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Moyen Orient et Monde - Mali

Les dirigeants africains se réunissent, les attentats-suicide se poursuivent

Les dirigeants ouest-africains se sont retrouvés hier à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, pour évoquer la guerre au Mali, où leurs troupes doivent à terme prendre le relais de l’armée française face aux groupes jihadistes. Les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest-Cédéao se réunissent pour tenter d’accélérer le déploiement de la force africaine, la Mission internationale de soutien au Mali-Misma.
Si officiellement plus de 5 000 soldats africains sont déployés au Mali, ce sont surtout les 1 800 Tchadiens, qui ne font pas partie de la Misma mais se coordonnent avec elle, qui sont en première ligne aux côtés des Français. Durant le sommet qui doit se poursuivre jusqu’à aujourd’hui, le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara devrait par ailleurs être reconduit à la présidence de la Cédéao, qu’il occupe depuis un an.
Face à la « guerre asymétrique » menée par les islamistes, la Côte d’Ivoire a lancé un appel pressant à des financements supplémentaires. Alors que la communauté internationale s’est engagée sur une enveloppe financière de plus de 455 millions de dollars destinée à la Misma, à l’armée malienne et à l’aide humanitaire, Abidjan a affirmé que les besoins globaux se montaient à 950 millions de dollars. Selon des sources concordantes, la Cédéao envisage de déployer 2 000 hommes de plus que l’effectif promis de 6 000 soldats. L’enjeu est de taille : les armées africaines sont censées à terme prendre le relais de la France. De son côté, la France, qui a engagé 4 000 hommes et avait évoqué un début de retrait à partir de mars, a donc dû calmer le jeu. « Il n’est pas question pour nous de partir de manière précipitée. Tout cela se fera de manière ordonnée », a précisé le ministère français des Affaires étrangères.
Cette réunion se tient au lendemain d’un nouvel attentat-suicide qui a fait plusieurs morts à Kidal, ville de l’extrême nord-est du Mali où sont présents soldats français et tchadiens, une attaque qui rappelle combien la situation reste délicate sur le terrain. D’autant que le conflit a changé de nature ces derniers jours avec une série d’attentats-suicide et des accrochages violents. Mardi soir à Kidal, un attentat à la voiture piégée a fait entre quatre et sept morts, selon les sources. Tous deux présents dans la ville, le Mouvement national de libération de l’Azawad, la rébellion touareg laïque, et le Mouvement islamique de l’Azawad se présentant comme un groupe islamiste modéré, ont affirmé chacun de son côté avoir été visé par l’attaque, qui n’a pas été revendiquée.
Sur le plan diplomatique, le président français François Hollande et le nouveau secrétaire d’État américain John Kerry, qui se rencontraient hier à Paris, ont passé en revue le dossier. Après des crispations initiales, un haut responsable du département d’État a affirmé que « c’est une bataille commune qui se joue là-bas. Nous voulons qu’ils (les Français) réussissent, c’est dans notre intérêt ». De plus, M. Kerry a récemment félicité la France pour son intervention « réussie » au Mali et a reconnu mardi à Berlin que ce pays d’Afrique « représent(ait) une menace » pour la région et pour l’Europe.
(Source : AFP)
Les dirigeants ouest-africains se sont retrouvés hier à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, pour évoquer la guerre au Mali, où leurs troupes doivent à terme prendre le relais de l’armée française face aux groupes jihadistes. Les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest-Cédéao se réunissent pour tenter...

commentaires (2)

Si les Français n'achèvent pas leur boulot au mali, c'est l'histoire de l'IRAQ qui se répète. Français au lieu d'Américains. Mêmes Conneries...

SAKR LEBNAN

18 h 02, le 28 février 2013

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Commentaires (2)

  • Si les Français n'achèvent pas leur boulot au mali, c'est l'histoire de l'IRAQ qui se répète. Français au lieu d'Américains. Mêmes Conneries...

    SAKR LEBNAN

    18 h 02, le 28 février 2013

  • La France va vite faire de déguerpir, livrant ainsi le Mali aux terroristes et laissant le sale boulot aux armées africaines.

    Robert Malek

    15 h 34, le 28 février 2013

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