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Lifestyle - Vient de paraître

Hommage à la publicité au Liban

50 ans déjà que l’International Association Advertising (IAA) a été créée. Un anniversaire que son président actuel Nagi Boulos a voulu célébrer à travers un ouvrage « Lebanon Communicating – IAA Lebanon chapter-50 years of history and achievements »* dédié à tous ceux, acteurs et témoins, qui aiment la publicité.

La couverture de l’ouvrage.

Fils de pub, fils de Jean-Claude Boulos également, homme de pub, de télé et longtemps président de la IAA chapitre Liban et international, Nagi Boulos, comme de nombreux autres, participe à la belle aventure de ce média. Démarrée au Liban avec le génial Fouad Pharaon en 1930, la publicité a connu les frémissements des débuts, l’explosion de l’âge d’or, le ralentissement des années de crise et l’enthousiasme de la reconstruction.


Pour conserver cette mémoire et la partager avec la nouvelle génération de publivores, Boulos a retracé les 50 ans de l’association, ses présidents, ses objectifs, ses défis et ses accomplissements. À l’aide de documents d’archives et de photos, il ramène à la mémoire de tous ceux qui les ont connu, des personnalités exceptionnelles tels les regrettés Maroun Takchi, fondateur de l’IAA – Lebanese Chapter, Samir Farès, Mohammad Choucair, Jean Rizk ou encore Antoine Choueiri. Tous d’importants protagonistes qui ont façonné l’IAA et la publicité au Liban.


Lebanon Communicating – IAA Lebanon chapter-50 years of history and achievements passe également en revue les grandes agences, les belles campagnes, la naissance de la télévision et des télévisions, les inoubliables slogans. Les réclames en noir et blanc dans les quotidiens de l’époque, L’Orient et Le Jour, témoignent d’une grande créativité et d’un humour léger qui ressemble à cette belle époque. Publicités de lingerie, de voitures, de bières, de vêtements, elles sont toutes le reflet d’époques différentes.


«Nous ne pouvions pas laisser passer les cinquante ans sans retracer l’histoire de l’IAA et rendre un hommage à tous les pionniers dans le domaine ainsi qu’aux grandes agences. Nous avons choisi des publicités significatives des différentes décennies, pas forcément les plus belles, mais les plus insolentes. Celles que l’on ne peut plus faire aujourd’hui, comme la publicité comparative ou celle de médicaments ou de cigarettes.»


Rédigé en anglais, «la langue des affaires», précise-t-il, et constitué de 220 pages, le livre a nécessité sept mois de labeur. Un travail de recherches qui n’était pas facile (les archives de l’IAA ayant brûlé en 1975), mais rendu possible par les témoignages de quelques-uns de ces «collaborateurs» qui ont offert leurs souvenirs. Il réunit des informations importantes, ignorées ou simplement oubliées. Des informations rafraîchissantes qui décrivent également l’évolution de la créativité et des mentalités au Liban, des années 30 à nos jours. «La créativité se perd, déplore Naji Boulos. La cause: la globalisation des marques de vêtements, de produits de luxe, qui unifie les campagnes et des clients frileux qui privilégient le résultat immédiat à un travail de long terme.»


Cet ouvrage confirme la ténacité des Libanais et l’inventivité dont ils usent encore aujourd’hui pour affronter des périodes souvent difficiles qui leur sont imposées.


*«Lebanon Communicating – IAA Lebanon chapter-50 years of history and achievements » est en vente dans toutes les librairies à 100 000LL.

Fils de pub, fils de Jean-Claude Boulos également, homme de pub, de télé et longtemps président de la IAA chapitre Liban et international, Nagi Boulos, comme de nombreux autres, participe à la belle aventure de ce média. Démarrée au Liban avec le génial Fouad Pharaon en 1930, la publicité a connu les frémissements des débuts, l’explosion de l’âge d’or, le ralentissement des...
commentaires (1)

On peut aimer ou ne pas aimer une publicité ; on ne peut pas la réfuter.Courage pour la publicité au Liban qui a bien réussi sa mission . Antoine Sabbagha

Sabbagha Antoine

09 h 40, le 01 mars 2012

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Commentaires (1)

  • On peut aimer ou ne pas aimer une publicité ; on ne peut pas la réfuter.Courage pour la publicité au Liban qui a bien réussi sa mission . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    09 h 40, le 01 mars 2012

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