La CIJ rendra vendredi une décision sur l'accusation de « génocide » portée contre Israël à Gaza : Jour 110 de la guerre Hamas-Israël

Merci d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël et de ses répercussions dans la région, notamment au Liban-Sud.

Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

Les rebelles houthis ont donné un mois aux Nations unies pour que leurs employés de nationalités britannique et américaine quittent les zones sous leur contrôle au Yémen, après de nouvelles frappes britanniques et américaines, a annoncé un porte-parole de l'ONU, selon l'AFP.

« Nous avons reçu une communication de la part des autorités nous donnant un mois pour que tous les Américains et Britanniques quittent la zone sous le contrôle des autorités de facto », a indiqué Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, sans pouvoir préciser combien d'employés de l'ONU cela pourrait concerner.

La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, se rendra à La Haye pour assister à la décision de la Cour internationale de justice, vendredi, concernant des mesures urgentes réclamées par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza, a indiqué un porte-parole du gouvernement sud-africain sur X.

Une école de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) abritant des Palestiniens déplacés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 octobre 2023. Photo AFP

Israël a bombardé cette après-midi un refuge pour déplacés de l'Unrwa à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Les ambulances ont été empêchées d'atteindre les victimes.

Plus de détails dans cet article de Ghadir Hamadi.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a insisté sur le danger d'une escalade des tensions au Moyen-Orient en recevant son homologue iranien, Ebrahim Raïssi, qui l'a indirectement appelé à rompre avec Israël.

« Nous sommes convenus de l'importance d'éviter toute action susceptible de compromettre plus encore la sécurité et la stabilité de notre région », a affirmé le président Erdogan devant la presse, au côté de M. Raïssi, selon des propos rapportés par l'AFP.

Le chef de l'Etat turc a également appelé à prendre des « mesures urgentes » pour mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas, dénonçant une nouvelle fois des « attaques inhumaines » contre les civils gazaouis.

Le président iranien a de son côté appelé devant son hôte à rompre avec Israël.

La France a accueilli mercredi sept nouveaux enfants palestiniens blessés, qui ont été pris en charge dans des services hospitaliers pédiatriques, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.

Il s'agit de la deuxième opération de ce type, selon le Quai d'Orsay, après l'accueil de deux premiers enfants ayant bénéficié d'une évacuation sanitaire de Gaza le 28 décembre.

« La France poursuit son action de soutien médical et humanitaire à la population civile de Gaza », a affirmé le ministère, qui se dit « extrêmement préoccupé par la situation humanitaire à Gaza, où le manque de nourriture, d'eau potable et de médicaments expose, depuis plusieurs semaines, la population civile à une très grave crise sanitaire et alimentaire ».

Des déplacés hébergés à l'hôpital Al-Amal, situé à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont fait un don de sang pour aider l'établissement qui ne peut plis accéder à sa banque de sang en raison des forces israéliennes qui l'encerclent.

« Les déplacés qui se trouvent à l'hôpital Al-Amal font un don de sang parce que les équipes médicales ne peuvent pas obtenir d'unités de sang en raison du blocus continu imposé par les forces d'occupation israéliennes sur l'hôpital », a déclaré le Croissant-Rouge palestinien dans un message sur X.

Les houthis ont tiré « trois missiles contre deux navires » en mer Rouge, a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche, selon l'AFP.

Deux des missiles, qui visaient des bateaux de la filiale américaine du géant danois Maersk, ont été interceptés par un navire militaire américain, et un autre a manqué sa cible, selon John Kirby qui a ajouté que les Etats-Unis continueraient à « faire le nécessaire pour protéger » le transport maritime.

Les Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont déclaré dans un communiqué publié sur Telegram que leurs combattants ont pris pour cible quatre chars Merkava israéliens, à l'ouest de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Un véhicule blindé de transport de troupes israélien et un bulldozer ont également été visés, au sud-est de Khan Younès, ajoute le communiqué.

