Il y a longtemps, pour envoyer un message, on utilisait des pigeons voyageurs, on envoyait des messagers, on utilisait la fumée comme les Indiens, on envoyait du morse avec de la lumière, du son, de l’électricité, on utilisait des miroirs, le crieur public avertissait la population avec son tambour. En Afrique, on jouait du tam-tam.
On fait sonner les cloches des églises pour annoncer un incendie, une catastrophe, un décès, l’heure de la messe, l’Angélus... On utilisait aussi la poste avec les diligences.
Sur les tours, on plaçait des sémaphores avec leurs bras articulés... Jusqu’à ce qu’Alexander Graham Bell invente le téléphone. Il serait stupéfait de voir les applications des téléphones intelligents. Pourtant, à la fin du XIXe siècle, il avait révolutionné le monde des communications avec les premiers téléphones.
Le 14 février 1876, l’Institut américain de la propriété industrielle reçut deux communications scientifiques concernant la transmission et la réception électrique de la voix humaine : ces deux dispositifs constituaient les prototypes du téléphone. La première de ces descriptions, arrivée sous forme de demande de brevet, provenait d’un inventeur amateur de 29 ans qui allait devenir mondialement célèbre : Alexandre Graham Bell. La seconde, parvenue quelques heures plus tard, était l’œuvre d’un inventeur professionnel de 41 ans, Elisha Gray, dont le nom n’est connu que des érudits d’histoire des techniques. L’histoire n’a retenu que le nom du premier : d’origine écossaise, Alexander Graham Bell est initialement attiré par la musique. Il s’en détourne cependant au profit d’études sur la phonétique, suivant les traces de son père et probablement touché par les problèmes de surdité dont souffrait sa mère. Après des études à l’University College de Londres, il s’établit au Canada en 1870, puis aux États-Unis un an plus tard. Il fonde en 1872 une école pour les malentendants et débute ses travaux qui aboutiront au téléphone. Convaincu de pouvoir transformer les ondes sonores en impulsions électriques dès 1874, son rêve se réalise en 1876. Le 10 mars, il effectue le premier appel téléphonique à Boston avec l’aide de son assistant Thomas Watson. Situé dans une pièce voisine de celle de Bell, Watson entend la voix de son professeur lui dire : « Mr. Watson come here. I want you. » Galvanisé par son succés, Bell se prend déjà à rêver du temps où les câbles de son invention, qu’il appelle encore télégraphe, permettront à tous les gens de communiquer entre eux sans qu’ils aient à se déplacer. L’invention, qualifiée de « merveille des merveilles », connaît rapidement un succès retentissant qui aboutit en 1877 à la création de la compagnie téléphonique Bell. La fortune aidant, Bell se tourne alors vers d’autres champs d’expérimentation, jetant les bases du gramophone, s’intéressant à l’aviation et aux transports nautiques. Il crée également la National Geographic Society, dont il est président de 1897 à 1903.
Le premier téléphone pèse 4 kilos et demi. Si pour y répondre on dit « moshi moshi » au Japon, « pronto » en Italie, l’expression « Allo » reste la plus utilisée. Le mot viendrait de « hallow » une salutation que les marins anglais se lançaient d’un bateau à l’autre.
Une phrase désormais culte, de Nabila, une participante à l’émission Les Anges de la téléréalité : « Non mais allo quoi, t’es une fille, t’as pas d’shampooing », est en train de faire le buzz sur Internet. Tellement parodiée sur Youtube, elle crie... au bobo ! Autre époque, autre calibre, une autre phrase culte dont se souviennent beaucoup de Libanais(es), marquant l’idylle entre feue Hind Abillamaa et Abdel Majid Majzoub dans le feuilleton Azef al-layl : « Allo hayetiiiii » ! Allo... Alo... Ao... pas de réseau !
