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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Israël stoppe une nouvelle tentative de briser le blocus de Gaza

L’arraisonnement des deux navires n’a fait aucun blessé, contrairement à celui de 2010 qui avait fait neuf morts parmi les militants.
La marine israélienne a une nouvelle fois empêché hier des bateaux propalestiniens, un irlandais et un canadien, de briser le blocus israélien de la bande de gaza. Une source sécuritaire israélienne a précisé que l’arraisonnement du Saoirse (« Liberté » en gaélique) et du Tahrir (« Libération » en arabe) n’avait pas fait de blessé. « Il y a peu, des commandos de marine israéliens ont abordé les bateaux qui étaient en route pour la bande de Gaza et tentaient de forcer le blocus de sécurité maritime mis en place conformément au droit international », selon un communiqué militaire. « L’opération s’est déroulée comme prévu et les commandos de marine ont pris toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des militants à bord des navires autant que la leur », a ajouté le communiqué.
Le premier contact radio entre la marine israélienne et la miniflottille a eu lieu à 48 milles nautiques des côtes de Gaza. Les deux bateaux ont refusé de dévier de leur route. Peu après, les Canadiens ont confirmé le contact radio sur Twitter : « Navire de guerre israélien : “Quelle est votre destination ?”. Notre réponse : “Le progrès de l’humanité”. » Les communications avec le Tahrir ont ensuite cessé, brouillées par l’armée israélienne.
Partis de Turquie, les deux navires, avec à bord au total 27 personnes (dont 5 journalistes) et 30 000 dollars de médicaments, devaient arriver dans la soirée au port israélien d’Ashdod, au sud de Tel-Aviv, suivant une procédure déjà bien huilée avec l’interception de précédentes flottilles internationales à destination de Gaza. Livrés à la police et aux services de l’immigration, les militants propalestiniens seront ensuite expulsés d’Israël dans les prochains jours vers leurs pays respectifs.
Les organisateurs de la campagne « Freedom Waves To Gaza » (Vagues de la liberté vers Gaza) ont fustigé « un arraisonnement illégal dans les eaux internationales ». « Il est évident que 27 civils à bord de deux petits bateaux, transportant seulement des médicaments, ne constituent en aucune façon une menace contre la sécurité de l’État d’Israël », a plaidé une porte-parole, Huwaida Arraf. « En dépit de cette agression israélienne, nous continuerons, vague après vague, par air, par mer et par terre, à défier la politique illégale d’Israël à l’égard de Gaza et de toute la Palestine », a-t-elle promis. Les équipages des deux navires avaient reçu pour consigne de ne pas opposer de résistance à la marine israélienne, avait indiqué Denis Kosseim, un autre porte-parole.
Israël, qui considère ces tentatives comme des « provocations », défend régulièrement son droit à maintenir le blocus de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis juin 2007, afin d’empêcher la contrebande d’armes. Une précédente flottille propalestinienne avait été arrêtée en mai 2010 par la marine israélienne lors d’un raid très controversé qui a fait neuf morts parmi des militants et provoqué une crise diplomatique entre la Turquie et Israël. Une deuxième flottille a essayé de partir de Grèce en juillet, mais les autorités grecques lui ont interdit d’appareiller. Seul un petit yacht français, le Dignité-el-Karama, avait pu échapper à la vigilance des gardes-côtes grecs, mais il avait été ensuite intercepté par des vedettes rapides israéliennes.
            (Source : AFP)
La marine israélienne a une nouvelle fois empêché hier des bateaux propalestiniens, un irlandais et un canadien, de briser le blocus israélien de la bande de gaza. Une source sécuritaire israélienne a précisé que l’arraisonnement du Saoirse (« Liberté » en gaélique) et du Tahrir (« Libération » en arabe) n’avait pas fait de blessé. « Il y a peu, des commandos de marine...

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Silence coupable de la communauté internationale.

Tina Chamoun

05 h 39, le 05 novembre 2011

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Commentaires (1)

  • Silence coupable de la communauté internationale.

    Tina Chamoun

    05 h 39, le 05 novembre 2011

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