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À La Une - Sport

Rio 2016 : une clôture dans l'euphorie

Le Brésil a remporté le tournoi olympique de football en battant l'Allemagne.

Le tir au but victorieux du Brésil en finale du tournoi olympique de football contre l'Allemagne a été marqué par Neymar. AFP / Odd Andersen

Rio se prépare à clôturer ses jeux Olympiques, portée par la douce euphorie qui a envahi le pays depuis la victoire de la Seleçao en "futebol", le seul sport qui compte vraiment aux yeux des Brésiliens.

"J'ai tellement de souvenirs au Maracana, et aujourd'hui c'en est un nouveau qui s'écrit. Quelle fin parfaite pour les jeux Olympiques", a twitté l'icône brésilienne du foot, Pelé, qui, à 75 ans, avait dû renoncer à allumer la vasque olympique au début de la quinzaine en raison de son mauvais état de santé.

Le "pays du football" a en effet décroché la médaille d'or olympique, la seule qui manquait à son immense palmarès, en écartant l'Allemagne en finale (1-1 a.p., 5-4 t.a.b.) samedi soir. Peu importe le classement modeste (14e) au tableau des médailles, au niveau de la Jamaïque, derrière l'Espagne et la Hongrie, pour un pays de 204 millions d'habitants aux dimensions d'un continent.

Le Brésil a retrouvé sa fierté après deux ans de traumatisme. La Seleçao, sur laquelle pesait une énorme pression, a exorcisé sa traumatisante déroute (7-1) en demi-finale de "son" Mondial-2014 face au même adversaire.

Certes, l'équipe olympique, composée de joueurs de -23 ans et de trois cadres, n'a qu'une lointaine ressemblance avec la grande équipe du Brésil. N'empêche, le symbole est d'autant plus fort que le tir au but victorieux a été marqué par Neymar, l'un des acteurs du cauchemar de 2014, blessé au moment de la fameuse demi-finale. C'est aussi lui qui a ouvert le score d'un somptueux coup franc. Ce titre va apporter du souffle à la dernière ligne droite des JO et devrait déteindre sur la cérémonie, prévue en soirée (23h00 GMT).

 

(Lire aussi : JO-2016 : les coulisses d'une machine à 5 milliards de spectateurs)

 

Deux absents à la cérémonie
Marqué par le passage du drapeau olympique de Rio à Tokyo, hôte des prochains JO en 2020, le show mêlera musique et feu d'artifice géant en fin de programme. Sans oublier le défilé des athlètes dans un ordre moins codifié que lors de l'ouverture. Et puis viendra l'heure des discours et de l'extinction de la vasque olympique où brûle la flamme, la grande absente de ces Jeux, puisqu'elle fut installée dans le centre ville, loin des lieux de compétition.

Entre deux allocutions, les regards se poseront vers la tribune d'honneur, où siègeront huit chefs d'État dont le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Mais il y aura deux absents de marque. D'abord le président du Brésil par intérim, Michel Temer. Hué lors de la cérémonie d'ouverture, il "passe le week-end à Brasilia", selon son service de presse.

Mais aussi Patrick Hickey, membre éminent du CIO. Incarcéré depuis 72h00 dans une prison de haute sécurité de Rio, ce cacique de 71 ans est mis en cause dans un réseau de revente illégale de billets qui a généré au moins 2,8 millions d'euros de recette, selon la police. "La présomption d'innocence prévaut, d'autant que M. Hickey n'a pas été entendu par un juge", a souligné samedi Thomas Bach, ajoutant que la Commission d'éthique du CIO avait "pris note" de la démission de l'Irlandais de tous ses mandats au sein du mouvement olympique.

 

(Lire aussi : Les Libanais aux JO de Rio : Non, l'important n'est pas seulement de participer)

 

La 306e promise aux USA
Cette journée particulière mettra un terme à 16 jours de compétition. Comme de coutume, elle débutera par le marathon messieurs, dont les 42,195 km passeront par le front de mer historique de Rio. Puis il sera temps de distribuer la 306e et dernière médaille d'or dont le vainqueur est déjà connu. Sauf tremblement de terre comme en 2004, les États-Unis monteront sur la plus haute marche du podium en basket-ball, à l'issue de la finale face à la Serbie. Le "Team USA" a fait une grande partie du chemin en écartant en demi-finale l'Espagne, la seule nation qui avait été capable de la menacer, lors des deux précédentes éditions, dans deux finales palpitantes.

Pour les États-Unis, il s'agira d'un troisième titre consécutif après Pékin et Londres. Et la confirmation que, même sans aligner la meilleure équipe possible, ils restent intouchables dans ce sport qu'ils ont inventé.
Ils sont au basket ce que le Brésil est au "futebol": les rois du monde!

 

 

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commentaires (1)

Après bien des deboires au foutchebol le Brésil tient enfin une victoire par le virtuose neymar. Une hirondelle ne fait pas le printemps. .....arabe. ....lol...

FRIK-A-FRAK

11 h 53, le 21 août 2016

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Commentaires (1)

  • Après bien des deboires au foutchebol le Brésil tient enfin une victoire par le virtuose neymar. Une hirondelle ne fait pas le printemps. .....arabe. ....lol...

    FRIK-A-FRAK

    11 h 53, le 21 août 2016

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