Les Brigades Al Qassam ont également déclaré que l'une de leurs unités d'artillerie a pris pour cible, avec succès, un rassemblement de soldats israéliens avec des obus de mortier.

La Cour internationale de justice a affirmé qu'elle rendra vendredi sa décision sur des mesures urgentes réclamées par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" des Palestiniens dans la bande de Gaza.

La CIJ, qui siège à La Haye, pourrait potentiellement ordonner à Israël d'arrêter sa campagne militaire à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre.

La Maison Blanche a affirmé que son conseiller Brett McGurk se trouve à Doha pour discuter des possibilités d'un autre accord sur les otages, selon Reuters.

« La situation alimentaire à Gaza est catastrophique », a déploré la Maison Blanche, affirmant faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre en place davantage de pauses humanitaires et permettre à l'aide d'être acheminée ».

L'Italie fournira des soins hospitaliers à 100 enfants palestiniens de Gaza après les avoir transportés par avion et par bateau dans le cadre d'une opération qui sera lancée dans les prochains jours, a déclaré mercredi le ministre de la Défense, Guido Crosetto, selon Reuters.

Les 30 premiers enfants viendront d'Égypte, a déclaré M. Crosetto, où ils ont trouvé refuge et bénéficié d'une assistance médicale après avoir échappé aux bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne.

Le Hezbollah a affirmé avoir pris pour cible, à 15h40, le site israélien de Samaka, dans les fermes contestées de Chebaa.

Le point de passage de Kerem Shalom, utilisé pour acheminer l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, a été bloqué pendant plus de cinq heures en raison d'une manifestation organisée par des membres de l'organisation « Mothers of Combat Soldiers », qui exigeaient que toute aide entrant dans la bande de Gaza soit conditionnée « au retour des otages et au désarmement du Hamas », rapporte le Haaretz.

Le point sur la situation au Liban-Sud au cour des 30 dernières minutes :

- Des roquettes ont été lancées depuis le Liban-Sud en direction de sites israéliens, a indiqué une source sécuritaire à notre correspondant. Selon le Haaretz, les sirènes d'alarme ont été activées dans le nord d'Israël.

- Des avions de guerre israéliens ont tiré six missiles sur la périphérie de Yaroun (caza de Bint Jbeil), a indiqué le président de la municipalité du village à notre correspondant, notant qu'aucune information concernant des blessés n'a filtré jusqu'ici. Des habitants de Bint Jbeil et de villages avoisinants ont affirmé avoir entendu les explosions dues aux frappes.

- Israël a également visé les villages de Aïtaroun et de Maroun el-Ras (caza de Bint Jbeil), selon notre correspondant.

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati s'entretenant avec le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani au Grand sérail, le 24 janvier 2024. Photo fournie par le bureau de presse du Premier ministre sortant

« Le Liban appuie la mise en place d'une solution pacifique dans la région », a souligné le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati lors d'un entretien avec le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, notant que « l'Italie et l'Europe ont un rôle à jouer pour cette fin ».

M. Mikati a ajouté que « le Liban est en faveur de l'application des résolutions internationales, notamment la résolution 1701 (qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006, ndlr), et le maintien de la coopération entrée l'armée et la Finul ».

De son côté, M. Tajani a précisé qu'il effectuera « une tournée au Liban et dans la région pour plaider en faveur d'une accalmie et de la paix ».

Des juifs américains et des expatriés israéliens intensifient leurs efforts pour faire pression sur le Qatar et la Croix-Rouge, dans le cadre de deux manifestations distinctes, rapporte le Haaretz, alors que l'administration Biden redouble d'efforts pour obtenir la libération des otages capturés par le Hamas.

La première manifestation, organisée par le Jewish Community Relations Council of Greater Washington, se tiendra devant l'ambassade du Qatar afin d'appeler Doha à faire pression sur le Hamas pour libérer les otages.

Des militants associés au mouvement de protestation UnXeptable doivent de leur côté rencontrer de hauts représentants du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à qui ils demanderont de poursuive leurs efforts en vue de la libération des otages.

La compagnie maritime Maersk a indiqué que deux de ses navires, battant pavillon américain et traversant le détroit de Bab el-Mandeb en direction du nord, ont fait demi-tour après avoir vu des explosions à proximité.

Les navires et leurs équipages sont indemnes et sont escortés par la marine américaine jusqu'au golfe d'Aden, a ajouté Maersk, selon Reuters.

Les hostilités se sont intensifiées autour du siège du Croissant-Rouge palestinien et de l'hôpital Al-Amal, tous deux situés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

- Ce matin, le Croissant-Rouge palestinien a annoncé que trois personnes déplacées ont été tuées et deux autres blessées lors d'attaques israéliennes contre l'entrée du siège de l'organisation.

- Il y a quatre heures, des tirs d'artillerie israéliens se sont produits à proximité de l'hôpital Al-Amal.

- Il y a une heure, l'armée israélienne a encerclé des équipes du Croissant-Rouge palestinien qui se trouvaient au siège de l'organisation et à l'hôpital al-Amal, limitant les mouvements autour des deux bâtiments.

Deux chars ont ouvert le feu sur un centre de formation de l'ONU devenu un refuge pour déplacés à Khan Younès, dans le sud de la bande Gaza, faisant "neuf morts et 75 blessés", a déclaré un responsable onusien sur X (ex-Twitter).

"Deux chars ont frappé un bâtiment qui abrite 800 personnes", a précisé Thomas White, directeur à Gaza de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Des organisations humanitaires ont demandé à tous les pays de cesser de fournir des armes à Israël et aux groupes armés palestiniens, soulignant que celles-ci peuvent être utilisées en violation du droit international.

Ces livraisons d'armes « alimentent la crise humanitaire » dans la bande de Gaza, condamnent les 16 ONG signataires de cet appel, parmi lesquelles se trouvent Médecins du Monde, Oxfam et Amnesty international.

Ces organisations demandent « un cessez-le-feu immédiat » et appellent « tous les pays à cesser de livrer des armes qui peuvent être utilisées pour commettre des violations du droit international humanitaire et des droits humains », estimant que « la communauté internationale n'a que trop tardé à respecter ces engagements ».

Elles ont enfin précisé que Gaza est « aujourd'hui l'endroit le plus dangereux pour un enfant, un journaliste et un travailleur humanitaire ».

Le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne a estimé que le Premier ministre israélien faisait preuve de mépris à l'égard des Nations unies et des appels internationaux à un cessez-le-feu immédiat, en défendant l'agression d'Israël sur la bande de Gaza pendant six mois supplémentaires.

Mardi, Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël « ne cessera pas de se battre jusqu'à la victoire absolue ».

Dans un communiqué relayé par la chaîne Al-Jazeera, le ministère a déclaré que ces commentaires signifiaient « la poursuite du génocide et du déplacement forcé des civils palestiniens à Gaza ».

« M. Netanyahu tire son courage de l'incapacité des institutions internationales à assumer leurs responsabilités juridiques et morales pour mettre fin à l'occupation », ajoute le communiqué.

Le ministre israélien et membre du cabinet de guerre Benny Gantz a estimé que le retour des otages n'était pas seulement l'objectif le plus important d'Israël, mais aussi « un devoir moral de l'État », selon des propos rapportés par le Haaretz.

M. Gantz a ajouté que, bien qu'il s'agisse d'un « objectif urgent », « il ne remplace pas l'engagement d'éliminer la menace implacable du Hamas ».

Le ministre a enfin critiqué les « fuites tendancielles » des grandes lignes des propositions d'un accord sur les otages, estimant que cela nuisait aux efforts d'Israël pour parvenir à un accord ainsi qu'aux familles des otages.

