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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Capots, pierres et dollars

En mêlant bolide et œuvre d’art, la Fondation nationale du patrimoine (FNP) a touché le jackpot : plus de 500 000 dollars. Des dollars uniquement destinés à financer des projets patrimoniaux qui ont été recueillis lors de la soirée organisée dans les jardins de la villa Audi à Sofil. La FNP qui a proposé à 16 artistes de décorer des capots de Porsche s’est assurée un franc succès, grâce à la collaboration de peintres, designers, architectes et photographes devenus la coqueluche des Beyrouthins, comme Raëd Abillamaa, Christian Carle Catafago, Karim Chaya, Youssef Haïdar, Joe Kesrouani, Bernard Khoury, Hanibal Srouji, Roger Moukarzel, Hady Sy, ou encore Nada Debs et Karen Chekerdjian. Sans oublier Nabil Nahas qui a terminé à une très honorable troisième place en enregistrant la somme de 60 000 dollars, derrière le redoutable Ayman Baalbacki dont l’œuvre Burn’it (85 000 billets verts) a été décrochée par Omar Karkour, l’agent de Porsche, Audi et Volkswagen à Damas, qui ne doit pourtant pas beaucoup vendre en ce moment... Fayçal et May Khalil ont, eux, jeté leur dévolu sur le capot peint par Mohammad Rawas (65 000 $), et Patricia Chour (ou est-ce Farid Khalil – mais à ce stade, ce n’est plus très important...) a penché pour l’Asmahan (25 000 $) de Zeina Khalil...
De superbes œuvres originales créées pour une bonne cause à laquelle se sont associés Antoine et Janine Maamari, Andrée Tayar, Farid et Danièle Chéhab, Fahd et Mona Saccal, Tony et Youmna Asseily, Riad et Nada el-Assaad, Tania et Roby Arab, Jacques et Nicole Sarraf, le ministre Nicolas Nahas et son épouse Antoinette, Raymond et May Audi, Hyam et Georgine Mallat, Émile Riachi, Antoine et Amal Nasrallah, Mario et Lucy Haddad, Raffi et Joumana Debbané, Gaby et Grace Sehnaoui, Samir et Mary Alam, Rima Chehadeh, Wafa Saab, Roland et Dima Hraoui, Sélim Mouzannar, Jean-Marc Bonfils, Mazen et Sara Hakim, Youssef et Hala Abillamaa, sans oublier l’initiateur de ces capots picassoisés, Assaad Raphael himself, l’agent de Porsche au Liban.
Et la liste peut prendre trois pages : Mouna Hraoui et le comité ont pu compter sur la présence de 350 participants à ce dîner copieusement arrosé d’Ixsir et où un film sur la fondation concocté par Nayla Kettaneh a été projeté en boucle pour sensibiliser le Libanais à la préservation de son patrimoine... Les grandes absentes du comité, Myrna Boustani et Nora Joumblatt, étaient en voyage ; quant à Leila Badre, armée de ses pioches, elle fouillait et fouillait à la recherche de tous ces trésors encore ensevelis à Tyr.
On attend maintenant des capots reborn de Seat ou de Peugeot : il en faut pour toutes les bourses... Et tous les goûts.

Nour a eu la permission de minuit

Un mariage topissime à Highclere Castle dans le Hampshire, où resplendissante et heureuse, Georgie Aitken, directrice chez Christie’s du département des antiquités, a dit oui à son irrésistible Lebanese man, Nour Beyhum. Niché au cœur d’un domaine de 405 hectares, ce château qui a servi de décor à de grands films comme King Ralph, The Four Feathers, Hallmark Hall of Fame ou encore Eyes Wide Shut, appartient en fait à la sœur de la mariée, lady Fiona, l’épouse de lord Carnarvon dont la marraine n’est autre que The Queen Elisabeth herself, et dont l’arrière-grand-père a été le sponsor grâce auquel Howard Carter a pu découvrir la tombe de Toutankhamon. Les invités ont d’ailleurs eu droit à une visite d’une collection égyptienne privée et à une promenade dans le parc aux 200 cèdres du Liban où, au grand dam de lord Carnarvon, les talons-aiguilles louboutinisés des Libanaises ont littéralement malmené son gazon ! Mais tout était totalement exotique et tout le monde était furieusement excité que ce gazon a vite été oublié... Quant aux trois héroïnes tchekhoviennes, les sisters Beyhum, elles ont fait sensation : Mona était mirifique dans un délicieux rose fuchsia, Amélie faisait penser à une fée des champs, et l’élégante Hayat, accompagnée de son époux Tony Salloum, arborait les plus hauts stilletos qu’elle ait jamais portés ! Sans oublier le stunning black hat, so british de la cousine Hayat Salam Liebich, très stendhalienne en rouge et noir et que mêmes les paons du château ont admirée. Les quatre sœurs de la mariée n’étaient pas en reste : reconnaissables à leur incontestable air de famille, elles nageaient dans une joyeuse harmonie, unies par cette espièglerie qui caractérise les familles nombreuses et multiculturelles : l’une d’elle est mariée à l’homme d’affaires pakistanais Zahir Bokhari...
Enfin, les amis de toujours étaient tous là, notamment Tammam Hamza, Andréas Wichmann, Ralph Abdel Jalil, Samir et Rana Boubiss, Farès et Bouchra Hakim, Ali Chour, Souheil et Thérésa Mansour, ainsi que Marwan Arakji qui après avoir dépensé de nombreux calories en déclamant son speech s’est taillé avec gourmandise une grande part du gâteau pyramidal, un classique chez les Carnarvon... Et après le Gospel Choir qui a officié pendant la cérémonie civile, c’est un orchestre pop qui a pris le relais à la grande joie de Mona Beyhum et André Liebich qui n’ont pas déserté la piste... Et comme les traditions ont la peau dure au royaume d’Élisabeth, à minuit pile, la fête était finie...

Simone mode plein écran !

En s’exposant devant l’œil de la caméra, Simone Fattal a décidé de dévoiler une part d’elle-même, un egostrip qu’elle livre à l’humanité. Et à la prospérité. L’histoire remonte à 1972, lorsque la peintre-sculptrice invite deux vidéastes dans son atelier de Beyrouth pour qu’ils réalisent son Autoportrait. En majuscule. Mais le film ne fut jamais achevé, et les rushes ont été oubliés durant des années au fond d’un tiroir. En 2012, on ne sait pas quel a été l’heureux déclic, elle se résout finalement à les digitaliser et le film prend vie, dans un nouveau montage d’Eugénie Paultre, artiste-poétesse. Cette œuvre sera projetée dans le cadre du Printemps du cinéma arabe, le 28 septembre, au cinéma La Clef, 34, rue Daubenton, Paris 5e.

ditavonbliss@hotmail.com
Capots, pierres et dollarsEn mêlant bolide et œuvre d’art, la Fondation nationale du patrimoine (FNP) a touché le jackpot : plus de 500 000 dollars. Des dollars uniquement destinés à financer des projets patrimoniaux qui ont été recueillis lors de la soirée organisée dans les jardins de la villa Audi à Sofil. La FNP qui a proposé à 16 artistes de décorer des capots de Porsche...

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