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Liban - Crise

Mikati prévoit un surplace au niveau de la présidentielle

L'ancien Premier ministre Nagib Mikati a estimé hier que la crise présidentielle va encore faire du surplace, à l'ombre des facteurs intérieurs et extérieurs auxquels le pays est lié.
M. Mikati, qui s'exprimait au cours d'une rencontre partisane, à Tripoli, a déclaré que « tous les indices laissent croire que le surplace persistera avant la réalisation de l'échéance présidentielle, à l'ombre de l'imbrication de facteurs internes complexes et de considérations étrangères rattachées aux développements régionaux ».
M. Mikati a préconisé, pour que l'élection puisse se réaliser, « l'application de la Constitution issue de l'accord de Taëf », estimant que ce texte « prend en considération les particularités de la formule libanaise, ainsi que les appréhensions et revendications de toutes les parties ».
L'ancien Premier ministre a en outre suggéré « la mise en place d'une feuille de route qui comporterait un processus d'abolition du confessionnalisme politique, l'adoption de la décentralisation et l'entente préalable autour d'une loi électorale moderne, élaborée sur des bases nationales, qui serait adoptée après l'élection présidentielle ». M. Mikati a estimé qu'une fois ces points établis, le choix d'un chef de l'État sera facile et clair, et sera basé sur le respect que voue celui-ci à la Constitution.
Sur la position de l'Arabie saoudite à l'égard de l'échéance présidentielle, M. Mikati a assuré que le royaume wahhabite « en grand frère, n'a jamais occulté et n'occultera pas l'intérêt du Liban et des Libanais ».
Sur un tout autre plan, et en réponse à une question sur l'élection présidentielle américaine, l'ancien Premier ministre, qui est rentré la semaine dernière de New York, a affirmé y avoir perçu une tendance en faveur de la candidate démocrate, Hillary Clinton, qui, a-t-il dit, « connaît bien la région ». Il a souhaité qu'en cas de victoire, « elle puisse aider à résoudre les problèmes régionaux ».

L'ancien Premier ministre Nagib Mikati a estimé hier que la crise présidentielle va encore faire du surplace, à l'ombre des facteurs intérieurs et extérieurs auxquels le pays est lié.M. Mikati, qui s'exprimait au cours d'une rencontre partisane, à Tripoli, a déclaré que « tous les indices laissent croire que le surplace persistera avant la réalisation de l'échéance présidentielle,...

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