Israël a exclu l'instauration d'un cessez-le-feu à Gaza mercredi, la porte-parole du gouvernement israélien Ilana Stein semblant s'opposer aux informations diffusées par les médias sur un éventuel nouvel accord de médiation avec le Hamas, selon lequel les combats cesseraient en échange de la libération d'otages.

« Il n'y aura pas de cessez-le-feu. Dans le passé, il y a eu des pauses à des fins humanitaires. Le Hamas n'a pas respecté cet accord », a souligné Mme Stein, selon des propos rapportés par Reuters.

Elle a également rappelé qu' « Israël ne renoncera pas à la destruction du Hamas ni au retour de tous les otages ». « Il n'y aura aucune menace pour la sécurité d'Israël en provenance de Gaza », a-t-elle enfin indiqué.

Des tirs d'artillerie israéliens ont visé Hama Rachaya et les abords de Fardis (caza de Hasbaya), ont indiqué des habitants de la région à notre correspondant au Liban-Sud.

Photo AFP

Les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) du Qatar pourraient être retardées par la multiplication d'attaques en mer Rouge des houthis yéménites, a averti QatarEnergy cité par l'AFP.

"Les développements en cours dans la région de la mer Rouge pourraient avoir un impact sur la programmation de certaines livraisons qui emprunteront des itinéraires alternatifs", a déclaré la compagnie nationale du Qatar dans un communiqué.

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que ses équipes, qui se trouvent au siège de l'organisation et à l'hôpital al-Amal à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, sont encerclées par des soldats israéliens.

Les troupes israéliennes « imposent des restrictions de mouvement autour du bâtiment et de l'hôpital », a-t-il affirmé sur X.

Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza, Thomas White, indique qu'un complexe de bâtiments abritant des dizaines de milliers de personnes déplacées à Khan Younès a pris feu après avoir été touché lors des combats entre Israël et le Hamas.

"L'accès au centre est interdit depuis deux jours", a-t-il déclaré dans un message sur X, ajoutant que les personnes restaient "prises au piège" dans l'établissement.

Les autorités houthies yéménites ont ordonné au personnel américain et britannique des Nations Unies et des organisations humanitaires basées à Sanaa de quitter le pays dans un délai d'un mois, selon un document et un responsable houthi cités par Reuters.

Cette décision fait suite aux frappes menées par les États-Unis et la Grande-Bretagne, avec le soutien d'autres pays, contre des cibles militaires du groupe allié à l'Iran, qui a lancé des attaques contre des navires commerciaux en mer Rouge qui, selon lui, sont liés à Israël.

"Le ministère (...) souhaite insister sur le fait que vous devez informer les fonctionnaires et les travailleurs de nationalité américaine et britannique de se préparer à quitter le pays dans les 30 jours", indique une lettre envoyée par le ministère des affaires étrangères des houthis au coordinateur humanitaire par intérim de l'ONU au Yémen, Peter Hawkins. La lettre ordonne également aux organisations étrangères de ne pas embaucher de citoyens américains et britanniques pour les opérations au Yémen. Le principal négociateur des houthis, Mohammad Abdulsalam, a confirmé l'authenticité de la lettre à Reuters.

Un incident est survenu à 50 milles nautiques (environ 92km) au sud de Mokha, au large du Yémen, rapporte l'agence de sécurité maritime britannique (UKMTO) sur X.

"Le capitaine signale une explosion à environ 100 mètres d'un navire, sur son côté tribord. Le navire et l'équipage sont sains et saufs, aucun blessé ou dommage n'a été signalé", indique la note d'information de l'agence.

Dans un communiqué, le Hezbollah revendique une frappe plus tôt dans l'après-midi, à 13h25, sur le site israélien de Bayad Blida, et face à la localité libanaise de Blida dans le caza de Marjeyoun, au Liban-Sud.

"Cela fait partie de la façon dont ils (les Israéliens) exercent une pression sur la question de la libération des otages", a poursuivi le président égyptien Sissi.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre, le nombre de livraisons d'aide a considérablement diminué, le Programme alimentaire mondial affirmant que Gaza est confrontée à une "menace imminente de famine."

Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi a accusé Israël de retarder les livraisons d'aide à Gaza alors que l'armée israélienne poursuit son offensive dans l'enclave, rapporte l'AFP.

Selon Sissi, bien que le passage de Rafah entre l'Égypte et la bande de Gaza soit ouvert 24h/24, les procédures d'Israël pour permettre l'entrée de l'aide entravent le processus.

Une conférence au sujet de la construction de colonies dans la bande de Gaza une fois la guerre terminée se tiendra la semaine prochaine en Israël, à l'initiative du parti présidentiel du Likoud, indique le journal israélien Yedioth Ahronoth, rapporté par Al-Jazeera.

La conférence, nommée "La victoire d'Israël : les colonies apportent de la sécurité, retour à la bande de Gaza et dans le nord de la Samarie", devrait être notamment suivie par les partis religieux et d'extrême-droite de l'échiquier politique hébreu, dont 20 ministres et membres de la Knesset.

Le président iranien Ebrahim Raïssi se rendra à Ankara aujourd'hui, après deux reports de sa visite, pour s'entretenir avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

Au cœur des discussions entre Raïssi et Erdogan se trouve la guerre à Gaza ainsi que les risques de sa régionalisation : c'est à lire ici.

"La décision d'entrer en guerre est dans la main de l'entité sioniste (Israël), la décision de la stopper est celle des Américains", a affirmé le député du Hezbollah Hassan Fadlallah lors de la séance parlementaire consacrée au budget libanais de 2024, cité par plusieurs chaînes locales.

"Nous avons le droit de nous défendre, et le prix de la défense est payé par les habitants du Sud et les combattants, par le sang", a-t-il ajouté, affirmant que l'objectif du parti chiite reste de "protéger le pays". La guerre à Gaza "définit le destin de la région", a-t-il ajouté.

"Le Liban est aujourd'hui dans une position de force. Toutes ces délégations qui visitent le Liban montrent que nous sommes devenus importants dans la carte de la région."

L'artillerie israélienne a ciblé les environs de Adaïssé (caza de Marjeyoun), rapporte notre correspondant en citant des habitants.

Par ailleurs, les environs de Boustan dans le caza de Tyr ont également été ciblés par l'artillerie israélienne, selon des habitants de la région.

Des personnes montent une tente dans le camp de déplacés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 24 janvier 2024. Photo AFP

Les derniers développements au Liban-Sud :

L'artillerie israélienne a ciblé une zone vallonnée entre Dhaïra, Jibbeïn et Tayr Harfa (caza de Tyr), selon des habitants cités par notre correspondant. Les environs de Yarine (même caza) ont également été ciblés.

Trois obus israéliens sont tombés près de Rachaya el-Foukhar (caza de Hasbaya), selon des habitants. Dans le même caza, les environs de Kfar Hamam et Hebbariyé ont également été touchés par "des bombardements violents", selon ces mêmes sources.

Des chars israéliens ont tiré sur des personnes fuyant une zone proche de l'hôpital Nasser à Khan Younès, rapporte Al-Jazeera.

L'armée israélienne affirme avoir pris pour cible de "nombreuses" escouades d'hommes armés dans la partie ouest de la ville, à proximité des deux principaux hôpitaux de Khan Younès. Le porte-parole du ministère de la santé de Gaza, Achraf Qidreh, a accusé Israël d'avoir pris pour cible l'hôpital Nasser, l'un des deux établissements médicaux encore en activité. Il affirme que l'accès a été bloqué pour les patients et le personnel médical.

⚡️ Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 25.700 morts et 63.740 blessés à Gaza, rapporte Reuters en citant le ministère. Il ajoute que 210 Palestiniens ont été tués et 386 blessés dans les frappes israéliennes de ces dernières 24 heures.

