région, -1,2 points pour les PED dans le monde et de -0,9 % pour la croissance économique mondiale.


L'écart entre le PIB projeté par la BM et le PIB réel libanais est le 16e plus important parmi 68 économies en développement ayant un écart négatif entre leur croissance réelle et potentielle, selon la Banque mondiale. L'écart entre la croissance économique actuelle au Liban et celle estimée pour 2014 est en outre le 6e plus important parmi les pays de la région. Dans le monde, le pays du Cèdre fait tout de même mieux que Madagascar (-3,5 %), l'Iran (-3,7 %) et Saint-Vincent-et-Grenadine (-3,8 %). Le Liban arrive cependant après l'Arménie et le Tchad (-3,1 % chacun) et la Bulgarie (-3 %). Dans la région, le Liban fait mieux que la Syrie (-46,8 %), l'Égypte (-5,4 %), la Tunisie (-4,8 %), le Yémen (-4,6) et l'Iran.


Il est important de souligner que le potentiel de croissance du Liban poursuit sa tendance à la baisse depuis 2011, chutant de 5,1 % en 2010 à 4,8 % en 2011, 4,4 % en 2012 et 4 % en 2013. À titre de comparaison, le potentiel de croissance moyen du PIB libanais sur la période 2000-2009 était de 3,6 %.


Le potentiel de croissance estimé pour le Liban classe le pays 59e parmi les pays en voie de développement et 3e dans la région. Dans le monde, le Liban est arrivé à égalité avec le Nicaragua et la Turquie, mais a fait mieux que le Malawi, le Gabon et le Sénégal (3,9 % chacun) mais moins bien que la Guyane, le Surinam, le Bénin, le Costa Rica et le Népal (4,1 %). Dans la région, le potentiel de croissance libanais est inférieur à celui de la Jordanie (4,3 %) et celui du Maroc (4,2 %).


Par ailleurs, l'écart entre la croissance actuelle du PIB et son potentiel est passé à -1,7 points en 2013 contre -1,6 points en 2012, 4,6 points en 2011 et 6,4 points en 2010.

Dans son dernier rapport, la Banque mondiale (BM) a estimé le potentiel de croissance du PIB au Liban à 3,6 % en 2014, contre des prévisions de 2,7 % dans les pays en développement (PED) de la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA), un taux de 5,7 % pour les PED dans le monde et de 3 % pour l'économie mondiale.
Le taux de croissance prévu par la BM pour le Liban ferait...

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