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Lifestyle - Insolite

Le loft cube est arrivé au Liban

Le préfabriqué n’est plus ce qu’il était... Aujourd’hui rajeuni, écolo, conçu par des designers, et donc relativement cher, il bouscule les vieilles habitudes et le paysage architectural classique. Le loft cube de Werner Aisslinger en est un bel exemple. Déjà au Liban.

Le loft cube, un carré préfabriqué et écolo, installé à Nahr Ibrahim.

Le concept est nouveau. Pour certains, idéal, car plein de possibilités, pour d’autres étrange, car inhabituel. Un loft de 40, 55 ou 80 m2, modulable, qui s’achète « clé en main », un peu comme on achète une voiture, selon le budget, les envies et avec les options désirées. Monté sur pilotis, il se pose sur un terrain, face à la mer, en montagne ou encore sur le toit d’un immeuble, si la loi du pays le permet et que ce dernier permet aux hélicoptères de survoler son espace aérien. Avec vue panoramique de 360°, il peut se transformer en résidence secondaire, en chalet, en bureau, ou être utilisé comme complément à une bâtisse, un hôtel, une maison de ville ou de montagne. Bref, ce loft qui s’achète « tout prêt » et qui se pose n’importe où, a déjà ses inconditionnels et ses sceptiques, frileux et fervents supporters de la « pièce unique ». Ses pros, curieux, et ses antis, architectes pour la plupart, constructeurs ou nostalgiques, qui portent pour la pierre un amour inconditionnel.


Le créateur de ce projet, Werner Aisslinger, a déjà semé ses cubes dans différentes capitales européennes. L’idée de base étant d’exploiter des toits d’immeubles pour créer des habitations supplémentaires. Pour les faire connaître, il a créé la surprise en les plantant à Berlin, puis en Belgique, à Madrid, Amsterdam et Hong Kong. Il les a présentés dans diverses exposions à Venise, Belgrade et Milan. Ce designer allemand, qui a toujours privilégié une approche artistique et expérimentale dans ses créations, qu’il s’agisse d’un objet, un meuble ou une habitation, s’est également fait connaître par son utilisation de matériaux inhabituels ou nouveaux, tels le corian et le zodiaq, entièrement recyclables. Dans son « Studio Aisslinger » basé à Berlin, il conçoit, depuis 1993, des produits et des concepts de design et collabore avec des grandes marques. En 1997, son fauteuil Juli est même « entré » au Musée d’art moderne (MoMA) de New York.

Bienvenue au Liban
C’est le promoteur Mark Doumit, spécialisé dans les constructions de lofts, qui a décidé d’importer l’idée. En guise de démonstration, il fait visiter son propre loft cube, le sien est un trois pièces, installé à Nahr Ibrahim, face à la mer. Avec de larges baies vitrées fabriquées en verre isolant et une coque cubique en acier galvanisé laqué blanc, l’intérieur est haut de gamme, salle de bains en Corian, kitchenette et bar, plancher isolant ou chauffant. Reste donc aux futurs locataires d’installer une arrivée d’eau et d’électricité, ce qui ne semble pas un problème, selon Doumit. Sous les appellations LC39, LC55 ou LC85, les lofts, démontables et transportables, coûtent entre 125 000 et 250 000 euros, en fonction de la taille et des options. Dédié à une clientèle suffisamment aisée, comme de nombreux produits haut de gamme au Liban, son lancement prochain permettra de vérifier si le Libanais est prêt à adhérer à ce concept nouveau.

Le concept est nouveau. Pour certains, idéal, car plein de possibilités, pour d’autres étrange, car inhabituel. Un loft de 40, 55 ou 80 m2, modulable, qui s’achète « clé en main », un peu comme on achète une voiture, selon le budget, les envies et avec les options désirées. Monté sur pilotis, il se pose sur un terrain, face à la mer, en montagne ou encore sur le toit d’un...
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