Les combats les plus violents ont eu lieu à Khan Younès. L'armée israélienne a affirmé avoir "encerclé" cette ville du sud de l'enclave et que ses troupes intensifient leurs opérations. Khan Younès est le lieu de naissance du chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, accusé d'être le cerveau des attaques du 7 octobre.

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L'armée israélienne a détruit dans la nuit de mardi à mercredi le domicile d'un Palestinien accusé de complicité de meurtre de quatre Israéliens en Cisjordanie occupée en juin dernier, a appris l'AFP auprès de témoins et de responsables locaux.

« Une force importante de l'armée d'occupation a pris d'assaut le village avant minuit et a encerclé » la maison de Basil Chéhadé, a déclaré à l'AFP Adel Al-Amer, secrétaire du conseil de la localité d'Ourif, au sud-ouest de Naplouse (nord).

➡️ Plus de détails ici.

L'Afrique du Sud attend de la Cour internationale de justice (CIJ) qu'elle se prononce vendredi sur l'octroi de mesures d'urgence pour arrêter la guerre à Gaza, rapporte Reuters en citant le site d'information sud-africain News24, qui s'appuie sur deux sources proches du dossier.

Au début du mois, l'Afrique du Sud a demandé à la CIJ d'ordonner l'arrêt d'urgence de la campagne militaire d'Israël dans l'enclave palestinienne, l'accusant de mener "un génocide d'État". Israël a rejeté ces accusations de génocide en les qualifiant de "grossièrement déformées", ajoutant qu'il avait le droit de se défendre et qu'il visait le Hamas, et non les civils palestiniens.

➡️ Retrouvez ici l'analyse de Laure-Maïssa Farjallah : "À la CIJ, le droit international a rendez-vous avec l’histoire".

L'ONG Médecins Sans Frontières se dit "très inquiète pour la sécurité" des personnes se trouvant dans l'un des deux derniers hôpitaux de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Dans une publication sur X, MSF affirme que les personnes ne pourront pas accéder aux soins urgents en raison des bombardements et des combats intenses à proximité de l'hôpital Nasser. Elle a ajouté qu'elle ne pouvait pas évacuer ses 850 patients car les routes menant au bâtiment et en sortant sont "soit inaccessibles, soit trop dangereuses".

L'armée israélienne a émis un ordre d'évacuation du quartier où se trouve l'hôpital, alors qu'elle intensifie ses bombardements dans la ville et sa région.

L'armée israélienne a bombardé la périphérie de Naqoura, dans le district de Tyr au Liban-Sud, au cours de la dernière heure, ont déclaré des habitants du village à notre correspondant.

Les États-Unis ont mené des frappes contre deux missiles antinavires des houthis qui se dirigeaient vers le sud de la mer Rouge et prêts à être lancés à 2h30 du matin, heure de Sanaa, a déclaré le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) sur X.

Les forces américaines ont identifié les missiles dans les zones du Yémen contrôlées par les houthis et ont déterminé qu'ils représentaient une menace imminente pour les navires marchands et les navires de la marine américaine dans la région, a ajouté le Centcom. Les forces américaines ont ensuite "frappé et détruit les missiles, par légitime défense", conclut le Centcom.

Les États-Unis ont mené des frappes contre des groupes armés pro-iraniens en Irak en représailles à des attaques récentes visant des troupes américaines ou de la coalition en Irak et en Syrie, a déclaré le chef du Pentagone Lloyd Austin cité par l'AFP.

« Les forces militaires américaines ont mené des frappes nécessaires et proportionnées sur trois installations » utilisées par les Kataëb Hezbollah (Brigades du Hezbollah), « soutenues par l'Iran, et d'autres groupes affiliés à l'Iran en Irak », a déclaré M. Austin dans un communiqué. Un haut fonctionnaire irakien a qualifié la frappe américaine de "violation flagrante de la souveraineté de l'Irak".

