Rechercher
Rechercher

Économie - Liban - Sondage

Protection sociale : 75 % des Libanais jugent le gouvernement « inefficace »

Une grande partie des Libanais disent ne pas percevoir les efforts du gouvernement en matière de protection sociale, alors que 83,4 % des sondés considèrent ce dernier comme responsable de la prise en charge des plus démunis, selon la dernière étude de Gallup.

Selon la dernière étude menée par la société de conseil Gallup sur la protection sociale et les programmes d’aide dans les pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), 83,4 % des sondés libanais considèrent que le gouvernement devrait être le principal intervenant pour aider les plus défavorisés, suivi par les organisations caritatives (8,4 %), les organismes religieux (5,4 %) et la famille et les amis (1 %). En comparaison avec d’autres pays de la région, 90,4 % des Égyptiens considèrent le gouvernement comme responsable de l’aide aux plus démunis, 86 % des Tunisiens et 78,8 % des Jordaniens partagent le même avis.
Cependant, toujours selon l’étude citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, 78 % des Libanais et 70 % des Égyptiens ont confié ne pas percevoir les efforts de leur gouvernement respectif en la matière, tandis que la majorité des Tunisiens (62 %) et des Jordaniens (66 %) considèrent les efforts de leur gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté comme efficaces. Cette étude a été réalisée à la demande de la Banque mondiale (BM) pour évaluer l’efficacité de ses programmes d’aide sociale dans la région MENA.
En parallèle, l’étude a révélé que 84 % des sondés libanais considèrent que les programmes d’aide sociale devraient s’adresser aux défavorisés contre 16 % qui préféreraient que ces programmes s’adressent à des catégories de la population plus ciblées comme les veuves, les orphelins ou les handicapés.
À titre de comparaison, 92 % des sondés égyptiens, et 89 % des sondés jordaniens et tunisiens ont considéré que ces programmes d’aide devraient cibler les plus démunis dans l’ensemble.
Par ailleurs, toujours selon les mêmes sources, 68 % des sondés libanais préfèrent un programme d’aide financière contre 32 % qui opteraient pour des programmes de distribution de biens et avantages divers. En comparaison, 85 % des Jordaniens, 82 % des Tunisiens et 77 % des Égyptiens préféreraient aussi des programmes sous forme d’aide financière. L’étude a en outre révélé que 66 % des sondés libanais ont rejeté la mise en place de conditions pour l’attribution d’aide en matière de protection sociale contre 34 % qui ont soutenu la mise en place de critères pour bénéficier de l’attribution de bénéfices sociaux. À titre de comparaison, 75 % des Jordaniens, 73 % des Tunisiens et 64 % des Égyptiens refusent également la mise en place de conditions pour l’attribution d’aides.
Selon la dernière étude menée par la société de conseil Gallup sur la protection sociale et les programmes d’aide dans les pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), 83,4 % des sondés libanais considèrent que le gouvernement devrait être le principal intervenant pour aider les plus défavorisés, suivi par les organisations caritatives (8,4 %), les organismes...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut