Brèves

Irak
Parade des sadristes pour fêter le départ des forces US
Un millier de partisans du chef radical chiite Moqtada Sadr, dont certains armés, ont participé à une parade pour fêter le départ des forces américaines. Des miliciens de l’Armée du mahdi, vêtus de noir et portant des armes, se sont ainsi rassemblés dans le « carré des martyrs » du cimetière de la ville sainte chiite de Najaf, alors que d’autres militants portaient des cercueils factices recouverts du drapeau irakien pour honorer la mémoire de leurs frères d’armes tombés lors des combats contre les soldats US. « Nous ne croyons pas que c’est la négociation seule qui a permis le départ des forces américaines, c’est la négociation qui s’appuyait sur la résistance irakienne », a lancé un chef sadriste, Ryakh al-Chawaki.

Un responsable sunnite arrêté dans l’enquête sur Tarek al-Hachémi
Les autorités irakiennes ont annoncé hier l’arrestation d’un responsable politique sunnite appartenant à la même formation que le vice-président Tarek al-Hachémi, lui-même accusé d’avoir dirigé des escadrons de la mort. Riad al-Azaz, vice-président du conseil provincial de Bagdad, a ainsi été arrêté alors qu’il se rendait mercredi à son travail, sous l’accusation de financement de groupes d’insurgés. « Un groupe d’insurgés a avoué avoir reçu des fonds et des ordres de lui », a précisé sous le couvert de l’anonymat un responsable de la sécurité.

Libye
Le vice-président du CNT malmené à l’université de Benghazi
Le vice-président du Conseil national de transition libyen (CNT), Abdelhafidh Ghoga, a été malmené hier à l’université de Benghazi par des étudiants l’accusant d’être un « opportuniste » et d’avoir collaboré par le passé avec le régime de Mouammar Kadhafi. M. Ghoga était venu à l’Université de Ghar Younès pour tenter d’apaiser des étudiants qui manifestaient pour des raisons diverses. Notons que le CNT a récemment fait face à des critiques inédites depuis la chute de Kadhafi. Un sit-in est toujours en cours à Benghazi, berceau de la rébellion, pour réclamer davantage de transparence et l’exclusion des personnes ayant fait partie du régime.

Accord entre Tunis et Tripoli pour la sécurité et l’antiterrorisme
La Libye et la Tunisie ont conclu un accord pour coopérer dans les domaines de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme et de la gestion des frontières, selon un mémorandum d’entente signé hier à Tripoli. Les deux pays prévoient également de « redoubler d’efforts » pour lutter contre l’immigration clandestine et combattre la contrebande d’armes, de drogue et de voitures volées à la frontière.

Maroc
Un professeur qui se masturbait en pleine classe arrêté
Un professeur de lycée a été incarcéré à Casablanca, au Maroc, après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il paraît en train de se masturber en plein cours, a indiqué hier la presse marocaine. « Le procureur du roi de Casablanca a décidé d’incarcérer le “héros” de la vidéo où il paraît derrière son bureau se livrant à la masturbation (dite “l’habitude secrète” en arabe) en plein cours, devant ses élèves », écrit ainsi le quotidien marocain Assabah. Notons que cet acte a été filmé via un téléphone portable par l’une de ses élèves, et diffusé sur plusieurs réseaux sociaux dont Youtube et des sites d’information Internet marocains. Toujours selon le journal, l’enseignant avait tenté auparavant de violer la jeune lycéenne qui l’a dénoncé, à l’occasion de cours particuliers à domicile.

Tunisie
Une vidéo scabreuse impliquant un ministre provoque l’indignation
La diffusion sur le Net d’une vidéo scabreuse impliquant le ministre de l’Intérieur Ali Larayedh a suscité hier des réactions indignées en Tunisie, hommes politiques et internautes dénonçant « le retour aux méthodes de Ben Ali ». La vidéo montre Ali Larayedh, un islamiste qui passa 15 ans dans les geôles du régime du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, dans des positions intimes avec un autre homme. Elle a été retirée hier des sites de partage. Le porte-parole du gouvernement tunisien Samir Dilou a rappelé sur Shems FM que la diffusion de vidéos compromettantes et humiliantes était une pratique répandue contre les opposants politiques sous l’ancien régime.