Washington et Londres ont suspendu leur aide non létale à l'opposition syrienne, a-t-on appris auprès des ambassades américaine et britannique à Ankara. Les deux pays livrent de l'aide dite non létale, notamment des radios et des véhicules, aux seuls rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), par crainte de la voir tomber entre les mains des groupes jihadistes qui combattent le régime de Damas.
« À cause de cette situation, les États-Unis ont suspendu toute fourniture d'assistance non létale vers le nord de la Syrie », a indiqué un porte-parole de l'ambassade américaine, T.J. Grubisha. Celui-ci, qui s'est dit « inquiet » de la saisie par les forces islamistes des installations de l'opposition, a toutefois précisé que l'assistance purement humanitaire n'était pas remise en cause par cette décision, car distribuée par le biais d'organisations internationales et non gouvernementales.
Les tensions sont montées entre le Front islamique, créé le 22 novembre par la fusion de sept groupes islamistes, et l'ASL, la coalition rebelle chapeautée par l'opposition en exil appuyée par l'Occident, bien que les deux camps luttent pour la chute du régime de Bachar el-Assad. Le Front islamique s'était emparé samedi de dépôts d'armes appartenant à d'autres groupes rebelles près de la frontière avec la Turquie. Le passage de Bab el-Hawa est géré par plusieurs formations rebelles du côté syrien, et plusieurs d'entre elles disposent d'un siège près de ce point frontalier.
Parallèlement, la Turquie a décidé de fermer mardi, « en raison des combats » entre les factions syriennes, le poste-frontière de Cilvegözü (province turque de Hatay), important point de passage entre la Turquie et la Syrie, en face de Bab el-Hawa, selon un communiqué du ministère turc des Douanes hier. « Il s'agit d'une mesure temporaire », a souligné une source turque, qui a assuré que cela n'affectera pas l'entrée en Turquie de déplacés syriens.
Par ailleurs, le « réseau Honein », un forum en ligne qui publie régulièrement des communiqués de jihadistes, a appelé l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupe lié à el-Qaëda, à libérer le reporter Javier Espinosa et le photographe Ricardo Garcia Vilanova, deux journalistes espagnols enlevés en Syrie en septembre, assurant que ces reporters étaient « un bon canal pour défendre (la) cause » jihadiste.
Enfin, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé hier à Téhéran que les « pays responsables » doivent agir pour que la conférence internationale de paix sur la Syrie prévue le 22 janvier à Genève « aboutisse à un résultat ». « Ceux qui sont contre (un tel résultat) font preuve d'un manque d'engagement face aux demandes de la communauté internationale », a-t-il ajouté.
(Source : AFP)
commentaires (3)
Hou la la ! mais c'est que baba idriss a detale au qatar la petite bensaoudie !! si vous aviez vu les armes " non lethales" qu'il a abandonne aux salafowahabites , des chars, des canons , c'est pas lethal ca pour les yankys . Mais rien a craindre puisque d'apres certains cerveaux gruyeres ces armes vont revenir a l'armee reguliere de Bashar , vu que les salafowahabites roulent pour lui . MDR.
FRIK-A-FRAK
18 h 36, le 12 décembre 2013