Cependant, toujours selon l’étude citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, 78 % des Libanais et 70 % des Égyptiens ont confié ne pas percevoir les efforts de leur gouvernement respectif en la matière, tandis que la majorité des Tunisiens (62 %) et des Jordaniens (66 %) considèrent les efforts de leur gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté comme efficaces. Cette étude a été réalisée à la demande de la Banque mondiale (BM) pour évaluer l’efficacité de ses programmes d’aide sociale dans la région MENA.
En parallèle, l’étude a révélé que 84 % des sondés libanais considèrent que les programmes d’aide sociale devraient s’adresser aux défavorisés contre 16 % qui préféreraient que ces programmes s’adressent à des catégories de la population plus ciblées comme les veuves, les orphelins ou les handicapés.
À titre de comparaison, 92 % des sondés égyptiens, et 89 % des sondés jordaniens et tunisiens ont considéré que ces programmes d’aide devraient cibler les plus démunis dans l’ensemble.
Par ailleurs, toujours selon les mêmes sources, 68 % des sondés libanais préfèrent un programme d’aide financière contre 32 % qui opteraient pour des programmes de distribution de biens et avantages divers. En comparaison, 85 % des Jordaniens, 82 % des Tunisiens et 77 % des Égyptiens préféreraient aussi des programmes sous forme d’aide financière. L’étude a en outre révélé que 66 % des sondés libanais ont rejeté la mise en place de conditions pour l’attribution d’aide en matière de protection sociale contre 34 % qui ont soutenu la mise en place de critères pour bénéficier de l’attribution de bénéfices sociaux. À titre de comparaison, 75 % des Jordaniens, 73 % des Tunisiens et 64 % des Égyptiens refusent également la mise en place de conditions pour l’attribution d’aides.
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