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Moyen Orient et Monde

La France concrétise son aide humanitaire en attendant une action internationale


Un responsable du Quai d’Orsay a évoqué hier l’aide humanitaire française à la Syrie au travers de comités populaires issus de la société civile.
Citant à titre d’exemple l’aide à une « ville libérée » du gouvernorat d’Idleb, ce haut diplomate a cité plusieurs projets déjà réalisés : la remise en état d’une boulangerie industrielle bombardée, qui a repris sa production quotidienne de 2 800 kilos de pâtes ; une distribution d’aides directes aux familles les plus pauvres de la localité et des villages environnants, et une opération de nettoyage et de collecte d’ordures. Sans oublier la réouverture d’un commissariat de police réparé et pris en charge par 27 officiers « libres » avec location d’un véhicule pour leur permettre d’effectuer des patrouilles sous le commandement d’un officier transfuge, responsable de ce même commissariat avant la libération de l’agglomération.
En outre, un « comité de secours » élu a décidé, selon le diplomate, de réparer, grâce à l’aide française, certaines écoles bombardées et de financer des microprojets à destination des femmes.
Ces aides directes représentent des budgets relativement réduits du fait de la participation de la population à leur concrétisation, les subsides étant remis directement par des représentants français dans un pays voisin...
Sur le plan politique, le diplomate a répondu à des questions sur la politique française et en particulier l’appel à la formation d’un gouvernement provisoire et à l’unité des mouvements d’opposition. Il a estimé que le CNS « n’est pas mort » comme l’affirment certains, et qu’une réunion de toutes les forces de l’opposition se tiendra à Doha à la mi-octobre en présence de dizaines de mouvements d’opposition et de représentants d’amis de la révolution syrienne.
Pour ce qui est de la possibilité d’une aide militaire française directe à l’image de ce que font déjà certains pays du Golfe, le diplomate a estimé que ce sont là un sujet et une situation « difficiles qu’il s’agit de traiter avec d’autres partenaires européens et étrangers dans le cadre des institutions internationales », ajoutant que tant dans ses contacts avec des responsables rebelles syriens qu’avec des chefs militaires, la France agit de sorte à ne pas encourager la radicalisation de certains dirigeants.
Un responsable du Quai d’Orsay a évoqué hier l’aide humanitaire française à la Syrie au travers de comités populaires issus de la société civile.Citant à titre d’exemple l’aide à une « ville libérée » du gouvernorat d’Idleb, ce haut diplomate a cité plusieurs projets déjà réalisés : la remise en état d’une boulangerie industrielle bombardée, qui a repris sa...

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