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Liban - L’éclairage

En 2013, c’est le CPL et non pas le PSNS qui dirigera la bataille du Koura

Maintenant que l’élection partielle du Koura a pris fin avec la victoire du candidat des Forces libanaises et du 14 Mars, Fady Karam – pour le siège grec-orthodoxe de cette circonscription, laissé vacant par la mort du député Farid Habib – avec un écart de 1300 voix face à son rival du PSNS, Walid Azar, l’heure est à l’évaluation des résultats dans la perspective des législatives de 2013.
Les composantes de la majorité ne cachent pas leur mécontentement, non pas parce qu’elles ont perdu à travers leur allié, mais parce qu’elles ont été entraînées par celui-ci dans une bataille qu’elles ne voulaient pas mener à la base. C’est le cas notamment du Courant patriotique libre et des Marada qui voulaient laisser ce siège aux FL, d’abord parce que 8 mois nous séparent seulement des législatives de 2013 et parce que les deux courants voulaient éviter une bataille qu’ils savaient perdante et qui, plus est, risque d’avoir des répercussions graves sur la prochaine consultation électorale.
C’est le message qu’ils ont d’ailleurs fait parvenir à Bkerké. Mais le PSNS ne l’entendait pas de cette oreille et ses dirigeants, notamment Assaad Hardane et Sélim Saadé, ont pratiquement harcelé le général Michel Aoun pour que celui-ci mobilise sa machine électorale en leur faveur.
Pour l’anecdote, au dernier Conseil des ministres, le ministre Ali Kanso a demandé à son collègue, Gebran Bassil, si le CPL avait l’intention de les soutenir à l’élection du Koura. Devant le “oui”, pas très enthousiaste du ministre de l’Énergie et de l’Eau, il a lancé un “j’espère que ce sera avant le scrutin” assez sec.
Selon des sources de la majorité, le CPL savait que cette bataille serait perdante. Maintenant que ces craintes se sont avérées, il devra mettre les bouchées doubles pour tenter d’inverser la tendance aux prochaines élections. En d’autres termes, ce sera lui et non pas le PSNS qui dirigera la bataille dans cette circonscription, même si celle-ci est considérée comme étant le fief du parti prosyrien.
Mais le PSNS se défend en attribuant sa défaite à la démobilisation de ses alliés, à l’argent électoral ainsi qu’à l’avènement des émigrés. Les deux derniers arguments ont été évidemment rejetés dans les milieux de l’opposition qui assurent que les parties qui emploient l’argent électoral sont connues et que le vote des émigrés ne peut pas être contesté puisque ces derniers auraient voté de la même manière si la loi électorale les autorisait à exercer ce droit dans les pays d’accueil.
Dans ces milieux, on insiste sur le fait que la rue chrétienne et sunnite se tient en majorité aux côtés du 14 Mars et que l’organisation électorale des FL a largement contribué, avec la participation active du courant du Futur, à travers le vice-président de la Chambre, à assurer une victoire certaine à leur candidat. Dans ce contexte, il est intéressant de relever que la partielle du Koura a consacré le leadership de Farid Makari au Liban-Nord, en tant que pôle grec-orthodoxe, après Issam Farès.
Pour toutes ces raisons, plus que le résultat concret de la partielle, c’est son symbolisme qui importe, quelles que soient les critiques lancées dans le camp de la majorité contre les FL, notamment au sujet des slogans antisyriens lancés durant la bataille ou du manque d’enthousiasme de l’électorat sunnite.
Quoi qu’il en soit, les deux parties adverses ne sont pas les seules à analyser les résultats de la partielle du Koura. L’État s’y attarde aussi, mais pour d’autres raisons : son importance, aux yeux des officiels, réside dans le fait qu’elle a montré au monde entier et notamment aux États arabes qui ont mis en garde leurs ressortissants contre les voyages au Liban que la sécurité est préservée au Liban et que la situation y est parfaitement stable.
Maintenant que l’élection partielle du Koura a pris fin avec la victoire du candidat des Forces libanaises et du 14 Mars, Fady Karam – pour le siège grec-orthodoxe de cette circonscription, laissé vacant par la mort du député Farid Habib – avec un écart de 1300 voix face à son rival du PSNS, Walid Azar, l’heure est à l’évaluation des résultats dans la perspective des...

commentaires (4)

La seule différence c'est le nom...

Élie Khoueiry

10 h 46, le 17 juillet 2012

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Commentaires (4)

  • La seule différence c'est le nom...

    Élie Khoueiry

    10 h 46, le 17 juillet 2012

  • L'Avocat du Diable : É lakan, notre Généralissime vous a laissé faire, hal marra, et avait même donné il amer aux nôtres de donner leurs voix à votre ZALMÉ ! Mais, pour 2013, il jure par les mille étoiles polaires et extra polaires yialli 7amilon si fièrement 3ala ktafou, de ne pas vous laisser faire yia Hakim. Bidna nil3ab bil KOURA FOOTBALL, eh walla, et nous allons naarjikon les étoiles taba3 il dohor, ma yialli 3al épaules taba3 il Généralissime et Batrak il Orientoccidental taba3na, ma taba3 il sama il zarka, É Zarka, bil na7awi ! taba3kon ou taba3 il Hariri, taba3na ni7na les huit marsiens, couleur orange-rouge mitlil Marrikh wil battikh kaman !

    SAKR LEBNAN

    08 h 54, le 17 juillet 2012

  • Y en a pas, a part que l'un deux pretend toujours etre un parti 'Libanais'. Question 'Changements' et 'Reformes' on a ete servi, tiens. Le pays s'effondre carrement sous nos yeux depuis que ces zigotos ont kidnappé les renes du pouvoir!

    Fady Challita

    07 h 18, le 17 juillet 2012

  • Quelle différence ?

    Robert Malek

    04 h 30, le 17 juillet 2012

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