Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Médias

La politique s’invite aux Emmy Awards

La série « Homeland » terrasse « Mad Men », et les stars du cinéma s’imposent sur le petit écran.

L’équipe de la série à succès « Childrens Hospital », également à l’honneur aux Emmys. Danny Moloshok/Reuters

La politique s’est imposée dimanche soir aux Emmy Awards, où ont été distingués une nouvelle série télévisée ainsi qu’un téléfilm. En cette année électorale aux États-Unis, qui choisiront leur président le 6 novembre prochain, les membres de l’Académie des arts et sciences du cinéma ont ainsi semblé préférer les thématiques contemporaines au stylisme rétro de Mad Men. La série, qui était nommée dans 17 catégories et faisait figure de favorite pour remporter son cinquième Emmy consécutif de meilleure série dramatique – le plus convoité de la soirée –, est repartie bredouille, s’inclinant face à Homeland, couronnée dès sa première saison.
Cette brillante série, produite par la chaîne payante Showtime – et diffusée sur Canal+ en France –, met aux prises un agent féminin de la CIA et un militaire américain soupçonné de préparer un attentat terroriste contre les États-Unis. Homeland, dont la 2e saison commence à la fin du mois aux États-Unis, a également valu à ses deux acteurs principaux, Claire Danes et le Britannique Damian Lewis, les trophées d’interprétation dans une série dramatique.
La politique est également au cœur de Game Change, diffusé sur la chaîne à péage HBO, qui a remporté le trophée du meilleur téléfilm pour sa description de la campagne républicaine à l’élection présidentielle de 2008, à travers le portrait de Sarah Palin, ex-égérie conservatrice et colistière de John McCain. Le rôle a valu à Julianne Moore, à la composition stupéfiante, le premier Emmy de sa carrière, face notamment à Nicole Kidman. « Je me sens validée (dans le rôle) car Sarah Palin a dit qu’elle n’aimait pas le film », a ironisé l’actrice, dans une audacieuse robe jaune canari. Game Change a également remporté les Emmys du scénario et de la réalisation.
Côté comédie, Modern Family et ses clichés gentillets sur les familles « modernes » – gays et mixtes, notamment – a conservé son titre de meilleure série comique, pour la troisième année consécutive.
Les trophées de meilleurs acteur et actrice comiques sont allés à Jon Cryer pour Mon Oncle Charlie – qui avait gagné en 2009 le trophée du meilleur second rôle pour la même série – et Julia Louis-Dreyfus pour Veep, où l’actrice révélée par Seinfeld incarne la vice-présidente des États-Unis.
À l’instar de Julianne Moore, les stars de cinéma ont régné sans partage sur les prix d’interprétation pour téléfilms ou miniséries :
Kevin Costner a remporté le trophée du meilleur acteur pour la série historique Hatfields & McCoys et Jessica Lange a été récompensée pour le second rôle féminin pour son personnage de voisine fouineuse et inquiétante dans la série American Horror Story.
La cérémonie, retransmise à 17h00 (00h00 GMT) sur la chaîne ABC (groupe Disney) depuis le Nokia Theater à Los Angeles, a débuté avec une série de blagues du présentateur de la soirée, Jimmy Kimmel, qui n’a pas résisté, lui non plus, à faire référence à l’élection américaine. Il a ainsi salué la série britannique Downtown Abbey et sa description des relations entre une famille d’aristocrates et leurs serviteurs, estimant que cela donnait une idée de « la façon dont on vit dans la famille de Mitt Romney », le candidat républicain à la Maison-Blanche. Il a également ironisé sur la présence de nombreux Britanniques parmi les nommés, due selon lui au fait qu’on découvre « les acteurs britanniques dans les pièces de Shakespeare et les américains dans les centres commerciaux ».
Les Emmy Awards, remis par l’Académie des arts et sciences de la télévision, sont les récompenses les plus prestigieuses de la télévision américaine.
(Source : AFP)
La politique s’est imposée dimanche soir aux Emmy Awards, où ont été distingués une nouvelle série télévisée ainsi qu’un téléfilm. En cette année électorale aux États-Unis, qui choisiront leur président le 6 novembre prochain, les membres de l’Académie des arts et sciences du cinéma ont ainsi semblé préférer les thématiques contemporaines au stylisme rétro...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut