Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde

Brèves du monde arabe

Égypte
Morsi continue à consulter

Le président élu égyptien Mohammad Morsi poursuit ses consultations en vue de former un « gouvernement de coalition » et devra prêter serment samedi devant la Haute Cour constitutionnelle, ont rapporté mercredi les médias locaux. Plusieurs journaux ont évoqué hier des consultations tous azimuts du premier président civil d’Égypte. Il a ainsi rencontré des familles des « martyrs » parmi lesquelles Mme Leila Marzouk, mère de Khaled Saïd, un jeune Égyptien battu à mort le 6 juin 2010 à Alexandrie par des policiers pendant sa garde à vue et qui est devenu un symbole de la répression policière et de la révolte. Le nouveau président a également reçu des délégations d’al-Azhar et de l’Église copte orthodoxe.
Parallèlement, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a félicité M. Morsi pour son élection, tout en estimant qu’il ne s’agissait que d’un premier pas sur la voie de la démocratie.

Le Caire poursuit une agence iranienne pour une fausse interview

L’Égypte va poursuivre une agence de presse iranienne qu’elle accuse d’avoir publié une fausse interview du président islamiste élu Mohammad Morsi, a rapporté hier l’agence officielle égyptienne MENA. La MENA cite le porte-parole de M. Morsi, Yassir Ali, affirmant que l’agence Fars a créé de toutes pièces l’interview, largement reprise, dans laquelle le nouveau président disait prôner un renforcement des liens avec l’Iran et souhaiter « réviser » les accords de paix avec Israël.

Irak
Maliki veut des élections anticipées

Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a réclamé hier des élections législatives anticipées en raison d’une grave crise politique qui paralyse le pays depuis six mois, un appel accueilli de façon mitigée par ses adversaires qui tentent de le renverser. « Alors que l’autre partie refuse de s’asseoir à la table de dialogue et continue de provoquer des crises politiques successives qui nuisent gravement aux intérêts suprêmes du peuple irakien, le Premier ministre s’est vu obligé de convoquer des élections anticipées », indique un communiqué officiel. La position du président Jalal Talabani sur la question n’est pas encore connue.
Par ailleurs, sur le terrain, au moins onze personnes ont été tuées dans l’explosion de trois bombes, a-t-on appris auprès d’un responsable du ministère de l’Intérieur et d’une source médicale de la localité d’al-Madaïn.

Sadr réclame la libération d’un membre du Hezbollah

Le puissant leader chiite irakien Moqtada Sadr a appelé hier à la libération d’un membre du Hezbollah détenu en Irak, Ali Moussa Daqdouq, soupçonné d’être impliqué dans une attaque ayant coûté la vie à cinq soldats américains en 2007. « Il doit être libéré immédiatement », a martelé M. Sadr dans un communiqué, s’adressant au gouvernement. M. Daqdouq a été remis en décembre aux autorités irakiennes par l’armée américaine qui achevait son retrait d’Irak, mais son avocat avait déclaré en mai qu’un tribunal irakien avait décidé sa remise en liberté faute de preuves.

Yémen
Sanaa admet l’intervention de drones US contre el-Qaëda

« À la demande du Yémen, des drones américains ont été utilisés dans certains cas contre des dirigeants d’el-Qaëda en fuite », a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères Abou Bakr al-Kourbi à Dubaï où il participait à la seconde conférence internationale sur la piraterie maritime. Il s’agit de la première confirmation par Sanaa d’un recours à des drones américains au Yémen. L’armée yéménite, soutenue par des drones américains, a réussi récemment à reprendre plusieurs agglomérations dans la province d’Abyane contrôlées pendant un an par el-Qaëda.

Libye
Les autorités insistent : l’ex-Premier ministre est « bien traité »

Les autorités libyennes ont répété que l’ancien Premier ministre al-Baghdadi al-Mahmoudi, extradé dimanche de Tunisie, était bien traité, malgré les accusations de son avocat. « Je l’ausculte chaque jour. Il n’y avait pas de traces de coups. Il a seulement du diabète et d’autres problèmes de santé », a déclaré le docteur Hisham al-Atri, qui se rend chaque jour au centre de détention de la banlieue de Tripoli où M. Mahmoudi est détenu. Cette extradition est un « véritable rapt », a lancé son avocat français, Me Marcel Ceccaldi, qui a dénoncé des « pratiques de voyous » du gouvernement tunisien. L’avocat a estimé que l’extradition de son client vers la Libye était illégale à au moins deux titres : d’une part parce qu’elle n’a pas été validée par le président tunisien, d’autre part parce que la Cour africaine des droits de l’homme (CADH) était saisie d’un recours contre cette extradition. Un autre de ses avocats, Me Mabrouk Kourchid, a par ailleurs indiqué que la famille de M. Mahmoudi ignorait le lieu de sa détention et que les autorités libyennes les empêchaient de lui rendre visite.

