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Liban

Le Hezbollah et ses alliés insistent sur le rôle stabilisateur de l’armée

Dans les milieux du Hezbollah et de ses alliés, on insistait au cours du week-end, après les événements de Tripoli, sur l’importance du rôle de l’armée pour le maintien de la stabilité au Liban.
Le ministre d’État pour la Réforme administrative, Mohammad Fneich, a ainsi estimé que « le paramètre le plus important au Liban est le maintien de la stabilité et de la paix civile ». « Après l’accord de Taëf, l’un des facteurs essentiels de la paix civile réside dans le renforcement du rôle de l’armée libanaise », a ajouté M. Fneich, appelant à la « tenir à l’écart des tiraillements politiques ».
« Nous devons tous soutenir l’armée et dissuader toute partie qui menace la sécurité intérieure en cherchant à impliquer le Liban dans une campagne visant la sécurité syrienne », a-t-il dit.
Dans le même ordre d’idées, le député Nawaf Moussaoui, également du Hezbollah, a préconisé l’instauration au Liban de « la mentalité de cautérisation des blessures au lieu de la tendance au fractionnement ».
« Nous devons agir ensemble pour rétrécir l’espace des désaccords », a ajouté M. Moussaoui, soulignant la nécessité du dialogue et appelant les adversaires politiques du Hezbollah à « se livrer à une méditation à propos des développements en cours ». « Il faut protéger le Liban de ce qui se passe autour de lui », a-t-il admis.
Du côté des berrystes, le député Ali Bazzi a appelé « les têtes brûlées dans ce pays à refroidir leurs ardeurs et à maintenir l’armée loin des discordes ». « Nul n’a le droit de prendre cette institution pour cible, car cela est dangereux pour la sécurité nationale et pour celle de chaque citoyen libanais », a-t-il dit.
De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Fayçal Karamé, a souligné la nécessité de reprendre au plus vite les réunions du Conseil des ministres, actuellement gelées, « pour discuter des questions de sécurité et en particulier des graves événements de Tripoli ».
Affirmant son « soutien au commandement de l’armée pour les mesures qu’elle a prises afin de mettre un terme aux affrontements » dans le chef-lieu du Liban-Nord, M. Karamé a souligné que « le rétablissement de la stabilité à Tripoli devrait prévaloir sur tout autre question politique ».

Hajjar et Abou Nader
De l’autre côté de l’échiquier politique, le député Mohammad Hajjar (Chouf), membre du bloc du Futur, a estimé que les heurts à Tripoli ont été initiés pour « détourner l’attention de ce qui se passe en Syrie ».
« D’aucuns s’efforcent de lier la scène tripolitaine et du Liban-Nord à la scène syrienne sous le label de la lutte contre le terrorisme et le fondamentalisme », a-t-il ajouté, accusant le régime syrien de « planifier la hausse de tension au Liban-Nord ».
Par ailleurs, le chef du Front de la liberté, Fouad Abou Nader, s’est élevé contre les critiques adressées au président de la République et à l’armée libanaise. Pour M. Abou Nader, l’institution militaire a « rempli son devoir national qui lui impartit de contrôler la frontière avec la Syrie et c’est bien ce que réclamaient à plusieurs reprises ses détracteurs ».
Dans les milieux du Hezbollah et de ses alliés, on insistait au cours du week-end, après les événements de Tripoli, sur l’importance du rôle de l’armée pour le maintien de la stabilité au Liban.Le ministre d’État pour la Réforme administrative, Mohammad Fneich, a ainsi estimé que « le paramètre le plus important au Liban est le maintien de la stabilité et de la paix...

commentaires (7)

Il est signalé encore présent ou évanescent, kifkif, l'iinsignifiant criard "bossfàRien" !

Antoine-Serge KARAMAOUN

12 h 24, le 13 février 2012

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Commentaires (7)

  • Il est signalé encore présent ou évanescent, kifkif, l'iinsignifiant criard "bossfàRien" !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    12 h 24, le 13 février 2012

  • - - Enfin , on dirait qu'il m'a compris pour une fois ..

    JABBOUR André

    10 h 51, le 13 février 2012

  • Et ce que Jabbour veut confirmer ici, avec tout le culot d'un soi-disant Libanais qui se la coule douce loin des drames qu'il encourage de tous ses voeux, c'est que le Hezbollah insinue, avec des menaces claires et évidentes, que si l'armée ne fait pas comme veut le Hezbollah, alors le Hezbollah, fort de ses armes, matera tous les Libanais. Ouf, le pays est sauvé ! Elle est belle la souveraineté du Liban vue par le porte-parole fantoche du CPL.

    Robert Malek

    09 h 23, le 13 février 2012

  • Rôle stabilisateur ? quand il leur sied et quand il pourrait servir leurs visées et leur rêve de mainmise sur le pays.

    SAKR LEBNAN

    06 h 48, le 13 février 2012

  • Ceux la même qui oeuvre pour la destruction totale de l'Etat, de ces institutions et de l’armée, se mettent aujourd'hui a demander son respect. ce qu'il ne mentionnent pas bien sur c'est que cela doit avoir lieu seulement si cela convient a leurs intérêts! Si en effet le Hezbollah est concerné par le devenir du peuple Libanais, sa première réaction se doit d’être la reprise des discussions sur la remise de ces armes a l’armée, justement, pour nous éviter les déboires qui vont s'en suivre autrement. Quand a la stratégie de défense, cela ne regarde que l’armée et son état major. C'est a cette dernière de proposer et d’établir ses plans et programmes de développement pour y pourvoir et non a Hassan Nasrallah, Siniora, Geagea ou Aoun. Eux, ils ne peuvent qu'approuver ou désapprouver les budgets ou programmes d'achats d'armement et ou de matériel au sen du parlement et gouvernement. C'est comme cela que cela fonctionne en démocratie. C'est vraiment commenter a des sourds!

    Pierre Hadjigeorgiou

    05 h 06, le 13 février 2012

  • - - Ce que le porte parole de la Garde Nationale a voulu dire et qui a été mal compris ou presque par certains ICI , c'est que ça sera l'armée ou un certain mois de Mai ... !! À vous de choisir mes chers cocos nostalgiques ...

    JABBOUR André

    03 h 44, le 13 février 2012

  • C'est vraiment prendre les gens, et l'armée en premier, pour des cons. Ce que le Hezbollah et ses alliés insinuent, c'est que l'armée doit se cantonner à un rôle de police de proximité pour mater les débordements internes, surtout ceux qui "visent la sécurité syrienne". Mais ce qu'ils ne disent pas c'est qu'elle doit bien sûr se tenir à l'écart quand d'autres débordements sont du fait du Hezbollah (comme par exemple quelques intimidations ça et là comme on l'a vu ces derniers mois, ou par exemple aussi un certain mois de mai...). Quant au Hezbollah, il se charge de la protection du pays, bien évidemment. Autrement dit, de sa propre protection avant tout. Messieurs Fneich et Moussaoui, vous ne faites que renforcer l'Etat dans l'Etat revendiqué par votre guide enterré, et porter préjudice au Liban. Aujourd'hui plus que jamais, au sein d'un gouvernement fantoche et improductif, vous mettez le Liban en danger de mort.

    Robert Malek

    19 h 23, le 12 février 2012

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