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Dernières Infos - Dans la presse

A Sydney, des adolescents libanais pris dans l’engrenage de la violence

"Les meurtres et les activités illégales font partie de notre vie quotidienne. Le problème que nous rencontrons à Sydney est une copie de ce que nous avons vécu au Liban"

Vue de loin, la ville de Bankstown, au sud-ouest de Sydney, représente un modèle de multiculturalisme. Cette cité est un fief de la communauté libanaise émigrée et est parsemée de mosquées, temples et églises. Des hommes aux traits moyen-orientaux conversent amicalement en arabe dans des cafés, alors que des femmes, voilées flânent dans le centre commercial, rapporte le magazine américain Time.

 

Mais en regardant de plus près, peut-on lire dans un article daté du 11 octobre, on découvre l’histoire d’une communauté terrorisée par certains de ses propres membres. Les restaurateurs de Bankstown paient en effet jusqu’à 50.000 dollars par an en services de sécurité pour éviter de voir leurs commerces détruits et incendiés dans les violences entre sunnites et chiites, alors que des familles rivales échangent des tirs et se livrent au trafic de la drogue das un apparente impunité.

 

"Au cours des dernières décennies, nous n’avons pas connu la paix au Liban", explique Pierre Semaan, de la Fondation chrétienne libano-australienne, au Time. "Les meurtres et les activités illégales font partie de notre vie quotidienne. Le problème que nous rencontrons à Sydney est une copie de ce que nous avons vécu au Liban", poursuit-il.

 

Ces affirmations sont confirmées au magazine par le lieutenant-colonel Rony Ghanem des Forces de sécurité intérieure (FSI) libanaises. "Nous craignons qu’il y ait un lien entre ces gens d'ici et ceux ,comme eux,restés au Liban", a-t-il indiqué lors d’une visite de trois mois en Australie pour un échange d’informations sur le crime organisé.

 

Plus de 70 attaques à main armée à partir de voitures ont lieu à Sydney depuis le début de l’année, la plupart se sont produites à Bankstown. Ce genre d’attaques n’a fait son apparition qu’au milieu des années 1990, lorsque les enfants et les petits-enfants d’immigrés libanais ont surgi sur la scène du crime organisé, ajoute le journal.

 

Keysar Trad, un éducateur d’origine libanaise, estime que la criminalité dans la communauté libanaise est le résultat de parents très stricts, qui attendent de leurs enfants d’exceller à l’école, et du racisme auquel ils font face. "Rejetés à l’école, confrontés à une discipline stricte à la maison, les adolescents vont chercher à se faire respecter dans la rue", dit-il.

 

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Vue de loin, la ville de Bankstown, au sud-ouest de Sydney, représente un modèle de multiculturalisme. Cette cité est un fief de la communauté libanaise émigrée et est parsemée de mosquées, temples et églises. Des hommes aux traits moyen-orientaux conversent amicalement en arabe dans des cafés, alors que des femmes, voilées flânent dans le centre commercial, rapporte le magazine...