Sources principales : utc.fr ; web-libre.com ;
monsieur-biographie.com ; biographie.net
On fait sonner les cloches des églises pour annoncer un incendie, une catastrophe, un décès, l’heure de la messe, l’Angélus... On utilisait aussi la poste avec les diligences.
Sur les tours, on plaçait des sémaphores avec leurs bras articulés... Jusqu’à ce qu’Alexander Graham Bell invente le téléphone. Il serait stupéfait de voir les applications des téléphones intelligents. Pourtant, à la fin du XIXe siècle, il avait révolutionné le monde des communications avec les premiers téléphones.
Le 14 février 1876, l’Institut américain de la propriété industrielle reçut deux communications scientifiques concernant la transmission et la réception électrique de la voix humaine : ces deux dispositifs constituaient les prototypes du téléphone. La première de ces descriptions, arrivée sous forme de demande de brevet, provenait d’un inventeur amateur de 29 ans qui allait devenir mondialement célèbre : Alexandre Graham Bell. La seconde, parvenue quelques heures plus tard, était l’œuvre d’un inventeur professionnel de 41 ans, Elisha Gray, dont le nom n’est connu que des érudits d’histoire des techniques. L’histoire n’a retenu que le nom du premier : d’origine écossaise, Alexander Graham Bell est initialement attiré par la musique. Il s’en détourne cependant au profit d’études sur la phonétique, suivant les traces de son père et probablement touché par les problèmes de surdité dont souffrait sa mère. Après des études à l’University College de Londres, il s’établit au Canada en 1870, puis aux États-Unis un an plus tard. Il fonde en 1872 une école pour les malentendants et débute ses travaux qui aboutiront au téléphone. Convaincu de pouvoir transformer les ondes sonores en impulsions électriques dès 1874, son rêve se réalise en 1876. Le 10 mars, il effectue le premier appel téléphonique à Boston avec l’aide de son assistant Thomas Watson. Situé dans une pièce voisine de celle de Bell, Watson entend la voix de son professeur lui dire : « Mr. Watson come here. I want you. » Galvanisé par son succés, Bell se prend déjà à rêver du temps où les câbles de son invention, qu’il appelle encore télégraphe, permettront à tous les gens de communiquer entre eux sans qu’ils aient à se déplacer. L’invention, qualifiée de « merveille des merveilles », connaît rapidement un succès retentissant qui aboutit en 1877 à la création de la compagnie téléphonique Bell. La fortune aidant, Bell se tourne alors vers d’autres champs d’expérimentation, jetant les bases du gramophone, s’intéressant à l’aviation et aux transports nautiques. Il crée également la National Geographic Society, dont il est président de 1897 à 1903.
Le premier téléphone pèse 4 kilos et demi. Si pour y répondre on dit « moshi moshi » au Japon, « pronto » en Italie, l’expression « Allo » reste la plus utilisée. Le mot viendrait de « hallow » une salutation que les marins anglais se lançaient d’un bateau à l’autre.
Une phrase désormais culte, de Nabila, une participante à l’émission Les Anges de la téléréalité : « Non mais allo quoi, t’es une fille, t’as pas d’shampooing », est en train de faire le buzz sur Internet. Tellement parodiée sur Youtube, elle crie... au bobo ! Autre époque, autre calibre, une autre phrase culte dont se souviennent beaucoup de Libanais(es), marquant l’idylle entre feue Hind Abillamaa et Abdel Majid Majzoub dans le feuilleton Azef al-layl : « Allo hayetiiiii » ! Allo... Alo... Ao... pas de réseau !
Sources principales : utc.fr ; web-libre.com ;
monsieur-biographie.com ; biographie.net
Il y a longtemps, pour envoyer un message, on utilisait des pigeons voyageurs, on envoyait des messagers, on utilisait la fumée comme les Indiens, on envoyait du morse avec de la lumière, du son, de l’électricité, on utilisait des miroirs, le crieur public avertissait la population avec son tambour. En Afrique, on jouait du tam-tam.On fait sonner les cloches des églises pour annoncer un...
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