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Moyen Orient et Monde

Les dépouilles de Rémi Ochlik et Marie Colvin sont arrivées en France

Les dépouilles de la journaliste américaine Marie Colvin et du photographe français Rémi Ochlik, tués le 22 février lors d’un bombardement à Homs, sont arrivées hier à Paris en provenance de Damas. L’avion transportant les corps de Marie Colvin, 56 ans, et de Rémi Ochlik, 28 ans, s’est posé à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Une courte cérémonie privée au pavillon d’honneur de l’aéroport parisien s’est tenue en présence de la famille de Rémi Ochlik, né à Thionville dans l’est de la France, et d’un haut fonctionnaire. La dépouille de Marie Colvin a été remise à l’ambassade des États-Unis en France et sera « rapatriée aussi vite que possible », a indiqué une porte-parole de l’ambassade, Sophie Roy-Sultan. Selon une représentante du Sunday Times, l’hebdomadaire britannique pour lequel travaillait Marie Colvin, son corps devrait être rapatrié aujourd’hui ou demain. Les corps des deux journalistes, ramenés vendredi par la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge syrien de Homs à Damas pour identification, avaient été remis samedi aux ambassades de la France et de la Pologne, qui représente les intérêts américains dans la capitale syrienne.
Les reporters français Édith Bouvier, 31 ans, travaillant pour le quotidien Le Figaro, et William Daniels, 34 ans, photographe indépendant, étaient également présents lors du bombardement à Homs, au cours duquel la jeune femme a été grièvement blessée. Tous les deux sont rentrés en France vendredi, après être parvenus à quitter la ville et à rejoindre le Liban. Ils ont confié au Figaro avoir eu le sentiment d’avoir été « directement visés » par les bombardements. « Les activistes syriens qui étaient avec nous, habitués à ces bombardements, ont compris tout de suite le danger. Ils nous ont dit : il faut s’en aller tout de suite », ont-ils raconté. Marie Colvin et Rémi Ochlik ont été les premiers à sortir du centre de presse devant lequel une explosion a eu lieu. « La déflagration est terrible. Marie Colvin et Rémi Ochlik se trouvent pratiquement sur le point d’impact. Ils sont tués sur le coup », d’après le récit rapporté par Le Figaro. Les deux journalistes ont aussi rendu hommage aux insurgés syriens qui « se sont vraiment mis en danger » pour les aider à sortir du pays.
Enfin, le photographe britannique Paul Conroy, évacué cette semaine de Syrie, a affirmé que Homs était le théâtre non « d’une guerre » mais « d’un massacre aveugle », dans une interview diffusée sur Sky News. Dans une autre interview sur CNN, le photographe a dénoncé un « siège médiéval, une boucherie ».
(Source : AFP)
Les dépouilles de la journaliste américaine Marie Colvin et du photographe français Rémi Ochlik, tués le 22 février lors d’un bombardement à Homs, sont arrivées hier à Paris en provenance de Damas. L’avion transportant les corps de Marie Colvin, 56 ans, et de Rémi Ochlik, 28 ans, s’est posé à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Une courte cérémonie privée au pavillon...

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