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Sport - Football

Mourinho, l’homme qui a mis le feu au vestiaire du Real Madrid

S’il quitte le Real Madrid à l’issue du présent exercice, José Mourinho conservera-t-il sa grande réputation lorsqu’il fera son retour sur le marché des entraîneurs ? À première vue, le palmarès d’un coach capable de gagner des titres partout où il passe jouera en sa faveur.
Néanmoins, sa fin de cycle chez les Merengues est en train d’écorner sérieusement une image déjà bien impactée par le comportement du Portugais lors de ses premiers Clasicos face au Barça.
Le Special One n’a en effet pas arrêté de mettre le feu à un vestiaire qui avait déjà montré ses crocs l’an passé, mais qui était resté dans le rang, les résultats en Liga aidant.
L’énorme clash qui a opposé le coach madrilène et sa star Cristiano Ronaldo semble d’ailleurs être le point d’orgue de coups de gueule à répétition qui ont visiblement fini par user un effectif marqué au fer rouge par le Lusitanien.

Adan la victime
On se souvient déjà des attaques du Mou à l’encontre de Karim Benzema qu’il avait qualifié de « chat », déçu de ne pas compter de grosse pointure pour son attaque.
Des propos qui avaient pour objectif de piquer le Français et qui avaient provoqué une excellente saison de l’ex-Lyonnais l’an passé. Mais que dire des attaques mourinhesques envers les piliers du vestiaire ? Outre CR7, Iker Casillas est un autre exemple de ce que certains appellent la « tactique de la terre brûlée » qu’aurait décidé Mourinho avant de partir.
Mis sur le banc, San Iker a retrouvé sa place de titulaire pour les grandes échéances du Real. Mais cette mise au frigo temporaire a provoqué un déchaînement médiatique de la presse madrilène et a surtout fait une victime collatérale, Antonio Adan. Auteur de prestations mitigées, le jeune Espagnol n’a pas su supporter le contexte de son arrivée sous les feux des projecteurs.
Même constat avec Sergio Ramos. L’ancien Sévillan et son entraîneur se sont écharpés à de nombreuses reprises. Joueur de caractère, le défenseur n’avait pas hésité à répondre au Special One, agacé de voir ce dernier rendre un seul joueur (Özil) responsable des mauvais résultats du club.

Özil pas ménagé
Des dires qui avaient d’ailleurs été suivis d’actes puisque Ramos avait disputé une rencontre avec le maillot d’Özil sous le sien en signe de protestation. Également mis sur le banc à l’occasion du match de Ligue des champions contre Manchester City, Ramos a de nouveau récemment agacé son coach en se faisant suspendre cinq matches pour avoir insulté un arbitre. Défendu par son coéquipier, Mesut Özil vit lui aussi une saison riche en émotions.
Encensé par son coach la saison passée, l’Allemand paie très chèrement son irrégularité. Sorti à la mi-temps à de nombreuses reprises, il a souvent été pointé du doigt par son entraîneur lors de discussions d’avant-match. Pas idéal pour remettre un joueur en confiance.

Di Maria le bon à rien
L’autre pilier de la défense madrilène, Pepe, a lui aussi eu droit à se remontrance. La raison ? Mourinho reproche à son compatriote d’avoir tardé à se faire opérer sachant qu’il serait absent des terrains durant un bon mois.
Enfin, dernier exemple en date : le cas Di Maria. « Quand tu gagnais peu d’argent, tu jouais magnifiquement bien, maintenant, depuis que tu as prolongé, tu ne joues même pas. Tu ne sers à rien », aurait déclaré Mourinho à l’Argentin. Là encore, le but était de piquer l’un de ses joueurs au vif. Mais à force d’agir de la sorte, le Portugais a visiblement exaspéré son vestiaire. Et si les intérêts du Real Madrid, qui rêve toujours de sa dixième Ligue des champions, obligent les joueurs à réagir, nul doute que certains attendent patiemment la fin de la saison.
S’il quitte le Real Madrid à l’issue du présent exercice, José Mourinho conservera-t-il sa grande réputation lorsqu’il fera son retour sur le marché des entraîneurs ? À première vue, le palmarès d’un coach capable de gagner des titres partout où il passe jouera en sa faveur.Néanmoins, sa fin de cycle chez les Merengues est en train d’écorner sérieusement une...

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