Le CPL s’est ainsi demandé « en vertu de quel alinéa de l’article 64 le Premier ministre peut-il affirmer qu’on porte atteinte à ses prérogatives ». Pour cela, il a publié hier, dans son communiqué, le texte entier de l’article 64, qui définit les prérogatives du Premier ministre : présider le Conseil des minstres, organiser des consultations parlementaires obligatoires en vue de la formation du cabinet, exposer la politique gouvernementale devant le Parlement, signer les décrets avec le président de la République (à part quelques exceptions), réunir le Conseil des ministres et décider de son ordre du jour, suivre le travail des administrations et des institutions publiques en coordination avec les ministres concernés, présider des séances de travail avec les parties concernées au sein de l’État, en présence du ministre concerné.
« Que le Premier ministre Nagib Mikati nous précise suivant quel point de cet article peut-il affirmer qu’on porte atteinte à ses prérogatives et, par extension, aux droits de la communauté sunnite, poursuit le communiqué du CPL. Par la même occasion, nous prions le Premier ministre, après une lecture des deux derniers alinéas (qui citent les « ministres concernés »), de nous dire qui porte réellement atteinte aux prérogatives des autres. »
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Pourtant, c'est si simple. A tous, à leurs prérogatives confessionnelles. Et qu'on ne nous chante pas la laïcité ici encore. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris
02 h 09, le 04 janvier 2012