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Actualités - CHRONOLOGIE

L’élection et le discours d’investiture remportent l’adhésion de l’ensemble de la classe politique

Aussi bien l’accord de Doha que l’élection de Michel Sleimane et son discours d’investiture continuent de susciter des réactions positives sur la scène politique locale. Le ministre d’État sortant Michel Pharaon a estimé que « la période actuelle constitue un signe de la fin de la crise politique et du parachèvement de la dynamique souverainiste avec un rythme nouveau et différent ». Et pour cause : « Les garanties et le parrainage qui ont accompagné la conférence de Doha ont donné les assurances nécessaires pour l’application de l’accord dans un climat de stabilité, en faisant en sorte que le Liban ne soit plus une arène de luttes arabes et régionales. » M. Pharaon a souhaité que « l’esprit manifesté à Doha règne désormais sur l’action politique et que la vie politique opère un retour à la normale, à la Constitution et à la démocratie, sous le parrainage du président Michel Sleimane ». M. Pharaon a enfin insisté sur le caractère rassembleur et réaliste du discours d’investiture. Le ministre des Transports sortant, Mohammad Safadi, a estimé de son côté que l’élection du général Sleimane « pave la voie à la redynamisation des institutions d’une manière équilibrée et fait assumer aux Libanais la responsabilité de l’entente pour améliorer l’état des choses ». Félicitant chaleureusement Michel Sleimane au lendemain de son élection à la présidence, le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a souligné que les Libanais « attendent beaucoup de lui. Tous les espoirs se portent sur vous en raison de votre professionnalisme et de vos compétences », lui a-t-il dit, saluant ses capacités lorsqu’il était à la tête de l’armée. Le mufti Kabbani a ajouté qu’il était désormais du devoir du président de la République, du gouvernement et du Parlement d’emmener le Liban vers un avenir « sûr, stable, libre, indépendant et souverain ». Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, s’est lui aussi réjoui de l’élection « bénie » de Michel Sleimane, relevant que l’immense participation arabe et internationale « prouve l’importance du Liban et de son rôle ». Il a en outre appelé les responsables libanais à poursuivre ce qu’ils ont commencé en multipliant les mesures positives et en « s’éloignant des manœuvres qui font du tort au peuple ». La Jamaa islamiya et la Ligue maronite ont également félicité le nouveau président, qualifiant toutes les deux le discours d’investiture d’« équilibré ». Quant à la Ligue syriaque, elle a exprimé son soutien à Michel Sleimane, en lui demandant d’intercéder en faveur du siège des minoritaires, transféré, selon le nouveau projet de loi électorale, à Beyrouth III (majorité sunnite).
Aussi bien l’accord de Doha que l’élection de Michel Sleimane et son discours d’investiture continuent de susciter des réactions positives sur la scène politique locale.
Le ministre d’État sortant Michel Pharaon a estimé que « la période actuelle constitue un signe de la fin de la crise politique et du parachèvement de la dynamique souverainiste avec un rythme nouveau et...