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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

Téhéran prêt à « apaiser les inquiétudes de l’Occident »

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a qualifié hier de « grand succès » le récent rapprochement entre Téhéran et Washington, et affirmé avoir fait un malaise à la suite des critiques de la presse conservatrice qui estimait que ces contacts étaient prématurés.
Mardi, le quotidien ultraconservateur Kayhan avait rapporté des propos attribués à Mohammad Zarif devant des députés, admettant que ces contacts étaient une erreur. « La discussion de Rohani et ma longue rencontre avec Kerry étaient déplacées », avait titré le journal, considéré comme proche du guide suprême iranien Ali Khamenei. Le quotidien reprenait l’expression de l’ayatollah Khamenei qui avait critiqué samedi « une partie » de la visite à l’ONU. Parallèlement, M. Zarif a nié la véracité des propos qui lui ont été attribués. « C’est regrettable qu’une heure et demie de discussion sérieuse, honnête et privée (...) soit résumée en quatre phrases (dont) le contenu ne correspond pas à ce que j’ai dit », a-t-il affirmé sur Facebook.

« Pas positif »
Alors que M. Zarif doit se rendre à Genève les 15 et 16 octobre pour la reprise des négociations entre l’Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran, le président du Parlement iranien Ali Larijani considère « positivement » cette conférence tant attendue et y voit une « fenêtre d’opportunité » pour résoudre le problème.
Dans une conférence de presse hier à Genève où il assiste à une conférence de l’Union interparlementaire (UIP, l’Organisation internationale des Parlements), M. Larijani, qui a été un temps le négociateur iranien sur le dossier nucléaire, a estimé qu’un « groupe de pays lançait des menaces contre mon pays, ils cherchent maintenant une solution politique, je considère que c’est un pas positif ». « Si l’Occident a vraiment des inquiétudes, nous pourrons les apaiser », avait assuré M. Larijani dans un entretien au quotidien français Le Monde daté d’aujourd’hui, tandis que les États-Unis se sont dit « prêts à discuter, prêts à écouter » ce que Téhéran proposera. « Le plus important est de bâtir la confiance (...) (et pour cela) vous devez avoir un plan ; il va s’agir de négociations très sérieuses », a estimé M. Larijani qui refuse de voir dans ces négociations « un accord commercial » où chacun donne quelque chose. Interrogé sur le fait que Washington affirme qu’un éventuel recours à la force est toujours sur la table, M. Larijani a affirmé qu’en Iran, « personne ne prête beaucoup d’importance à ces menaces ».
(Source : AFP)
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a qualifié hier de « grand succès » le récent rapprochement entre Téhéran et Washington, et affirmé avoir fait un malaise à la suite des critiques de la presse conservatrice qui estimait que ces contacts étaient prématurés.Mardi, le quotidien ultraconservateur Kayhan avait rapporté des propos attribués à Mohammad...

commentaires (3)

Charmant le titre ...! j'aurais (en toute modestie) préféré ...'Téhéran essaye d'apaiser ces inquiétudes sur le compte de l'occident...'

M.V.

12 h 40, le 10 octobre 2013

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Commentaires (3)

  • Charmant le titre ...! j'aurais (en toute modestie) préféré ...'Téhéran essaye d'apaiser ces inquiétudes sur le compte de l'occident...'

    M.V.

    12 h 40, le 10 octobre 2013

  • COMME SI CES MOLLÂHS PER(S)CÉS, POUVAIENT INQUIÉTER DES "OCCIDENTAUX" DÉVELOPPÉS !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    09 h 02, le 10 octobre 2013

  • IL FAUT DE LA BONNE VOLONTÉ DES DEUX PARTIES.

    SAKR LOUBNAN

    07 h 47, le 10 octobre 2013

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