Rechercher
Rechercher

Économie - Liban - Développement

Conférence autour des stations d’épuration au Kesrouan

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, ainsi que
plusieurs responsables ont réaffirmé dimanche leur volonté de mener à bon port le projet de mise en place de stations d’épuration dans la région du Kesrouan.

La 2e édition de la conférence autour des stations d’épuration de la région du Kesrouan a pris place hier à Harissa en présence du ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, de plusieurs députés et notables de la région, ainsi que d’ambassadeurs de l’Union européenne. La rencontre, organisée par l’Association pour les initiatives développementales, en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert, a été l’occasion de revenir sur les défis environnementaux auxquels font face les habitants du Kesrouan et de présenter les développements liés aux stations d’épuration.
Le député Farid Élias el-Khazen a souligné que la volonté de mettre en place ces stations d’épuration est le résultat d’années de dégâts environnementaux qui affectent la santé des citoyens. Il a indiqué qu’une étude globale portant sur 12 secteurs, dont l’environnement, l’agriculture, l’éducation, la culture et les travaux publics, avait abouti à la décision de créer 3 stations d’épuration qui desserviront, une fois achevées, la région. « C’est à la suite de plusieurs contacts avec les bailleurs de fonds, à savoir l’Allemagne et l’Italie, que l’accord sur l’aide financière avait été signé en date du 26 juin 2012 », a rappelé le député, qui a tenu à préciser que le projet portait également sur l’assainissement de la source de Jeita qui alimente les stations de stockage de l’eau. Le coût de l’opération, qui s’élève à plusieurs millions d’euros, devrait être financé par quatre institutions, à savoir : la Banque européenne d’investissement à hauteur de 70 millions d’euros sous forme de prêts bonifiés, l’Agence française pour le développement à hauteur de 70 millions d’euros, le gouvernement allemand à travers la Banque allemande de crédit (KFW) sous forme de dons d’une valeur de 1,2 million d’euros et trois prêts bonifiés repartis sur trois ans (2008, 2009 et 2011) d’une valeur de 6, 7 et 8 millions d’euros respectivement et enfin le gouvernement italien à hauteur de 14 millions d’euros.
Prenant la parole, le ministre Bassil, représentant le Premier ministre Nagib Mikati, a souligné qu’il y avait une entente parfaite entre le ministère de l’Énergie et le Conseil de développement et de reconstruction (CDR) en ce qui concerne le domaine d’assainissement des eaux ; une entente qui a abouti à la mise en place d’une stratégie qui va être dévoilée la semaine prochaine selon le ministre. « Les résultats des projets d’assainissement de l’eau dans la région du Kesrouan seront visibles d’ici à 2014 », a souligné M. Bassil qui a expliqué que le Kesrouan souffrait à l’instar d’autres régions libanaises de l’absence de stations d’épuration des eaux.
De son côté, l’ambassadrice de l’Union européenne, Angelina Eichhorst, a réitéré la volonté de l’UE de soutenir les projets de développement dans les diverses régions libanaises, mais a tenu à rappeler qu’au-delà des promesses, ce sont les actes concrets qui feront la différence en termes de systèmes sanitaires. L’ambassadrice d’Allemagne Bergetta Sifker April ainsi que son homologue italien Giuseppe Morabito et le représentant de l’Agence française pour le développement ont tous les trois exprimé le soutien de leur gouvernement pour ce projet ainsi que l’importance de son impact sur la santé publique des citoyens.
La 2e édition de la conférence autour des stations d’épuration de la région du Kesrouan a pris place hier à Harissa en présence du ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, de plusieurs députés et notables de la région, ainsi que d’ambassadeurs de l’Union européenne. La rencontre, organisée par l’Association pour les initiatives...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut