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Culture

Le Salon du livre arabe de Beyrouth en sa 57e édition

Coup d'envoi du 57e Salon du livre arabe de Beyrouth le vendredi 6 décembre, à 16h, au BIEL, sous le patronage de Nagib Mikati.

Samih el-Baba, Fadi Tamim, Mohammad Baalbacki et Nabil Édouard Abdelhak.

Le programme de ce rendez-vous infaillible de la culture arabe a été rendu public hier, au siège du syndicat de la presse, par le président des lieux, Mohammad Baalbacki, entouré de Fadi Tamim, président du Club culturel arabe, de Samih el-Baba, directeur du Salon, et le vice-président du syndicat de l'Union des éditeurs, Nabil Édouard Abdelhak.
Pour le président Baalbacki, le verbe est l'arme que le Libanais devrait brandir contre l'ignorance et la sottise. « Ce Salon immortel, qui a résisté aux pires années de la guerre, est la preuve vivante que notre peuple saura triompher contre les forces négatives et destructrices », a-t-il martelé avant d'être applaudi par l'assistance.
Organisé conjointement par le Club culturel arabe et le syndicat de l'Union des éditeurs, ce Salon accueille en cette 57e édition (du 6 au 19 décembre) près de 210 maisons d'édition libanaises et 55 arabes, ainsi que sept pays de la région : l'Arabie saoudite, le Koweït, le sultanat d'Oman, la Libye, l'Irak, la Palestine et le Liban.
On note également la participation de plus de 14 associations culturelles et centres de recherche, dont le Centre national de la culture du Koweït, le Comité national de l'Unesco et les Nations unies.
Outre les nombreuses signatures, rencontres avec les auteurs et conférences, signalons les hommages à de nombreuses personnalités culturelles du pays, dont une conférence autour de l'œuvre dramaturgique de Yaacoub Chedraoui. « Nous avons tenu également à saluer la mémoire et l'œuvre des frères Flayfel, qui ont laissé un legs musical important de chansonnettes nationales, éducatives et prônant le sens civique », a précisé Tamim.
Le programme, réalisé sur les conseils judicieux des journalistes Majida Dagher, Abido Bacha et Ahmad Bzoun, comporte également des soirées poétiques, dont une consacrée à l'éminent poète marocain Abdelatif Laabi, l'un des invités du Salon. Ainsi qu'une table ronde autour de l'œuvre d'Amin Maalouf, une autre sur l'œuvre poétique de Mohammad Ali Chamseddine et un grand nombre de conférences sur des thèmes très divers, allant de la poésie aux livres, en passant par la santé et les arts culinaires.
À noter la participation de l'ambassade d'Espagne et du Centre culturel Cervantès qui animent deux soirées artistiques, l'une sur leur stand et l'autre dans la salle de conférences.
À ne pas omettre le concours de poésie organisé par le Club culturel arabe qui met en compétition « live » les étudiants libanais en joute devant le public du Salon.
Et, last but not least, signalons une caractéristique marquante et agréable de cette édition: des musiciens du Conservatoire national se sont portés volontaires pour animer les allées du Salon et rendre ainsi la visite de ces lieux achalandés de livres, rythmée par des musiques diverses. Le Salon du livre arabe se décline donc cette année en musique...

Le programme de ce rendez-vous infaillible de la culture arabe a été rendu public hier, au siège du syndicat de la presse, par le président des lieux, Mohammad Baalbacki, entouré de Fadi Tamim, président du Club culturel arabe, de Samih el-Baba, directeur du Salon, et le vice-président du syndicat de l'Union des éditeurs, Nabil Édouard Abdelhak.Pour le président Baalbacki, le verbe est...
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