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Culture

Ce soir, Virginia Tola, une étoile dans le ciel du Bustan

Les Libanais l’ont déjà connue l’été 2011 au Festival international de Zouk où elle se produisait aux côtés de Placido Domingo. Invitée cette fois par le Festival al-Bustan, Virginia Tola sera accompagnée ce soir du pianiste Julio Alexis Muňoz.

Virginia Tola : « Réussir à toucher les cœurs. »

Colette KHALAF

 

Elle est jeune, belle et pétillante.Virginia Tola est une étoile montante dans l’univers opératique. Elle dit résider à Madrid et a un second domicile à Palerme mais, d’après son agenda (assez rempli!), on a l’impression qu’elle est domiciliée sur les quais d’embarquement des aéroports
internationaux.
Tout est allé pourtant si vite pour cette petite fille, née à Santa Fe (Argentine), lorsqu’elle s’est inscrite à la chorale à l’âge de huit ans. Elle y restera dix ans. À dix-huit printemps donc, elle part pour Buenos Aires pour s’essayer à l’opéra, «car ma voix ne sied qu’à ce type de chant», dit-elle en toute modestie. Et elle en tombe follement amoureuse. Quatre ans d’études «hypersérieuses», ajoute-t-elle, à l’Institut supérieur de l’art au «Teatro Colon», puis deux compétitions successives prestigieuses réussiront à la propulser au rang des étoiles. En 1999, donc, premier prix du «Concours international la reine Sonya» à Oslo puis, en 2000, prix d’Opéralia, la compétition créée par le ténor Placido Domingo. «Il est devenu mon mentor, précise-t-elle, et m’a aidée à me frayer un chemin.»
Depuis, Virginia Tola ne cesse de parcourir le monde, parfois pour des concerts avec Placido Domingo ou seule pour des opéras. «Le théâtre opératique me touche beaucoup, cela me permet d’avoir mes interprétations personnelles», affirme la soprano. Cette fille qui a grandi dans un univers bercé par la musique, «entre autres une grand-mère qui avait son petit conservatoire à la maison et un oncle interprète de chants folkloriques», avoue qu’il est essentiel de familiariser les jeunes à l’opéra et aux chants classiques. «Parce que c’est un langage musical qui va droit au cœur.»
Pour ce soir, Virginia Tola se sent l’âme d’une ambassadrice car elle présente avec fierté et émotion un répertoire de son Argentine natale, notamment des morceaux de Manuel de Falla, d’Alberto Williams, d’Astor Piazolla et de Carlos Guastavino. Les compositions de ce dernier sont particulièrement chères à son cœur, car c’est en interprétant Guastavino que Tola avait gagné à Oslo. Elle espère également conquérir le cœur des Libanais. On peut gager que c’est déjà chose faite.

Colette KHALAF
 
Elle est jeune, belle et pétillante.Virginia Tola est une étoile montante dans l’univers opératique. Elle dit résider à Madrid et a un second domicile à Palerme mais, d’après son agenda (assez rempli!), on a l’impression qu’elle est domiciliée sur les quais d’embarquement des aéroports internationaux. Tout est allé pourtant si vite pour cette...

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