L'armée israélienne continue de bombarder Khan Younès ce matin, ville du sud de la bande de Gaza, sur fond de discussions en vue d'obtenir une trêve dans la guerre avec le Hamas, rapporte l'AFP.

Tôt dans la matinée, des témoins ont rapporté des tirs d'hélicoptères militaires israéliens autour de Khan Younès où se cachent des responsables du Hamas selon Israël, qui avait affirmé mardi avoir "encerclé" la ville.

L'ONU a fait état d'une "intensification" des violences et d'un nouvel ordre d'évacuation relayé par l'armée israélienne touchant des secteurs de Khan Younès où se trouvent "88.000 habitants et environ 425.000 personnes déplacées" par la guerre qui y avaient trouvé refuge.

Le rejet par le gouvernement israélien d'une solution à deux États est "inacceptable" et risque de "prolonger le conflit", a déclaré pour sa part le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres devant le Conseil de sécurité à New York.

"Le rejet clair et répété la semaine dernière de la solution à deux États au plus haut niveau du gouvernement israélien est inacceptable", a estimé Antonio Guterres lors de cette réunion du Conseil en présence de nombreux ministres des Affaires étrangères. "Ce refus, et le déni du droit du peuple palestinien à avoir un État, pourrait prolonger indéfiniment un conflit qui est devenu une menace majeure pour la paix et la sécurité internationales", a-t-il ajouté.

Plusieurs États membres du Conseil ont plaidé également pour une solution à deux États, de la Russie à la France ainsi que les États-Unis, lors de la réunion du Conseil.

"Je dois dire à Israël, qui connaît l'amitié du peuple français, qu'il faut un État palestinien, que les violences envers le peuple palestinien, notamment celles des colons extrémistes, doivent cesser, et que le droit international s'impose à tous", a insisté le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, qui présidait la réunion.

"C'est la conviction forte du président Biden que deux Etats, avec la garantie de la sécurité d'Israël, sont la seule voie vers une paix durable", a renchéri la sous-secrétaire d'Etat américaine pour les droits humains Uzra Zeya.

(Photo SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

Les problèmes auxquels la région est confrontée aujourd'hui "réaffirment l'importance de la mission de l'ONU et de la Finul (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) pour la protection de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban", a déclaré le ministre libanais sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, dans un compte-rendu de la réunion publié par l'ONU sur son site.

"Nous exhortons toutes les parties prenantes à ne pas tomber dans le piège israélien qui consiste à étendre la guerre dans la région", a-t-il poursuivi. "Ce qui s'est passé le 7 octobre ne s'est pas produit à partir du vide", a-t-il ajouté. "Cela se reproduira si nous ne parvenons pas à une solution globale."

Quant à la situation en Palestine, il a déclaré : "N'avons-nous rien appris de nos erreurs passées ? N'est-il pas grand temps de reconnaître que nous ne pouvons pas nous supprimer mutuellement ?", s'est-il interrogé, insistant de nouveau sur la nécessité d'une solution à deux États.

Un point sur les développements au Liban-Sud au cours de la nuit dernière :

- Une femme de 23 ans a été hospitalisée après qu'un obus israélien a frappé une maison dans le village de Chebaa, causant des dégâts importants, selon une source sécuritaire et l'hôpital de Rachaya al-Wadi à L'Orient-Le Jour. Le missile, qui a touché sa cible vers 21h, n'a pas explosé. Une vidéo montre un plafond brisé et des débris autour de la maison.

- À 22h30, les villages frontaliers de Dhaïra et Yarine (caza de Tyr) ont été bombardés, ainsi que les environs de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), a par ailleurs indiqué une source sécuritaire à notre correspondant dans la région.

Bonjour et bienvenue sur notre suivi en direct de ce 110e jour de guerre entre le Hamas et Israël, dans lequel nous couvrirons également les développements au Liban-Sud, en mer Rouge et dans le Moyen-Orient en général.