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À La Une - Le commentaire

Quand le 8 Mars veut pousser le 14 Mars à se suicider

La sous-commission parlementaire parviendra-t-elle à s’entendre sur un nouveau projet de loi électorale afin que le 14 Mars recouvre le chemin du Parlement ? Ou bien irons-nous vers le dilemme cornélien entre la loi de 1960 et le report des élections ? Qui assumera la responsabilité de plonger le pays dans l’inconnu ?
Si la sous-commission échoue dans sa mission, certains suggèrent des séances plénières pour discuter les projets proposés par les députés de chaque camp et les soumettre au vote. Si aucun projet ne recueille la majorité, c’est la Chambre tout entière qui assumerait alors la responsabilité de l’échec et du report des élections ou du retour à la loi de 1960. D’aucuns parmi les députés pensent d’ailleurs qu’un report serait pire qu’une mauvaise loi électorale...
Pour le 14 Mars, le 8 Mars souhaite mettre l’opposition devant un fait accompli empêchant tout changement et garantissant une majorité pro-Hezbollah au pouvoir pour quatre ans – ce qui permettra au parti chiite de mettre la main sur la présidence de la République au passage – en l’occurrence l’adoption de la proportionnelle avec 83 circonscriptions électorales. Sinon, pas d’élections. Dans ce cas, le cabinet actuel, inamovible, resterait en place... jusqu’à nouvel ordre. Le poids des armes du Hezbollah continue donc de peser à ce niveau, d’autant que la crise syrienne n’est toujours pas résolue. Le Hezbollah et ses alliés ordonnent, donc.
En bref, pour que le cabinet actuel du Hezbollah démissionne, il faut que le 14 Mars s’engage dès à présent à adopter à la Chambre la loi électorale qui assurera très probablement un retour en force, par les urnes, donc avec une légitimité populaire et constitutionnelle indéniable cette fois, du Hezbollah et de ses alliés, au terme des législatives 2013.
Encore une fois, la seule solution, c’est de trouver un règlement au problème de l’arsenal du Hezbollah, à l’origine de toutes les tares et de tous les déséquilibres actuels du système politique libanais. Sinon, le pays va vers l’inconnu, tant rien, mais alors rien, ne semble pouvoir arrêter la descente aux enfers, sous le couvert de la loi électorale...

 

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