Le chef du Front de lutte nationale, Walid Joumblatt, a applaudi hier à l’initiative du chef de la coalition nationale syrienne, Moaz el-Khatib, pour « sa position courageuse grâce à laquelle il espère sauver la Syrie des mains de ce régime qui tue son peuple de manière barbare ». M. Joumblatt s’exprimait dans le cadre de son article hebdomadaire dans l’organe du Parti socialiste progressiste, al-Anba’.
« Il est possible que sa mission s’avère quasi impossible, mais il est clair qu’il n’y a pas pour l’heure d’autres solutions (...) notamment pour parvenir à la phase transitoire qui verra inévitablement un transfert des prérogatives du président syrien au gouvernement transitoire », a-t-il dit, préconisant la nécessité d’entourer et de soutenir le chef de la coalition à un tournant aussi délicat de la crise syrienne, surtout que la récente initiative prise par Moaz el-Khatib semble être le dernier choix, « alors que la communauté internationale se croise les bras en regardant les massacres que commet le régime au quotidien ».
« Il est demandé aux États qui continuent de soutenir le régime syrien et de refuser toute ingérence externe, à l’instar de la République islamique et la Russie, d’aider à mettre un terme à la guerre et de parvenir à mettre en place une solution politique », a lancé le leader druze. À défaut d’une solution pacifique, a ajouté M. Joumblatt, « le sang continuera de couler en Syrie quotidiennement et les massacres qui ont lieu dans ce pays risquent d’avoir des répercussions sur l’ensemble de la région, remettant sérieusement en cause la sécurité au Proche-Orient et ouvrant la voie devant des guerres multiples ». « Cela est-il dans l’intérêt de la Russie ou de l’Iran? » s’est-il demandé.
« Cela dit, a ajouté le député, cela n’ôte rien à l’importance des efforts monstres déployés pour consolider et protéger les acquis des comités révolutionnaires en Syrie et de l’Armée syrienne libre sur le terrain et qui doivent se poursuivre en termes d’aides financières et militaires afin que le dialogue avec les parties concernées puisse réussir, surtout que le régime ne reculera pas », a-t-il suggéré.
À ce sujet, le leader druze a lancé un appel en direction de certains acteurs internationaux qui, « au nom de leur soutien au régime baasiste, ont poussé la coalition de l’opposition syrienne à enclencher le dialogue avec les autorités en vue de la recherche d’une solution au lieu d’utiliser la position courageuse du chef de la coalition comme prétexte pour mettre un terme à leur soutien, déjà assez limité au départ ».
Évoquant le raid israélien en Syrie, M. Joumblatt a dénoncé la violation de la souveraineté d’un pays arabe. « Il est toutefois ridicule de dire que ce raid vise à déstabiliser la Syrie, comme si l’on peut parler de paix et de prospérité dans ce pays, sachant que toutes sortes d’armes et de chars sont régulièrement utilisés contre les villes et localités syriennes », a-t-il déploré. Et de rappeler que les missiles syriens ont déjà eu à affronter l’OTAN en abattant il y a quelque temps un avion turc, « alors que le régime n’a pas bougé le petit doigt après le raid israélien ».
Par ailleurs, M. Joumblatt a envoyé au Premier ministre truc, Recep Tayyip Erdogan, un télégramme dénonçant l’attaque qui a visé l’ambassade des États-Unis à Ankara et fait plusieurs victimes.
« Il est possible que sa mission s’avère quasi impossible, mais il est clair qu’il n’y a pas pour l’heure d’autres solutions (...) notamment pour parvenir à la phase transitoire qui verra inévitablement un transfert des prérogatives du président syrien au gouvernement transitoire », a-t-il dit, préconisant la nécessité d’entourer et de soutenir le chef de la coalition à un tournant aussi délicat de la crise syrienne, surtout que la récente initiative prise par Moaz el-Khatib semble être le dernier choix, « alors que la communauté internationale se croise les bras en regardant les massacres que commet le régime au quotidien ».
« Il est demandé aux États qui continuent de soutenir le régime syrien et de refuser toute ingérence externe, à l’instar de la République islamique et la Russie, d’aider à mettre un terme à la guerre et de parvenir à mettre en place une solution politique », a lancé le leader druze. À défaut d’une solution pacifique, a ajouté M. Joumblatt, « le sang continuera de couler en Syrie quotidiennement et les massacres qui ont lieu dans ce pays risquent d’avoir des répercussions sur l’ensemble de la région, remettant sérieusement en cause la sécurité au Proche-Orient et ouvrant la voie devant des guerres multiples ». « Cela est-il dans l’intérêt de la Russie ou de l’Iran? » s’est-il demandé.
« Cela dit, a ajouté le député, cela n’ôte rien à l’importance des efforts monstres déployés pour consolider et protéger les acquis des comités révolutionnaires en Syrie et de l’Armée syrienne libre sur le terrain et qui doivent se poursuivre en termes d’aides financières et militaires afin que le dialogue avec les parties concernées puisse réussir, surtout que le régime ne reculera pas », a-t-il suggéré.
À ce sujet, le leader druze a lancé un appel en direction de certains acteurs internationaux qui, « au nom de leur soutien au régime baasiste, ont poussé la coalition de l’opposition syrienne à enclencher le dialogue avec les autorités en vue de la recherche d’une solution au lieu d’utiliser la position courageuse du chef de la coalition comme prétexte pour mettre un terme à leur soutien, déjà assez limité au départ ».
Évoquant le raid israélien en Syrie, M. Joumblatt a dénoncé la violation de la souveraineté d’un pays arabe. « Il est toutefois ridicule de dire que ce raid vise à déstabiliser la Syrie, comme si l’on peut parler de paix et de prospérité dans ce pays, sachant que toutes sortes d’armes et de chars sont régulièrement utilisés contre les villes et localités syriennes », a-t-il déploré. Et de rappeler que les missiles syriens ont déjà eu à affronter l’OTAN en abattant il y a quelque temps un avion turc, « alors que le régime n’a pas bougé le petit doigt après le raid israélien ».
Par ailleurs, M. Joumblatt a envoyé au Premier ministre truc, Recep Tayyip Erdogan, un télégramme dénonçant l’attaque qui a visé l’ambassade des États-Unis à Ankara et fait plusieurs victimes.
Le chef du Front de lutte nationale, Walid Joumblatt, a applaudi hier à l’initiative du chef de la coalition nationale syrienne, Moaz el-Khatib, pour « sa position courageuse grâce à laquelle il espère sauver la Syrie des mains de ce régime qui tue son peuple de manière barbare ». M. Joumblatt s’exprimait dans le cadre de son article hebdomadaire dans l’organe du Parti socialiste...
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