Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Gouvernement italien

Le casse-tête interminable du président Napolitano

Les consultations menées toute la journée par le président italien, Giorgio Napolitano, avec les principaux partis pour sortir de l’impasse politique se sont achevées hier soir sans qu’il n’annonce ses conclusions. « Le président s’accorde un moment de réflexion », a expliqué un porte-parole de la présidence, sans préciser si le chef de l’État s’exprimerait dès aujourd’hui ou pas. Aussi bien le PDL de Silvio Berlusconi que l’ex-comique Beppe Grillo et son Mouvement 5 Étoiles (M5S) contestataire ont campé sur leurs positions lors de rencontres successives avec le président Napolitano. Les législatives de la fin février ont abouti à une impasse puisque la gauche de Pier Luigi Bersani dispose de la majorité absolue à la Chambre des députés mais pas au Sénat, où gauche, droite de Berlusconi et M5S ont un poids similaire.
Ce dernier, qui a canalisé le vote de protestation avec un programme antipartis traditionnels et anti-austérité, a de nouveau réclamé au président Napolitano un gouvernement sous ses propres couleurs et rejeté toute alliance à droite ou à gauche. De son côté, le Cavaliere a reproposé une alliance droite-gauche pour gouverner le pays. Mais pour M. Bersani, un tel gouvernement n’est pas acceptable car il provoquerait la colère de son électorat et ferait imploser son parti. Une autre option serait un appui indirect de Berlusconi à la gauche lors d’un premier vote de confiance au Parlement, par exemple via une abstention. Selon la presse, désireux de se doter d’une immunité maximale face à ses ennuis judiciaires, le magnat aurait exigé en échange de pouvoir choisir un candidat de droite pour succéder à M. Napolitano d’ici à la fin de son mandat le 15 mai. Des allégations que le Cavaliere a niées catégoriquement hier.
Par ailleurs, fort d’une poussée dans les sondages (la droite passerait devant la gauche en cas de nouveau scrutin à 32,5 % contre 29,6 %), M. Berlusconi serait sur une position du tout ou rien, la présidence pour son camp ou un retour aux urnes en juin ou juillet. Néanmoins, l’hypothèse est improbable techniquement puisque le Parlement doit au préalable élire le nouveau président.
(Source : AFP)
Les consultations menées toute la journée par le président italien, Giorgio Napolitano, avec les principaux partis pour sortir de l’impasse politique se sont achevées hier soir sans qu’il n’annonce ses conclusions. « Le président s’accorde un moment de réflexion », a expliqué un porte-parole de la présidence, sans préciser si le chef de l’État s’exprimerait dès...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut