Inauguration hier du Salon Wedding Folies en présence du conseiller du ministre du Tourisme, Fadi Abboud, du directeur général de Promofair, Nabil Baz, du président de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth (CCIAB), Mohammad Choucair, de Miss Liban, Rina Chibany, et de sa première dauphine, Romy Chibany.
Voilà dix ans déjà que le Salon du mariage Wedding Folies fait rêver le public et attire des centaines de professionnels. De la haute couture aux éclairages high-tech, en passant par les incontournables ensembles de zaffé et les spécialistes de la décoration florale, les mille et un métiers du monde du mariage sont devenus au fil des années une attraction en soi. C’est donc une institution devenue incontournable qui a été inaugurée hier au BIEL, à Beyrouth, sous le haut patronage du ministre du Tourisme, Fadi Abboud – malheureusement indisposé ce jour-ci. Il était représenté par son conseiller, en présence de nombreux représentants des secteurs public et privé, dont le directeur général de Promofair, Nabil Baz, et le président de la Chambre de commerce et d’Industrie de Beyrouth (CCIAB), Mohammad Choucair.
La dixième édition de Wedding Folies, organisée par la société événementielle Promofair, sera ouverte au public jusqu’au 10 février. Hébergeant quelque 250 exposants sur 14 000 mètres carrés, ce Salon du mariage, l’un des plus grands en termes de taille, organisé par la compagnie (+6 % cette année), est prévu d’accueillir 25 000 à 30 000 visiteurs, et ce malgré une économie en berne et un climat politico-sécuritaire chroniquement instable.
« Une bouffée d’air frais »
« Le marché du mariage ne connaît pas la crise, c’est sûr », s’est félicité Nabil Baz, lors d’un entretien avec L’Orient-Le Jour, reconnaissant pourtant que le climat des affaires au Liban n’est pas au mieux de sa forme.
« La récession, la cherté de vie et surtout l’instabilité minent la consommation locale et la confiance des investisseurs », a-t-il déploré. « Nous n’en pouvons plus d’entendre parler des incidents sécuritaires, des conflits politiques (...) Le pays veut vivre, et les professionnels veulent travailler avec sérénité », a-t-il martelé. Mais, a-t-il poursuivi, « en dépit de la crainte omniprésente qu’un incident survienne, nous avons maintenu l’événement et choisi, au contraire, de le développer encore plus. Wedding Folies vend du rêve et permet aux Libanais, l’espace d’un instant, d’oublier leurs tracas quotidiens. C’est une bouffée d’air frais pour tous ».
Comme chaque année, le luxe a occupé une part importante de ce Salon représentatif d’une industrie du mariage toujours plus créative... et extravagante. Du complexe balnéaire somptueux à la joaillerie, les futurs mariés libanais ne semblent pas découragés par les dépenses, pouvant grimper à plusieurs dizaines de milliers de dollars. « Effectivement, la demande est soutenue », a acquiescé Johnny Medawar, responsable de la communication de l’agence de voyages Wild Discovery, affiliée au groupe Johnny R. Saadé Holdings. « Les voyages de noces sont un must incontournable pour les jeunes mariés, toujours plus friands de parcours originaux », a-t-il ajouté. Un marché solide, donc, qui n’est pas près de s’essouffler de sitôt. Le Salon Wedding Folies a encore de beaux jours devant lui...
commentaires (0)
Commenter