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Moyen Orient et Monde - Nucléaire / L’après-Ahmadinejad

Téhéran veut « lever les inquiétudes » internationales

L’Iran veut « lever les inquiétudes » internationales sur son programme nucléaire, a assuré hier le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, après un entretien téléphonique avec la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton... un premier pas vers la rupture de l’image inflexible de l’Iran sous Ahmadinejad. « Lever les inquiétudes internationales est dans notre intérêt car les armes atomiques ne font pas partie de la politique de la République islamique », a ainsi déclaré M. Zarif.
Un autre responsable iranien, Ali Akar Salehi, chef de l’Organisation de l’énergie atomique (OIEA), s’est lui aussi montré conciliant. Ce titulaire d’un doctorat en science nucléaire des États-Unis a affirmé que l’Iran « comprenait » les inquiétudes de la communauté internationale. « Nous sommes prêts à les lever en utilisant toutes les conventions, tous les règlements et les mécanismes au niveau international », a déclaré M. Salehi dans un entretien avec l’agence IRNA. Il n’a pas rejeté une éventuelle ratification du protocole additionnel au traité de non-prolifération qui permet des inspections-surprises des sites nucléaires iraniens. Mais, a-t-il dit, « il faudra que l’autre partie reconnaisse tous nos droits en matière nucléaire ».
Mme Ashton a pour sa part confirmé qu’elle prévoyait de rencontrer M. Zarif pendant l’Assemblée générale de l’ONU. « J’espère que nous allons fixer des dates pour un nouveau round de négociations lors de notre rencontre à New York », a-t-elle ajouté, précisant que sa conversation téléphonique avec M. Zarif était la troisième « ces dernières semaines ».

Sanctions annulées
Parallèlement, le tribunal de l’Union européenne a annulé hier des sanctions décidées par l’UE à l’encontre de sept établissements financiers et d’un ressortissant iranien en raison de leurs liens présumés avec le programme nucléaire controversé de Téhéran. Dans son arrêt, le tribunal qui siège à Luxembourg a estimé que l’UE « n’avait pas apporté la preuve des faits » qu’elle imputait à certaines des sociétés mises en cause ou qu’elle avait commis « une erreur d’appréciation » ou « violé l’obligation de motivation et l’obligation de communiquer » à l’égard d’autres sociétés impliquées. En conséquence, le gel des avoirs décidé à l’encontre de ces établissements financiers et de Naser Bateni, directeur d’une des sociétés incriminées, a été annulé. Cependant, a précisé le tribunal, l’annulation des sanctions n’aura pas d’effet immédiat. Les sanctions sont maintenues jusqu’à l’expiration du délai du pourvoi, soit encore deux mois et dix jours, ou, si un pourvoi était introduit, jusqu’au rejet de celui-ci. Pendant cette période, l’UE garde la possibilité de décider de nouvelles sanctions à l’encontre des personnes et des entités visées, a rappelé le tribunal.
Il a en revanche confirmé les sanctions contre deux autres établissements financiers : l’Europäisch-iranische Handelsbank et la Bank Melli Iran, estimant que le fait d’avoir assuré le paiement des bourses d’études pour le compte de l’OIEA constituait « un appui à la prolifération nucléaire ».

(Source : AFP)
L’Iran veut « lever les inquiétudes » internationales sur son programme nucléaire, a assuré hier le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, après un entretien téléphonique avec la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton... un premier pas vers la rupture de l’image inflexible de l’Iran sous Ahmadinejad. « Lever les inquiétudes...

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