HRW appelle Tripoli à clore un « chapitre sombre »

Human Rights Watch (HRW) a appelé la Libye à clore un « chapitre sombre » de son histoire en rendant justice aux familles des victimes du massacre commis en 1996 dans la prison d’Abou Slim sous le régime de Mouammar Kadhafi. « Cela signifie retrouver les corps, identifier et punir les personnes responsables du crime », au cours duquel plus de 1 200 détenus avaient été exécutés en 1996 par leurs geôliers, a indiqué Fred Abrahams, conseiller spécial de HRW. Située à Tripoli, cette prison de haute sécurité était tristement célèbre pour la torture et les violations des droits de l’homme.

Tunisie
Des parlementaires veulent faire tomber le gouvernement

Des parlementaires tunisiens cherchent à faire adopter une motion de censure contre le gouvernement, mené par les islamistes, qui a provoqué une crise politique en extradant vers la Libye un ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi. Le président tunisien, Moncef Marzouki, a fait savoir qu’il n’avait pas personnellement autorisé le transfert, auquel il s’opposait par crainte que M. Mahmoudi ne puisse jouir d’un procès équitable. Cet épisode a fait ressortir les désaccords sur l’étendue des pouvoirs présidentiels entre Moncef Marzouki et les islamistes modérés d’Ennahda, dont le numéro deux, Hamadi Jebali, dirige un gouvernement de coalition formé en décembre.

Algérie
Huit mois de prison avec sursis pour un blogueur antiélections

Un jeune blogueur a été condamné hier à huit mois de prison avec sursis et 100 000 dinars (1 000 euros) d’amende à Alger pour avoir appelé sur le Net à boycotter les élections législatives du 10 mai. Selon l’avocat du jeune homme, Me Amine Sidhom, il s’agit là « d’une condamnation des militants des droits de l’homme. Nous allons faire appel et prendre toutes les dispositions légales pour faire annuler cette condamnation ». Le jeune blogueur a déclaré à l’issue de son procès : « La durée de la peine n’est pas importante puisque je considère que le tribunal m’a condamné injustement. »

Visite « à brève échéance » de Fabius

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, se rendra « à brève échéance » en visite en Algérie, a indiqué son ministère, interrogé sur un déplacement qui pourrait avoir lieu à la mi-juillet. Les présidents français et algérien ont décidé « de donner une nouvelle impulsion aux relations bilatérales franco-algériennes. Cette relation est exceptionnelle à bien des égards. Elle est marquée par une histoire commune et par des liens humains très denses. Le moment est particulièrement favorable à cette nouvelle impulsion », a indiqué le porte-parole du ministère, Bernard Valero.

Arabie saoudite
Un train déraille : 34 blessés

 

Un train de voyageurs en provenance de Dhammam a déraillé hier à 70 km à l’est de Riyad, faisant 34 blessés dont deux dans un état grave, ont indiqué la compagnie saoudienne des chemins de fer et un responsable hospitalier. Sur les 332 passagers qui se trouvaient à bord au moment de l’accident, « il n’y a pas eu de morts », ont-ils ajouté. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.

Bahreïn
Un militant des droits de l’homme remis en liberté

Le militant chiite bahreïni des droits de l’homme, Nabil Rajab, a été remis en liberté hier par un tribunal de Manama, selon une source judiciaire. Placé en détention le 6 juin à la suite d’une plainte pour des propos jugés insultants pour des sunnites, M. Rajab continuera à être jugé dans cette même affaire, a décidé le tribunal en fixant sa prochaine audience au 9 juillet. Il est reproché à M. Rajab d’avoir mis en doute sur des réseaux sociaux le patriotisme des habitants de Muharaq et de les avoir insultés.

ÉgypteMorsi continue à consulterLe président élu égyptien Mohammad Morsi poursuit ses consultations en vue de former un « gouvernement de coalition » et devra prêter serment samedi devant la Haute Cour constitutionnelle, ont rapporté mercredi les médias locaux. Plusieurs journaux ont évoqué hier des consultations tous azimuts du premier président civil d’Égypte. Il a...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut