Bouquet d’airs latinos...

Une soirée à l’allure d’intermède léger entre deux passages d’artistes internationaux en concert. Et une promenade exotique à travers les standards du répertoire populaire latino. Voilà ce qu’a offert la chorale du Bustan, qui s’est produite dimanche soir devant un public d’amis et de proches.

De Besame mucho à Granada, en passant par Quizas, quizas, quizas, Historia de un amor, Perfidia, Amor, amor, amor ou encore Cielito lindo, pour ne citer que les airs les plus connus, le groupe vocal, dirigé par le maestro Edward Torikian et accompagné au piano par Felicidad Barro, a interprété une quinzaine de chansons populaires (mélodies, boléros, rancheras...) mexicaines, cubaines, colombiennes et hispaniques.

Composée d’une vingtaine de chanteurs amateurs – en réalité, une nette majorité de chanteuses pour deux seules voix d’hommes! –, cette chorale est née, il y a quelques années, de la simple envie de chanter qu’avaient quelques réguliers du Festival al-Bustan.

Lesquels se sont réunis en formation sans prétention aucune sinon de découvrir (au cours de répétitions intensives durant deux semaines) et d’interpréter chaque année un répertoire en accord avec le thème général du festival.
Ainsi, après les arias d’opéras italiens, le gospel à plus d’une reprise et le chant lyrique allemand l’année dernière, c’est avec un petit air sage d’enfants de chœur – en foulard de couleurs vives sur tenue sobre noire – que cette chorale s’est lancée cette fois dans le registre passionnel de la chanson latino. Qui, il faut le signaler, aurait été mieux servie par des voix plus masculines et plus puissantes... «quizas, quizas, quizas»!

Z.Z.