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Lifestyle - Tendance

La mer dans les stations de ski...

Détente jacuzzi après le ski. Jean-Pierre Clatot/AFP

La mer à la montagne, ou l’ambiance tropicale au pied des pistes, c’est la nouvelle mode dans les stations de ski. À 1 800 mètres d’altitude, Aquariaz, le centre aqualudique d’Avoriaz inauguré en juillet dernier dans les Alpes françaises, voit les touristes affluer par centaines les jours de grisaille.
Alors que le brouillard s’épaissit, les télésièges se vident et la file d’attente à l’entrée d’Aquariaz grandit. Les familles emmitouflées, bonnets sur la tête et bottes fourrées aux pieds, enfilent le maillot de bain avec plaisir. Le choc est brutal : Aquariaz est chauffé à 29°C, tout comme l’eau de ses piscines, d’où l’on aperçoit les télésièges à quelques mètres. « On a voulu reconstituer une jungle tropicale, en rupture totale avec la montagne », explique Stéphane Lerendu, directeur de l’Office de tourisme d’Avoriaz. Pari réussi au vu de l’affluence : dès 16 heures, le centre aquatique a atteint le maximum de sa capacité, 450 personnes.
Jean-Laurent Paris, 43 ans, est venu avec sa femme et ses deux filles « pour varier les plaisirs ». Pour Véronique Guenno, mère de famille, l’Aquariaz est « un plus » incontestable de la station, « une solution de rechange » pour les jours de mauvais temps, entre 5 et 10 euros l’entrée selon les âges. Aquariaz a clairement visé un public très familial avec son « jardin d’enfants » tropical, son immense « slidewinder », dans lequel on glisse en bouée géante.
« L’offre bien-être en France exclut souvent les enfants, ce que nous avons voulu éviter », précise Stéphane Lerendu, alors qu’en Autriche ou en Suisse, les stations possèdent souvent des centres « aqualudiques », à base d’eau thermale.
L’été, Aquariaz attire une clientèle « qui ne souhaite pas se baigner dans des lacs ou torrents », selon lui. En juillet et août derniers, Aquariaz a fait 80 000 entrées. Selon Stéphane Lerendu, « les gens veulent un accès à l’eau où qu’ils soient, toute l’année ». Le directeur de l’Office de tourisme évoque « la concurrence des “soleils d’hiver” : les séjours aux Antilles, en Afrique... ».
Un « changement des modes de consommation » qui pousse aujourd’hui toutes les grandes stations à réaménager ou construire leur centre aquatique. Tignes, Val-d’Isère ou encore les Ménuires se sont déjà jetées à l’eau. À Courchevel, un projet pharaonique de 10 500 m2, à 1 600 m d’altitude, doit voir le jour d’ici à 2015. Ce centre aquatique des Grandes Combes comptera même un bassin d’eau salée, et une piscine à surf avec une grosse vague, « totalement cohérent dans une station de ski », affirme la mairie dans sa brochure de présentation.
Pour l’élue écologiste Claude Comet, au contraire, ces centres aquatiques en montagne « n’ont aucun sens ». Elle dénonce une « mode » et « un énorme gaspillage d’eau », dans une période de changement climatique.
(Source : AFP)
La mer à la montagne, ou l’ambiance tropicale au pied des pistes, c’est la nouvelle mode dans les stations de ski. À 1 800 mètres d’altitude, Aquariaz, le centre aqualudique d’Avoriaz inauguré en juillet dernier dans les Alpes françaises, voit les touristes affluer par centaines les jours de grisaille. Alors que le brouillard s’épaissit, les télésièges se vident et...

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